CNRI - Téhéran- Le mollah Hassan Rohani, l’actuel président du régime iranien a justifié l’absence de femmes dans son gouvernement par « la situation extraordinaire » qui prévaut dans le pays.
Alors qu’il présentait lundi le nouveau ministre de l’Intérieur, il a expliqué que « l’absence de recourt à des femmes comme ministres est dû à la situation extraordinaire dans laquelle se trouve le pays. »
Durant les débats au Majlis (assemblée) des mollahs, les ministres proposés ont évoqué la situation « critique » voire « dangereuse » du pays » et ont souligné qu’il faut trouver des chemins pour « sortir de la crise ».
Les prétextes avancés par Rohani pour répondre aux critiques concernant la mise à l’écart des femmes dans son gouvernement, révèle sa misogynie. Les choses sérieuses sont l’affaire du mâle et de surcroit de mollah ! Il s’agit d’un esprit qui prévaut au sein des dirigeants de cette théocratie qui écarte les femmes quand la situation devient sensible ou « critique ».
Au niveau de la législation et de la politique officielle, de nombreuses et difficiles restrictions ont été imposées aux femmes. Il est interdit pour une femme de devenir juge ou de vouloir accéder au poste de président de la République.
Au cours des deux dernières années, de nouvelles lois ont été adoptées pour limiter la présence des femmes dans le domaine des études universitaires et de contrer ainsi le grand intérêt manifesté par les filles pour accéder à l’université.
Selon les dernières statistiques, 40% des femmes diplômées des universités sont au chômage.
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