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mardi 16 juillet 2013

Kobler va présenter un rapport mensonger et hostile au Conseil de Sécurité de l’ONU

                          

à la demande du régime iranien, et du gouvernement irakien pour tromper la communauté internationale et préparer le terrain au massacre des habitants de Liberty
Nouvel appel au Conseil de sécurité à former une mission d’enquête internationale
Martin Kobler, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, va dans sa dernière apparition au conseil de sécurité de l’ONU, présenter cet après-midi (16 juillet), un rapport hostile pétri de mensonges pour tromper la communauté internationale en raison de son engagement vis-à-vis du régime iranien et du gouvernement irakien, pour préparer le terrain à davantage de massacre des habitants de Liberty.
Selon les rapports obtenus de l’intérieur de l’Iran par la Résistance iranienne, il a promis au gouvernement irakien de rendre la direction du camp et de l’Ompi responsable des difficultés et montrer que les droits des habitants sont violés par la direction du camp et l’Ompi. Il va de cette manière occulter l’absence de sécurité à Liberty qui a été la cible de trois attaques ayant fait 10 morts et 170 blessés et comment l’Irak y empêche la mise en place d’un minimum de sécurité.
Les mensonges de Kobler aujourd’hui vont reprendre ceux de ses 14 lettres aux représentants des habitants de Liberty après l’attaque du 9 février et de ses interventions au conseil de sécurité (21 mars) et à la commission des Affaires étrangères du Parlement européen (29 mai). Sa dernière lettre le 28 juin contenait plus de 20 mensonges manifestes à laquelle un communiqué du CNRI daté du 1er juillet a répondu en détails. Le CNRI y appelait le Secrétaire général et le Conseil de sécurité à mettre en place une mission d’enquête internationale sur ces mensonges.
Auparavant, le représentant des habitants de Liberty, avait écrit le 10 juin au Secrétaire général de l’Onu à propos de la 13e lettre malhonnête de Kobler : « Je souhaite attirer voter attention et vous prévenir que ces lettres préparent le terrain à un nouveau massacre à Achraf et Liberty. Il s’agit d’un plan calculé qui en incluant la clause "c’est votre responsabilité " cherche à blâmer la victime au lieu du bourreau. »
Dans cette lettre, il avait souligné la proposition des habitants de « former une commission d’enquête internationale sur les allégations et les plaintes de M. Kobler », avant d’ajouter : « j’espère qu’en acceptant cette proposition, vous ne permettrez pas au noir bilan de Kobler d’assombrir les fonctions de l’ONU et la vôtre ».
A la suite du tissu de mensonges qui avait formé l’intervention de Kobler au Parlement européen et provoqué les vives protestations des eurodéputés et leur appel à sa révocation, les habitants de Liberty avaient écrit dans une déclaration signé par plus de 3000 d’entre eux : « Vu que les mensonges continus et systématiques de Kobler sont une tentative manifeste d’ouvrir la voie à notre massacre, nous appelons le gouvernement américain, l’ONU, l’UE et le Parlement européen à former une mission d’enquête internationale qui viendra au camp Liberty en présence de nos représentants et avocats avec suffisamment de temps pour parler  librement avec qui ils veulent afin de mettre à jour la vérité et de rendre publiques leurs conclusions pour l’information de tous. Nous garantissons notre entière coopération avec cette mission. Cependant, si une partie, quelle qu’elle soit s’abstient de former cette mission, ne la laisse pas entrer et lui pose toutes sortes d’obstacles, alors cette partie aura fait la preuve qu’elle manque de bonne volonté et qu’elle est impliqué dans le massacre des habitants de Liberty. »
