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mardi 27 août 2013

Iran : Un religieux qualifie les universités mixtes de « nuisibles

                       
CNRI – Un haut religieux iranien a réaffirmé la position officielle comme quoi les universités mixtes sont « nuisibles ».
L'imam du vendredi d'Ispahan (centre de l’Iran), Seyed Youssef Tabataba’i, a déclaré lors de la réunion du Conseil central à l'université privée islamique : « Il ne fait aucun doute qu'avec la mixité, les comportements islamiques ne sont plus pratiqués. Notre société n'a besoin que de la religion, et même les doctorats sont inutiles. »
Le mollah Tabataba’i a déclaré aux doyens, professeurs et responsables de l'université de préparer les campus à une« atmosphère islamique », martelant que les femmes devaient également être interdites des cours de génie minier.
 « Avons-nous une mine dans la ville ? Pensez uniquement à cela, nous aurions à construire une mine pour les femmes et une pour les hommes. Nous ne pouvons pas avoir une mine séparée spécialement pour les femmes, ou un rideau entre les ingénieurs femmes et hommes ! Mélanger les deux est nuisible dans tous les aspects de l'éducation, de la religion et de la biologie. Combien de fois de plus devons-nous dire cela ? »
De nombreuses universités en Iran ont interdit aux femmes une dizaines de champs d'études. De nombreuses matières ne sont désormais ouvertes qu’aux hommes, comme la comptabilité, l'ingénierie et la chimie pure.
L'université de Téhéran n'acceptera que des candidats masculins pour les matières liées aux ressources naturelles, de la forêt et aux mathématiques. La plupart des matières liées au pétrole sont désormais exclusivement masculines.
Les femmes représentent environ 60% des étudiants en Iran, mais l'année dernière plus de 60% des établissements d’enseignement supérieur ont mis en place un plan de ségrégation sexuelle dans de nombreuses matières.
Dans les universités comme Bahonar, Kerman, Chamran Ahvaz, Khajeh-Nasredine, Téhéran et Abbaspour, la plupart des cours ne sont désormais valables que pour les hommes dans le cadre d'une politique à laquelle s'opposent fortement aussi bien les étudiants que les professeurs d'université.

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