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jeudi 27 juin 2013

Kobler met à profit ses derniers jours en Irak pour forger des intrigues contre Achraf et Liberty

                                         
Attaque sur Liberty – N°14
Dans les derniers jours de sa mission en Irak, Martin Kobler s’est rendu à Liberty le 25 juin, dans un geste de provocation, escorté par un convoi de véhicules. Il a pris des photos et des films de sa présence et des lieux non détruits à Liberty, dans un but de pure propagande. Il était accompagné du capitaine Heydar Azab Machi que la justice espagnole a cité à comparaitre pour crime contre l’humanité et crime contre la communauté internationale. Kobler a pris des photos de quelques endroits qui n’ont pas été détruits par les tirs de roquette pour les montrer, après retouches sur Photoshop, aux autorités américaines, onusiennes et au Conseil de sécurité et prétendre que tout va bien à Liberty. Il n’a pris aucune photo des dizaines d’endroits détruits par le bombardement ou des obus non explosés. Il cherche à couvrir son rôle dans le crime contre l’humanité et l’exode forcé des Achrafiens pour les envoyer à l’abattoir.
Après avoir quitté Liberty, il a demandé à rencontrer les représentants des habitants hors du camp. Ces derniers lui ont répondu que s’il était sincère, au lieu de prendre des photos de propagande, il ferait mieux d’aller voir de près les dégâts et les destructions qui sont le résultat de ses propres agissements. Mais Kobler s’est abstenu. (Des photos de quelques dégâts sont jointes)
En même temps que la visite de Kobler à Liberty, des dizaines de grues et de remorques s’affairaient à évacuer les murs de protection en T des alentours du camp. Kobler qui sait que les murs en T sont le seul moyen de protéger les habitants et de réduire le nombre des pertes humaines, n’a rien fait pour les ramener à l’intérieur du camp. Par contre il n’a jamais manqué une occasion de louer les efforts du gouvernement irakien pour assurer la sécurité de Liberty.
Le 25 juin, Kobler, dans une interview avec l’agence de presse irakienne NINA, a essayé de rendre les habitants responsables de leurs problèmes. Pour dissimuler l’échec du projet de transfert vers des pays tiers, il a déclaré : « Ce que je peux faire, c’est de leur proposer de partir d’Irak, mais une des difficultés c’est qu’ils veulent rester ici et aller au camp d’Achraf. » Il n’a pas dit que toutes les promesses des 18 mois passés à propos des pays tiers, y compris son propre pays l’Allemagne, se sont toutes avéré de purs mensonges.
Il a ajouté un autre énorme mensonge : « 210 habitants du camp Liberty peuvent aujourd’hui partir en Albanie mais la plupart des habitants du camp ne veulent pas être déplacés. » Auparavant, il avait déjà dit que 210 habitants allaient être envoyés en Albanie à la mi-avril. En mars, avril et mai, les habitants ont fourni cinq listes de 400 noms pour un transfert en Albanie au HCR, mais jusqu’à présent seuls 71 y ont été envoyés. L’initiative de ce transfert revient à la Résistance iranienne qui s’y est attelé dès le début de 2012. Puis les Etats-Unis et le HCR ont assuré un suivi et en novembre dernier le gouvernement albanais a donné son accord pour 210 personnes. Kobler a utilisé ce projet qui n’a aucun rapport avec lui, uniquement à des fins de propagande.
Alors que Kobler sait parfaitement que le massacre des habitants de Liberté est commis par le régime iranien avec l’aide du gouvernement irakien, il a voulu justifier ces crimes en affirmant que « la situation sécuritaire est difficile et 1045 Irakiens ont été tués au mois de mai. »
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 26 juin 2013

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