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lundi 23 septembre 2013

Sur ordre de Maliki, les 7 otages d’Achraf ont été déplacés de la prison de l’aéroport de la « sale division » vers un lieu inconnu

                                  
Appel aux USA, à l’ONU et aux instances de défense des droits humains pour la libération des 7 otages
A la suite des révélations sur le lieu de détention des 7 otages d’Achraf et paniqué par la montée des appels dans le monde à leur libération, Maliki a ordonné qu’ils soient déplacés de la prison de l’aéroport vers un autre lieu.
Le 22 septembre, les forces de la « sale division » (divisons dorée de Maliki ainsi surnommée en raison de sa cruauté) ont transféré les otages de cette prison vers un lieu indéterminé.
Fallah Fayaz, conseiller à la sécurité nationale de Maliki, a ordonné de continuer à torturer les otages dans la nouvelle prison pour leur extorquer toutes leurs informations et leur arracher de faux aveux avant de les livrer au fascisme religieux au pouvoir en Iran.
Tahar Boumedra, responsable du dossier d’Achraf et directeur du bureau des droits de l’homme de la MANUI de 2009 à 2012, a déclaré dans un témoignage au siège de l’ONU à Genève le 19 septembre : « Il est impossible que la MANUI et l’ambassade américaine ne sachent pas où se trouvent les otages (...) Quand les 36 otages en 2011 ont été emmenés d’Al Khalis, ils ont disparu et je les ai suivi là où ils sont allés. Ils étaient à Bagdad dans la zone verte, à 50 mètres du siège de la MANUI et aussi à 50 m de la présidence irakienne, dans un bâtiment qui portait le nom de "Haut conseil de l’Education nationale" et l’Education nationale était utilisée comme une prison secrète. Ils les gardaient là. Je suis allé les voir en présence d’officiers de la sécurité irakienne. Je leur ai dit qu’ils étaient désormais mes voisins et que je viendrais les voir tous les jours. Le jour suivant je suis allé les voir. On les avait déplacés. »
Le HCR a souligné que ces sept personnes sont en Irak (13 septembre) et la baronne Ashton dans sa lettre du 19 septembre écrit que ces personnes sont près de Bagdad et en danger d’être déportées.
La Résistance iranienne demande l’intervention urgente du gouvernement américain et de l’ONU qui ont une responsabilité directe dans la santé et la sécurité des otages. Ils ont tous le statut de personnes protégées par la 4e convention de Genève, de demandeurs d’asile relevant de la compétence du HCR et bénéficiant de la protection internationale. L’absence d’action va permettre au gouvernement irakien de déporter les otages en Iran pour les livrer au fascisme religieux.
La Résistance iranienne appelle aussi l’ensemble des instances et des organes de défense des droits de l’homme à rejoindre la campagne pour la libération des otages.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 23 septembre 2013

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