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mardi 14 mai 2013

Sabotage et hostilité du gouvernement irakien contre un minimum de sécurité à Liberty


Plus de trois mois après l’attaque à la roquette sur Liberty, le gouvernement irakien s’oppose à assurer la majorité des besoins minimums de sécurité des habitants de Liberty, malgré les demandes répétées orales et écrites des habitants et de leurs représentants auprès des autorités onusiennes et américaines, et malgré de très nombreux appels internationaux.
Jusqu’à présent, il n’a pas ramené un seul des 17.500 murs de béton en forme de T qui servaient à protéger les baraquements du temps des forces américaines. Il s’oppose au transfert d’Achraf des casques et des gilets de protection ainsi que des équipements médicaux. Il n’a même pas autorisé l’entrée à Liberty de pelles, de pioches et de sac de sable pour construire des abris élémentaires. Les sacs de sable achetés par les habitants sont toujours confisqués devant Liberty.
Cela fait près de trois semaines qu’il empêche même sous divers prétexte l’entrée de en nombre suffisant de petits abris dans le camp alors qu’il en avait donné l’accord préalable.  Toutes ces limitations interviennent alors que Liberty est situé dans une zone de guerre insécurisée et que le gouvernement irakien y assiège les habitants sans défense et sans la moindre protection.
Cette attitude montre que le gouvernement irakien n’a pas l’intention de résoudre les problèmes de sécurité de Liberty, mais que par un travail de sape permanent des mesures de sécurité il a l’intention de mettre en œuvre la demande du régime iranien d’obtenir davantage de pertes lors des prochaines agressions contre les habitants.
Les événements des 16 derniers mois à Liberty, particulièrement les tirs de roquettes des 9 et 29 avril, ne laisse aucun doute que le seul moyen d’assurer un minimum de sécurité aux habitants de Liberty c’est d’opérer leur retour à Achraf.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 13 mai 2013

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