Liberty – N° 46
Malgré trois attaques à la roquette sur Liberty, dont la première remonte à six mois et dix jours, le gouvernement irakien empêche toujours la fourniture du minimum d’équipement de sécurité dans le camp. Ces attaques ont fait 10 morts et 170 blessés.
Les habitants et leurs représentants ont fait part de ces moyens en 7 points dans des centaines de lettres, de rencontres et de contacts au gouvernement irakien, américain, à l’Union européenne et à l’ONU. il s’agit de ramener les 17.500 murs en T de protection des baraquements, le transfert d’Achraf à Liberty des casques et des gilets de protection et d’un minimum d’équipements médicaux, la permission de construire à Liberty, étendre la superficie de ce camp, mettre des toits de deux couches d’épaisseur sur les baraquements, et laisser entrer des abris individuels de 2mX2m.
Jusqu’à présent, le gouvernement irakien n’a accepté aucune de ces demandes. A propos des murs en T, non seulement, pas un seul n’a été transféré à l’intérieur du camp, mais depuis le 22 juin 2013, soit une semaine après la troisième attaque, ces murs qui avaient été entassés hors des murs de Liberty ont été transportés hors du secteur où est situé Liberty ; 1345 murs en T ont ainsi été déménagés. L’entrée de petits abris qui avaient reçu l’aval du représentant du gouvernement irakien en présence de la MANUI et du HCR, est suspendue depuis le 2 aout.
Le gouvernement irakien empêche aussi l’entrée de sacs de sable, de pelles et de pioches pour creuser les abris et bloque à l’entrée du camp les sacs de sable achetés par les habitants. Après de multiples pourparlers avec l’ONU et le gouvernement irakien, sur les 200 pelles et 200 pioches demandées, les habitants n’ont obtenu que 20 pelles.
La réunion de la direction du camp, pour résoudre les problèmes de sécurité et les besoins des habitants et qui est prévue tous les mardis, n’a pas eu lieu depuis trois semaines en raison de l’absence du représentant du gouvernement irakien.
Les forces irakiennes s’opposent aussi à l’entrée de matériel de logistique et de réparation comme des pneus ou des batteries pour les véhicules et renvoient de nombreuses marchandises achetées par les habitants.
Le mollah Moslehi, ministre du Renseignement d’Ahmadinejad, lors de son voyage en Irak en avril, avait écrit dans son rapport à Khamenei, que Maliki et son conseiller Falah Fayaz lui avait assuré qu’ils s’opposeraient au retour des murs en T, de l’extension de la superficie et de la construction et de l’entrée de sacs de sable.
Outre les attaques directes sur Liberty, les baraquements ne cessent de trembler en raison des explosions permanentes dans le secteur de Liberty. Le 18 aout, il est devenu évident que Liberty, contrairement aux mensonges de Kobler est un secteur dangereux. Ces six dernières années, il a été bombardé 25 fois et le transfert des Achrafiens dans ce camp est une violation des règlements du HCR. Les règlements internationaux ne permettent même pas la construction d’une prison dans un lieu aussi vulnérable.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus de gouvernement américain et l’ONU, responsables directs de la sécurité des habitants de Liberty, à convaincre le gouvernement irakien de ramener d’urgence tous les habitants à Achraf et à leur fournir un minimum d’équipement de sécurité à Liberty pour empêcher une autre catastrophe humanitaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 aout 2013
Le 18 aout 2013
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