Dans son communiqué du 16 mars qui répondait à la lettre du 15 mars de Kobler, le CNRI écrivait : « dans une nouvelle lettre trompeuse (...) présentant ses positions et ses rapports au nom du secrétaire général de l’ONU », Kobler « appuie sur la gâchette de futures attaques contre Liberty et Achraf ». Le CNRI demandait à la prochaine session du Conseil de sécurité de « former une mission d’enquête impartiale pour enquêter et identifier ceux qui ont ordonné, exécuté et facilité les crimes du 9 février au camp Liberty et de les envoyer devant une cour internationale de justice. Le conseil de sécurité devrait aussi contraindre le gouvernement irakien à ramener les habitants de Liberty à Achraf pour leur assurer un minimum de sécurité et doit demander au Secrétaire général de nommer un représentant impartial et compétent pour résoudre la question de Liberty et d’Achraf. »
M. Tahar Boumedra, ancien directeur du bureau des droits de l’homme de la MANUI et conseiller pour Achraf qui a démissionné en mai 2012 pour protester contre le parti pris de Kobler en faveur du gouvernement irakien et du régime iranien, a apporté de nombreux témoignages, notamment sous serment au Congrès américain, ainsi qu’au Parlement européen, au Parlement britannique, à l’Assemblée nationale française, à l’ONU à Genève et dans son livre « The untold story of Camp Ashraf ». Il y a clairement démontré que la mission de Kobler était de fermer le camp d’Achraf à n’importe quel prix, d’envoyer les habitants à la prison de Liberty, de les contraindre à capituler devant le régime iranien et de démanteler l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran. Maintenant qu’il a échoué dans son ignoble mission, Kobler veut préparer le terrain à un massacre en signe de fidélité au régime iranien et au gouvernement irakien.
Le Comité international pour l’application de la justice (ISJ) qui fédère 4000 parlementaires des deux côtés de l’Atlantique, dans son rapport au Conseil de sécurité pour sa session du 16 juillet lui demande de former une commission d’enquête impartiale pour enquêter sur la « pluie de roquettes sur Liberty » et les « agissements de Kobler sur Achraf et Liberty » (paragraphe 98). L’ISJ ajoute « puisque le rapport de Kobler au Conseil de Sécurité ne sera en rien impartial, nous demandons avec force la présence d’un représentant de la part des habitants à la session du 16 juillet pour présenter un rapport réel et répondre aux questions des membres du Conseil. » (Paragraphe 96).
Struan Stevenson, président de la délégation des relations du Parlement européen avec l’Irak écrivait le 15 juillet dans une lettre au Secrétaire général de l’ONU : « Martin Kobler a de nouveau envoyé son agent spécial Massoud Dorani à Liberty pour y provoquer les habitants et fournir du matériel de propagande pour le rapport de Kobler au Conseil de sécurité. »
Il concluait sa lettre en 10 points en ces termes : « Vu les points mentionnés ci-dessus, ne permettez pas à Martin Kobler de tromper l’assemblée et de lui cacher des choses en répandant des mensonges contre les habitants comme il l’avait fait dans les autres sessions du Conseil de sécurité, et qu’il a fait dans une récente présentation au Parlement européen. Ces accusations et ces contrevérités vont simplement encourager ses maitres irakiens et iraniens à préparer le terrain à un autre massacre. Si vous souhaiter entendre un rapport équilibré sur Liberty, un représentant des habitants devra aussi participer à cette réunion pour apporter un rapport indépendant et répondre aux questions des membres. »
La Résistance iranienne rappelant une fois de plus l’engagement de l’ONU et du gouvernement américain sur la sécurité des habitants de Liberty, demande à nouveau à la session d’aujourd’hui du Conseil de sécurité de :
1- former une commission d’enquête internationale, avec la présence de représentants et d’avocats des habitants, sur les mensonges et les agissements de Kobler.
2- Vu les rapports partiaux de Kobler et ses objectifs connus en soutien au régime iranien et au gouvernement irakien, que les représentants des habitants d’Achraf et de Liberty donnent un rapport à la session du conseil de sécurité et répondent aux questions de ses membres.
3- D’obliger le gouvernement irakien après trois attaques à la roquette, 10 morts et 170 blessés, de ramener les habitants de Liberty à Achraf jusqu’au moment où il aura assuré un minimum de sécurité à Liberty.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 juillet 2013

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