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mercredi 30 janvier 2013

Iran : répression accrue, arrestation de journalistes



et fermeture de médias de factions rivales à l’approche de l’élection présidentielle
CNRI - A l’approche de l’élection présidentielle, l’appareil de répression des mollahs a arrêté des journalistes de médias affiliés pour la plupart aux factions rivales, dont les quotidiens Shargh, Arman, Baha, Etemad, l’agence de presse Ilna et l’hebdomadaire Asseman. L’agence de presse affiliée aux gardiens de la révolution affirme que « la raison des arrestations de ces individus » est leur « collaboration avec des médias persans de la contre-révolution ».
Le site Tabnak, appartenant à l’ancien commandant en chef des gardiens de la révolution, a aussi été fermé par le parquet de Téhéran pour « publication d’opinions insultantes ».
La répression des médias travaillant dans le cadre des lois des mollahs traduit la crainte du régime de voir s’engouffrer un soulèvement populaire dans la brèche de la campagne électorale. C’est pourquoi Khamenei cherche à se débarrasser de ses rivaux au sein du pouvoir pour renforcer son autorité. Cette mesure trahit aussi la grande vulnérabilité du régime qui ne peut plus tolérer la moindre expression de ses propres factions. La dictature religieuse a de multiples fois été décrite comme la « plus grande prison de journalistes au monde » et « la plus grande prison de journalistes au Moyen-Orient ».
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 29 janvier 2013

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