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mercredi 30 janvier 2013

Une grande partie de Liberty est à nouveau inondée par la pluie et les eaux usées



En raison des défaillances des infrastructures, du manque de drainage et de véhicules utilitaire
Les résidents de Liberty demandent à retourner au camp d'Achraf
CNRI - Après les pluies du 28 janvier qui continuent, l'eau a inondé une grande partie du camp Liberty une fois de plus. En raison du manque d'infrastructures nécessaires et du manque de routes goudronnées ou cimentées, les déplacements dans de nombreux secteurs sont devenus impossibles ou très difficiles.
Depuis le début de la pluie et l'accumulation de l'eau, les habitants ont affecté l'ensemble de leurs citernes utilisables pour évacuer l'eau et ont essayé de pomper l'eau de certaines parties du camp avec des tuyaux, mais les forces irakiennes ont empêché de drainage des eaux usées et le pompage hors du camp par des tuyaux, et l'ont subordonné à l'approbation de Sadeq Mohammad Kazem, le chef du camp. Par conséquent, la situation continue à se détériorer et à tout moment les eaux usées peuvent pénétrer dans la zone d'habitation et provoquer une grave contamination.
Hier, après plusieurs jours de tergiversations, les forces irakiennes n'ont pas livré les pièces détachées pour les camions citernes destinés aux eaux usées, arrivées depuis le camp d'Achraf, et les ont renvoyées à Achraf, aggravant la crise.
La situation actuelle montre à nouveau que Liberty, en dépit des efforts et des dépenses énormes consentis par les résidents tout au long de l'an dernier, ne répond toujours pas aux normes humanitaires minimales, et que Martin Kobler dans son communiqué du 31 janvier 2012, sur la conformité de Liberty avec les normes humanitaires ne visait qu'à tromper les résidents d'Achraf et à les priver de leur foyer.
Les infrastructures endommagées et les problèmes du camp Liberty ont été soulevés par les résidents dès le début auprès des autorités des Nations Unies, mais aucun des engagements écrits ou verbaux du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU n'a été rempli.
 Tout en protestant vigoureusement contre leur déplacement forcé et compte tenu des problèmes fondamentaux de l'infrastructure de Liberty qui le rendent inhabitable, et vu que tout semble indiquer que le déplacement d'un nombre important de résidents vers des pays tiers n'est pas en perspective, les habitants de Liberty demandent à retourner à Achraf.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 janvier 2013

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