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lundi 29 juillet 2013

LE « COMITE DE MORT » DU MASSACRE DE 1988 (3)

Les cinq membres du comité de la mort
Khomeiny a mis en place une « commission d'amnistie » dans les prisons. En réalité, il s’agissait d’un comité de la mort composé de trois individus : un représentant du ministère du Renseignement (Vevak), un juge religieux et un procureur. C’est au Vevak que revenait la décision finale. Ils tenaient un procès de quelques minutes. Ils demandaient surtout si le ou la détenu(e) était fidèle à l'OMPI. Les Moudjahidine constituaient plus de 90 % des détenus. Si les prisonniers n'étaient pas disposés à collaborer totalement avec le régime contre l'OMPI, c’était considéré comme un signe de sympathie avec l'organisation et la peine était l’exécution immédiate. La tâche du comité de la mort était de déterminer si un prisonnier était un ennemi de Dieu ou non. Dans le cas des prisonniers Moudjahidine, cette décision était souvent prise après une seule question sur leur affiliation à un parti. Ceux qui disaient « Moudjahidine » plutôt que le péjoratif « Monafeghine » étaient envoyés à la potence.

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