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dimanche 31 mars 2013

Iran : pressions accrues sur les prisonniers politiques sympathisants de l’OMPI



Malgré l’état critique d’Ali Moezi, qui souffre d’un cancer avancé et d’hémorragies rénales, le régime iranien le prive de soins et s’oppose à son hospitalisation.
Détenu politique sympathisant des Moudjahidine du peuple d’Iran (Ompi), il avait été placé à l’isolement à Evine il y a six mois pour avoir refusé de comparaitre dans un simulacre de procès présidé par Salavati, mieux connu sous le nom de « juge de la mort ». Cela fait maintenant aussi six mois qu’il est privé des visites de sa famille.
Ali Moezi, âgé de 63 ans, a été prisonnier politique dans les années 1980. En octobre 2008, il a été arrêté pour être allé rendre visite à deux de ses enfants à la Cité d’Achraf et a écopé deux ans de prison.  En juin 2011, quelques jours à peine après une opération chirurgicale, il a de nouveau été arrêté, accusé cette fois d’avoir participé aux funérailles du Moudjahidine du peuple Mohsen Dogmetchi, qui privé de soins par ses bourreaux, est mort d’une longue et douloureuse agonie d’un cancer en prison. 
Machallah (Hamid) Haeri, 62 ans, est lui aussi prisonnier politique sympathisant de l’Ompi. Malgré de graves maladies cardiaque et respiratoire, il est privé de soins. Jusqu’à présent il a été victime en prison de plusieurs arrêts cardiaques. Pour une permission de sortie pour des soins médicaux, le régime a demandé une caution d’un milliard de tomans.  Quand la famille a réussi au prix de mille efforts et difficultés à réunir la somme, les bourreaux ont fait obstacle à sa sortie.
Lui qui a connu les prisons politiques dans les années 1980, en décembre 2009, a été arrêté à cause de la présence d’un de ses enfants et de son frère à Achraf et condamné à 15 ans de prison. Son frère Abdollah Haeri a été gravement blessé lors de l’attaque à la roquette sur le camp Liberty le 9 février dernier.
La Résistance iranienne appelle l’ensemble des organes internationaux et des organes de défense des droits humains, en particulier le rapporteur spécial sur les violations des droits humains en Iran et ceux des arrestations arbitraires et de la torture à intervenir de toute urgence dans la situation des prisonniers politiques, en particulier MM. Ali Moezi et Machallah Haeri.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 mars 2013

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