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samedi 22 décembre 2012

Maryam Radjavi en Espagne en vue d'un soutien pour un changement de régime en Iran



CNRI - Lors de sa première visite en Espagne, Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, est arrivée à Madrid le 17 décembre pour une visite de plusieurs jours, à l'invitation des membres de la Chambre des Députés et du Sénat espagnols.
Le 18 décembre, Mme Radjavi a présenté une analyse de la crise iranienne, des perspectives et des solutions à la commission des Droits de l'homme la Chambre des députés et à la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Dans ses interventions, Mme Radjavi a souligné que pour survivre, le régime s'appuie sur la répression absolue dans le pays et l'exportation du terrorisme et de l'intégrisme à l'étranger. Sa course aux armes nucléaires sert le même objectif. Ce régime est incapable de réforme ou de renoncer à sa politique, car cela le conduirait à sa perte, a-t-elle conclu.
Elle a brossé un tableau de la crise économique et sociale en Iran et de la lutte intense pour le pouvoir au sommet du régime. Aujourd'hui, a-t-elle expliqué, les mollahs sont confrontés à la menace sérieuse d'un renversement. La cause essentielle de ces crises est le mécontentement populaire. Les soulèvements majeurs en 2009 et 2010 ont démontré la capacité et la volonté de la société iranienne d'opérer un changement. Les mollahs ont réagi en intensifiant les exécutions. Pour le seul mois de novembre, on dénombre une centaine de pendaisons. Beaucoup de détenus sont condamnés à mort. Selon les chiffres officiels, les arrestations atteignent chaque année 700.000 personnes, a-t-elle déploré.
A propos des solutions existantes vis-à-vis de Téhéran, Mme Radjavi a déclaré : Si l'on jette un bref regard sur le passé, on peut voir que  les gouvernements occidentaux ont testé toutes les options: Le dialogue critique, les paquets de mesures incitatives à long terme, les négociations, l'inscription sur les listes noires de l'opposition iranienne ou encore en fermant les yeux sur les terribles violations des droits humains en Iran, sur les infractions de ce régime au droit international et son terrorisme. Mais ces politiques ont seulement encouragé les mollahs à poursuivre leur extrémisme, le terrorisme et la répression.
Elle s'est félicitée des sanctions internationales accrues contre le régime des mollahs  : En dépit de sa situation économique, l'Espagne a admirablement cessé d'acheter du pétrole aux mollahs. Néanmoins, si les sanctions ne sont pas couplées à une solution politique, elles ne seront pas efficaces.
La Présidente élue de la Résistance a écarté qu'une intervention militaire étrangère soit une réponse à la crise iranienne, marquant bien que la solution est le renversement des mollahs par le peuple iranien et sa Résistance.
Le changement en Iran est de la responsabilité du peuple iranien, a-t-elle tenu à souligner. Nous n'attendons pas d'aide financière, d'armes ni l'intervention d'un autre pays. Mais nous mettons en avant le fait que l'Occident doit respecter la volonté du peuple iranien pour un changement de régime.
Concernant la politique de l'Occident vis-à-vis de l'Iran, elle a relevé que malheureusement, les gouvernements occidentaux, continuent la politique de complaisance. Le peuple iranien espérait que cette politique céderait la place au respect de leur aspiration à un changement de régime.
A la fin de son intervention, Mme Radjavi a attiré l'attention sur la question des camps d'Achraf et Liberty en Irak et la violation constante des droits élémentaires des habitants du camp, membres de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI). Le régime iranien redoute un mouvement d'opposition organisé et unifié, a-t-elle fait remarquer. C'est pour cette raison qu'il a essayé de l'anéantir par le biais du gouvernement irakien. Il est donc essentiel que le HCR déclare le  camp Liberty comme un camp de réfugiés et offre les garanties d'une protection internationale pour les résidents.
Les parlementaires de divers partis politiques ont condamné les graves violations des droits du peuple iranien par le régime de Téhéran et ont exprimé leur soutien à la Résistance iranienne et à ses objectifs. Dans leurs discours, ils ont souligné que la crise nucléaire iranienne est une préoccupation grave et immédiate pour la communauté mondiale et que trouver une solution est une priorité.
Tout en se félicitant de la solution présentée par Mme Radjavi pour la crise iranienne, les parlementaires espagnols ont souligné que le temps est venu de reconnaître la Résistance iranienne.

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