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vendredi 3 mai 2013

Malgré l’accord préalable, le gouvernement irakien a stoppé l’entrée des petits abris à Liberty







  Attaque sur Liberty – N°39
80 jours après l’attaque à la roquette, des obstructions sont faites aux mesures de sécurité
80 jours après l’attaque à la roquette sur Liberty, le gouvernement irakien entrave les mesures de sécurité, même aux frais des habitants, malgré les requêtes et les courriers répétés des habitants et de leurs représentants aux autorités américaines et onusiennes. Le gouvernement irakien a soit clairement exprimé sont opposition aux besoins de sécurité des habitants, soit n’y a pas donné suite dans la pratique. Or l’impact de 20 roquettes autour du camp le 29 avril montre à nouveau qu’il n’y a pas de sécurité à Liberty et que les habitants risquent un nouveau massacre à tout moment.
La seule mesure que le gouvernement irakien ait acceptée après l’attaque du 9 février avait été le transfert de petits abris dans le camp par des grues et des remorques louées aux frais des habitants. Ces abris avaient été laissés hors du périmètre du camp depuis la présence des forces américaines. Néanmoins, le gouvernement irakien a cessé d’apporter ces abris il y a une semaine. Lors de la dernière réunion de gestion commune du camp le 16 avril 2013 en présence du représentant du gouvernement irakien et de ceux de la MANUI, il avait été convenu de transférer les abris dans le camp, mais le gouvernement irakien a violé l’accord comme à son habitude.
Le gouvernement irakien refuse aussi de ramener dans le camp les murs de bétons en T qui offraient une protection relative aux baraquements sous la présence américaine. Il ne permet même pas qu’un seul des 17.500 murs en T soit ramené. Il ne permet pas non plus aux habitants de faire venir d’Achraf leurs casques et leurs gilets de protection pas plus que leur équipement médical. Il empêche aussi l’entrée de pelles et s’oppose vivement à toute sorte de construction à Liberty et à l’extension de la zone.
Ces décisions criminelles, qui sont considérés comme un crime contre l’humanité et un crime de guerre par définition, sont appliquées par Sadeq Muhammad Kazem, Haidar Azab et Ahmad Khozair, des agents du comité chargé au cabinet du premier ministre, de la répression des habitants de Liberty. Ils ont joué un rôle direct dans les massacres de 2009 et 2011 à Achraf et  ont été cité à comparaitre  par la justice espagnole pour crime contre la communauté internationale.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er mai 2013

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