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vendredi 9 août 2013

Le régime iranien incite des écrivains et journalistes irakiens à collaborer, en les harcelant ou les menaçant

                                     
Avec le développement des protestations populaires en Irak contre l'ingérence du régime iranien et les condamnations publiques des attaques à la roquette sur le camp Liberty, les agents des renseignements du régime des mollahs et de la force terroriste Qods à l'ambassade à Bagdad s’efforcent d’inciter les journalistes et écrivains patriotes irakiens à collaborer ou du moins à cesser de manifester leur opposition à Téhéran, en leur offrant des propositions ou en les menaçant.
Pour s’attirer la confiance de leurs cibles, ces agents qui travaillent sous la supervision d'Ali Navidi (chef des agents du renseignement à l'ambassade d’Iran à Bagdad) approchent d’abord écrivains et journalistes irakiens par des intermédiaires irakiens et leurs proposent de participer à la mise en place d'une nouvelle agence, d’un journal, d’un nouveau site d’informations politiques, d’un programmes de télévision et de rédiger pour cela des articles en faveur du régime iranien et contre l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), en échange d’un salaire alléchant. Ils sont également invités à se rendre en Iran sous prétexte de «voir la réalité de leurs propres yeux ». Toutefois, lorsque ces combines ne fonctionnent pas, les agents de renseignement ont recours à des menaces.
M. Safi Yasseri, célèbre écrivain irakien, a dévoilé ce complot dans un communiqué le 4 août 2013 : « l'ambassade du régime iranien et Ali Navidi cherchent » par le biais de citoyens irakiens à faire plier des nationalistes irakiens et des écrivains épris de liberté, défenseurs des valeurs de justice et d'humanité et qui s'élèvent contre la tyrannie, l'injustice, et la criminalité ... ». Il a ajouté : « ils n'ont pas réussi à me faire peur avec des menaces judiciaires et d’élimination physique, dirigées contre moi et ma famille, alors l'ambassade a embauché un Irakien parmi mes collègues, et me l’a envoyé pour proposer de travailler dans une grande agence que l’ambassade d'Iran finance et qu’elle est sur le point de mettre en place. Cet intermédiaire dit qu'il est prêt à m'interviewer, peu importe où, que ce soit à Paris, en Ukraine, en Turquie ou à Moscou, et je serais payé d’un montant que je peux déterminer. »
Selon cette déclaration, lorsque la liaison de l’ambassade découvre que M. Yasseri n'est pas prêt à brader ses principes, elle commence à le menacer et lui dit : «l'ambassade dispose de tes dossiers particuliers et sait tout sur toi et te surveille dans tes faits et gestes. »
La Résistance iranienne avait déjà dénoncé le rôle d'Ali Navidi dans le passé. Il était en charge du déplacement et des besoins des agents qui ont pendant 22 mois torturé psychologiquement les résidents d'Achraf avec plus de 300 haut-parleurs. Haj Ali Navidi avait des relations très étroites avec Sorayya Abdollahi, l'une des principales organisatrices de ces pressions psychologiques sur les habitants du camp.
Dans sa déclaration du 14 mai 2010, le secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne, a révélé que Haj Ali Navidi avec d'autres agents tels que Mostafa Mir-Mohammadi et Massoud Khodabandeh, a voulu contraindre à revenir en Iran ceux qui avaient quitté Achraf et se trouvaient à l'Hôtel Mohajer en les intimidant et en les incitant à se mettre au service du Vevak (le ministère du Renseignements des mollahs).
Le communiqué du 10 mai 2011 précise que Haj Ali Navidi a recruté un certain nombre de mercenaires irakiens et d’agents associés au régime pour les amener à Achraf, le 6 mai 2011, afin de soutenir le massacre des résidents d'Achraf commis le 8 avril de la même année. Ces individus se sont rendus le 8 mai à l'ambassade d’Iran, pour recevoir leurs rémunérations des mains de Navidi.
Dans son communiqué du 18 février 2011, le CNRI dévoile que « les forces irakiennes ont mis en place la veille deux nouvelles tours dans le flanc sud et est d'Achraf pour installer d'autres haut-parleurs et d'intensifier la torture psychologique contre les résidents du camp. Ces mesures ont été organisées par Ali Navidi et Nasseri à l'ambassade du régime, et par Jabbar Ma'mouri et Nafe 'Issa, deux agents de la Force Qods, sur le terrain. A la fin de ce spectacle ridicule, le message de Danaïfar, l'ambassadeur du régime en Irak, a été lu demandant le départ de l'OMPI d'Achraf ».
La Commission de sécurité et de lutte contre le terrorisme, du CNRI, appelle tous les organes de défense des droits de l'homme et de liberté d’expression ainsi que les partis politiques irakiens et des patriotes irakiens  à condamner ces mesures répressives de l'ambassade du régime des mollahs contre les journalistes et écrivains irakiens et contre la liberté d'expression dans ce pays.

Commission de sécurité et de lutte contre le terrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 août 2013

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