Pages

samedi 10 août 2013

Des juges arabes demandent à l'ONU de ramener les Iraniens de Liberty à Achraf

              
Iran Manif – Quarante femmes juges arabes ont demandé au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de ramener les habitants du camp Liberty en Irak à Achraf pour les protéger contre de nouvelles attaques de roquettes.
L'agence indépendante irakienne NINA a indiqué le 6 août qu'un communiqué de 40 juristes féminines des « Juges arabes pour la défense des droits humains », ont déclaré : « Le 15 juin, le camp Liberty, où résident quelque 3000 demandeurs d'asile iraniens, a été attaqué pour la troisième fois par plus de 40 roquettes faisant deux morts et de nombreux blessés ; une des tuées était une femme. Dans l'attaque du 9 février contre ce camp, huit personnes avaient été également tuées dont une femme. Il convient de mentionner que le camp Liberty compte un millier de femmes musulmanes. »
La déclaration ajoute : « À l'heure actuelle, malheureusement, les résidents subissent continuellement des pressions psychologiques et physiques de la part du gouvernement irakien. Le Groupe de Travail de l'ONU sur la Détention Arbitraire a qualifié les conditions à Liberty de détention arbitraire. Le gouvernement irakien empêche l'entrée des groupes de défense des droits humains, des avocats, des juristes et des journalistes. Les groupes terroristes affiliés au régime iranien ont menacé les habitants d'un autre massacre. »
Les juges ont souligné : « Étant donné que les responsables irakiens de la sécurité ont officiellement annoncé ne pouvoir assurer qu'une autre attaque meurtrière ne se produirait pas contre les habitants du camp, il est donc nécessaire que les résidents du camp Liberty soient ramenés à Achraf, où leur sécurité est temporairement assumée jusqu'au processus de leur réinstallation. »
Le camp Liberty, situé près de l'aéroport international de Bagdad, abrite quelque 3000 Iraniens, membres et sympathisants de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) réfugiés en Irak depuis plus de deux décennies.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire