Iran : Quatre prisonniers condamnés à la lapidation à Tabriz, dont deux femmes

                                             

Iran : Trois exécutions en trois points de la ville de Karadj

Quatre prisonniers condamnés à la lapidation à Tabriz, dont deux femmes

Trois jours à peine après la confirmation du gouvernement de Rohani par le parlement des mollahs et vivement préoccupé par le mécontentement populaire qui gronde, la dictature religieuse en Iran s’est livrée à une mesure sauvage et rare. A l’aube du 18 aout, elle a pendu en public trois prisonniers dans trois points différents de la ville de Karadj, en banlieue de Téhéran. Ils ont été exécutés sur la place Taleghani du quartier Ressalat, à Karim Abad et à Fardis. Pour attiser le climat de peur, les médias et les sites du régime ont publié une profusion de photos.

Par ailleurs, quatre prisonniers, dont deux femmes, à Tabriz dans le nord-ouest de l’Iran ont été condamnés à la lapidation. L’appareil judiciaire des mollahs qui avait demandé une révision du procès pour deux de ces détenus, vient de décider leur exécution par lapidation.

Le mollah Alavi, ministre du Renseignement (Vevak) de Rohani, a souligné le 17 aout en guise d’entrée en fonction que « ma priorité est la sécurité », avant d’ajouter « concrétisons la sécurité avec "le soldat inconnu de l’imam caché" (nom de code du Vevak) pour que le peuple puisse vivre dans une plus grande sérénité. Il a décrit la nécessité de la répression dans le cadre de ce qu’il appelle la « sécurité » : « tous les domaines d’activés sociales, culturelles, politiques, économiques et de la recherche sont du ressort de la sécurité. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne