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jeudi 18 juillet 2013

Iran : Persécution des prisonniers à Bandar Abbas pendant le Ramadan


Le régime inhumain des mollahs multiplie les persécutions à la prsion de Bandar-Abbas dans le sud de l’Iran pendant le mois du Ramadan. Alors qu’il fait une chaleur de plus de 50°, les malades n’ont pas le droit de boire ni de manger durant la journée.Depuis le début du Ramadan, les rations de petit-déjeuner n’ont cessé de diminuer, la ration de pain a chuté de moitié, et seulement deux repas de très mauvaise qualité et en petite quantité sont distribué avant et après  les heures de jeûne. Ces conditions sont intolérables pour les jeûneurs comme pour ceux qui ne jeûnent pas.
Entasser quelque 4000 détenus dans une prison faites pour 400, a transformé cette maison d’arrêt en camp de la mort. Au moins 300 prisonniers sont dans le couloir de la mort. Les détenus sont privés du minimum de soins médicaux, et les uniques médicaments disponibles sont des drogues psychoactive et des pillules de méthadone. Malgré la propagation de l’hépatite dans la population carcérale, les autorités ont non seulement refusé de prendre la moindre mesure pour endiguer l’épidémie, mais s’abstiennent aussi de fournir des soins médicaux à ceux qui souffrent  du virus. Plus de  500 détenus de la section 10 souffrent d’hépatite. Au lieu d’isoler les malades, elles les ont délibérément transférer dans d’autres sections.
Un détenu de 44 ans du nom d’Ahmad Bajelani, atteint d’hépatite et de tuberculose, a perdu la vie le 15 juillet après un terrible calvaire d’une semaine privé du moinre soin. Un autre prsionnier qui était en bonne santé a contracté une hépatite après un transfert à la section 10 et les autorités ont  empêché son hospitalisation. Pour le faire chanter, elles lui ont demandé un prix énorme en échange de chaque soin disant au malade que s’il ne payait pas, il “devra souffrir jusqu’à la mort”.
Dans cette prison qui est davantage un camp de la mort, il n’y a pas d’air conditionné ce qui rend la respiration difficile dans les cellules. L’eau, contaminée, sent mauvais et a mauvais goût. De plus, le magasin de la prison ne vend que de l’alimentation dont la date limite est dépassée, à des prix exhorbitants. L’absence d’hygiène élémentaire, la contamination de la section par les eaux usées, la puanteur qui sévit dans l’ensemble de la prison, et la vermine qui a envahi les bâtiments, rendent la vie infernale dans ces geôels moyenâgeuses.
Les mollahs exilent les prisonniers politiques dans ce genre de centre carcéral pour accroitre la pression sur eux et les forcer à endurer leur peine au milieu des droits communs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 juillet 2013 

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