Lettre des Achrafiens aux autorités américaines et onusiennes et aux organisations des droits humains
Parallèlement à la coupure de l’eau et de l’électricité au camp d’Achraf, les forces irakiennes volent des pièces et des équipements du système de distribution d’eau et les emportent dans leurs véhicules hors d’Achraf (voir photos).
Dans la 3e semaine de coupure d’eau et d’électricité, et du blocus des denrées alimentaires, alors qu’Achraf dispose d’installations modernes, ses habitants sont forcés d’utiliser du bois pour cuisiner et des lampes à pétrole pour s’éclairer.
Dans des lettres au Secrétaire général de l’ONU, au Haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, à Amnesty International, aux ambassadeurs des pays arabes, des pays européen et des Etats-Unis en Irak, et aux membres du Congrès et du Sénat américains ainsi qu’aux membres du Parlement européen, les habitants d’Achraf appellent à mettre fin au blocus de l’eau, de l’électricité, du carburant et des denrées alimentaires. Ils écrivent que les coupures “ont déjà des conséquences en termes humains sur les habitants. Jusqu’à présent, huit personnes sont déshydratées en raison de la terrible chaleur et du manque d’électricité empêchant d’utiliser l’air conditionné. Les gens qui souffrent de tension artérielle n’ont plus de médicaments qui arrivaient une fois par mois. La livraison mensuelle de nourriture et de médicaments des habitants est arrivée à Achraf le 18 aout 2013, mais les forces irakiennes ont renvoyé le camion en menaçant le chauffeur. »
La lettre poursuit : « Les autorités irakiennes (...) prétendent que la coupure d’électricité est un problème général qui concerne tous les habitants de Diyala et que la coupure de l’eau découle du problème de l’électricité alors que ce n’est absolument pas un problème technique et que c’est le fait d’officiers de l’armée et du renseignement.
« Couper l’eau et l’électricité, la nourriture et les médicaments de réfugiés, sous la protection du droit international, officiellement reconnus comme demandeurs d’asile et personnes relevant de la compétence du HCR dans de nombreuses déclarations (…) et protégés par la 4e convention de Genève est en tout point un crime de guerre et un crime contre l’humanité. Les auteurs de ces crimes doivent êtres poursuivis et punis »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 aout 2013
Le 24 aout 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire