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jeudi 26 septembre 2013

L’enquête honteuse du pouvoir irakien sur le massacre d’Achraf vise à tromper la communauté internationale, à laver le sang des mains de Maliki et à préparer d’autres carnages


Massacre à Achraf – N°65
La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU et la Haut-commissaire aux droits de l’homme à mener une enquête sur le massacre du 1er septembre. Elle appelle aussi les USA à soumettre ce crime à la Cour pénal internationale (CPI) par le biais du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le 25 septembre un groupe de trois individus s’est rendu à Liberty, de la part du général irakien Jamil Chemmari, chef de la police de Diyala qui a dirigé le massacre et les exécutions collectives à Achraf le 1er septembre, pour enquêter sur l’attaque et interroger certains des 42 témoins oculaires de ce crime contre l’humanité, transférés d’Achraf à Liberty. Le groupe était composé du :
• Colonel Abdul-Amir al-Chemmari, adjoint de Jamil Chemmari, lui-même un des auteurs du massacre du 1er septembre.
• Le général Khalis al-Tamimi de la police de Baquba, un des adjoints de Jamil al-Chemmari, également impliqué dans le massacre du 1er septembre.
• Le lieutenant-colonel Omar, chargé des affaires légales à la police de Diyala, qui est allé à Liberty comme interrogateur pour mener la soi-disant enquête.

Alors que nulle part au monde le suspect du crime ne peut jouer le moindre rôle dans une enquête sur le dit crime, le fait que le gouvernement irakien se charge des investigations sur le massacre du 1er septembre – dans lequel ses plus hautes autorités sont impliquées – revient à se moquer de la justice et de l’impartialité et il faut que cela soit fermement rejeté par les USA et l’ONU. L’objectif de cette farce par le pouvoir irakien et ceux qui ont directement trempé dans ce crime, alors que les sept otages d’Achraf n’ont pas été libérés, est de laver les mains tachées de sang de Maliki et de préparer la voie à d’autres carnages.

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