Pages

dimanche 8 septembre 2013

Appel de Maryam Radjavi à l'ONU et aux Eats-Unis lors de l'hommage aux victimes du massacre d'Achraf

                       
Cérémonie en hommage aux martyrs du massacre d’Achraf et appel de Maryam Radjavi aux USA et au Conseil de sécurité de l’ONU à :
- Une intervention urgente pour la libération et le retour des 7 otages
- Le déploiement des casques bleus à Achraf et Liberty
- Une enquête indépendante pour empêcher un autre crime contre l’humanité
Dans une cérémonie le 6 septembre en hommage aux martyrs du massacre à Achraf  (1er septembre) Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a appelé les USA, le secrétaire général de l’ONU et le Conseil de sécurité à intervenir de toute urgence pour la libération rapide des sept Achrafiens pris en otages par les forces irakiennes. Elle a mis en avant que ce crime démontre la vérité sur laquelle insiste la Résistance iranienne depuis 2008, comme quoi les forces irakiennes ne sont pas qualifiées pour protéger les Achrafiens. C’est à cause de cela et pour empêcher la répétition d’un carnage et d’un crime contre l’humanité et pour garantir un minium de sécurité des habitants d’Achraf et de Liberty, qu’il est nécessaire que des casques bleus soient déployés à Achraf et Liberty.
La formation d’une mission d’enquête internationale, a ajouté Mme Radjavi, et l’ouverture d’investigations impartiales et détaillées sur le massacre du 1er septembre est un pas nécessaire pour empêcher la répétition d’un crime contre l’humanité à Achraf et Liberty. Si les USA et l’ONU avaient mené cette enquête après les massacres de juillet 2009 et d’avril 2011, aujourd’hui les criminels y réfléchiraient à deux fois pour commettre une telle boucherie et le prix en serait bien plus élevé.
Trois attaques à la roquette sur Liberty en sept mois ne laissent aucun doute sur l’absence de sécurité de ses habitants. Liberty est à tout moment menacé d’une pluie de roquettes. Il est urgent d’agir pour lui assurer une sécurité en ramenant les murs de protection en T, en transférant les casques, les gilets pare-balles et les équipements médicaux et en augmentant la surface du camp.
Maryam Radjavi a rappelé à l’adresse du gouvernement américain, de l’UE et de l’ONU, qu’en raison de l’absence de réaction urgente face au massacre et les exécutions collectives et extrajudiciaires, rester passif et fermer les yeux sur cette boucherie ne fait qu’encourager ses responsables et ses auteurs. Cette passivité intervient, a-t-elle regretté, alors que les 52 martyrs et les 7 otages d’Achraf sont tous des personnes protégées en vertu de la 4e convention de Genève, et reconnus par le HCR comme des demandeurs d’asile et des personnes relevant de sa compétence.
Ces 52 personnes assassinées le 1er septembre faisaient partie des 100 Achrafiens qui, selon un accord quadripartite signé entre les habitants d’Achraf, le gouvernement américain, l’ONU et le pouvoir irakien, sont restés à Achraf pour garder les biens. Mme Radjavi a ajouté : A cause de l’ampleur des crises dans le pays et sur le plan international, le régime moribond du guide suprême en Iran et son gouvernement vassal en Irak avaient besoin, plus que jamais, de cette attaque meurtrière et en guettaient le moment. Ils en avaient préparé le plan et s’il n’y avait pas de réactions internationales suffisantes, ils mettraient en œuvre leurs intentions funestes.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de familles des martyrs de ce massacre, d’Iraniens et de partisans de la Résistance, de personnalités françaises, américaines et d’autres pays, notamment Jean-Pierre Béquet le maire d’Auvers-sur-Oise et conseiller général du Val d’Oise, Anissa Boumediene ancienne Première dame d’Algérie, Mgr Jacques Gaillot, Yves Bonnet, préfet honoraire et ancien directeur de la DST, Pierre Bercis président des Nouveaux Droits de l’homme, Renée Le Mignot  co-présidente du MRAP, Sebti Toufiq ,  secrétaire général  de CFCM  les colonels américains Leo MacCloskey, Tom Cantwell et Barry Johnston qui ont assuré la sécurité d’Achraf, y ont pris la parole.


Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 septembre 2013

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire