Un grand nombre de personnes arrêtées sont des parents d’habitants d’Achraf et de Liberty
Trois semaines après les arrestations de parents d’habitants d’Achraf et de Liberty peu avant la farce électorale, et malgré les requêtes répétées des parents des personnes emprisonnées, aucune nouvelle ne filtre sur leur sort. Certaines de ces victimes sont :
Mohammad Moezi arrêté chez lui le 13 juin, un jour avant le scrutin, lors d’une descente des services de renseignement à Karadj, en banlieue de Téhéran. Il a été emmené vers une destination inconnue. Dans ce raid d’autres parents d’Achrafiens avaient aussi été interpellés.
Le 6 juin, Mohammad-Reza Khosravi, frère du prisonnier politique Gholam-Reza Khosravi qui a été condamné à mort pour son soutien à l’Ompi, a été arrêté et mis à l’isolement dans la section 209 de la prison d’Evine.
Le 5 juin, Fatemeh Zia’i-Azad, Mostafa Haddadi, Hassan Saremi et ses deux enfants, Hamed 32 ans et Chahla 28 ans, ont été arrêtés. Ils sont soumis à la torture pour obtenir de faux aveux.
Il y a également Ahmad Asgari-Danechjou, interpellé le 20 juin dans le parc Fadak à Téhéran, Ali Machadi-Kazemi, arrêté le 11 juin dans le quartier Ekbatan de la capitale et Hamid Rahmani à Karadj. Aucune information n’a filtré sur leur sort.
La résistance iranienne appelle l’ensemble des organes internationaux et de défense des droits humains, en particulier le Haut commissariat aux droits humains, les rapporteurs spéciaux sur les arrestations arbitraires, la torture et les droits de l’homme en Iran à s’occuper de toute urgence de la situation des prisonniers politiques, en particulier des personnes arrêtées récemment.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 juillet 2013
Le 4 juillet 2013
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