CNRI –D'éminents parlementaires et groupes de défense des droits de l'homme en Irak ont condamné les coupures d'eau, d'électricité et des denrées alimentaires aux résidents du camp d'Achraf par leur propre premier ministre, agissant sur ordre du régime iranien.
Adnan Al-Jabouri, le chef de la coalition Al-Iraqia de la province de Diyala, a qualifié ce blocus « d'inhumain » et demandé aux Nations Unies et à l'UE de prendre des mesures urgentes pour mettre fin au siège qui a commencé le 10 août.
Son collègue parlementaire Mazhar Al-Jenabi, également de la coalition Al-Iraqia, a souligné « l'obligation morale et humaine » de l'Irak vis-à-vis des opposants iraniens ainsi que la nécessité de garantir la sécurité des habitants du camp Liberty qui veulent retourner au camp d'Achraf.
M. Al-Jenabi a appelé son gouvernement à rétablir les services élémentaires du camp, où 100 résidents – qui ont écrit une lettre commune de plainte – subissent des températures estivales de plus de 50°.
Des organisations de la société civile irakienne dont le Comité Arabe pour la Défense des résidents d'Achraf, l'Association d'Amitié des Personnes Libres et l'organisation de bienfaisance irakienne Ahl-Kheir ont condamné les actions du gouvernement irakien.
Photo : Un habitant du camp d'Achraf récupérant de l'eau après que les forces irakiennes aient coupé le pompage d'eau du camp où vivent les opposants iraniens.
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