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jeudi 31 octobre 2013

Résultat du simulacre d’enquête sur le massacre d’Achraf par le pouvoir irakien (urgent)

                              
 
 Sur le dossier que Maliki va emporter à Washington pour tromper les autorités américaines
 
CNRI - Dans un scénario grotesque dicté par Ghassem Soleimani, commandant de la Force terroriste Qods les résultats de l’enquête du pouvoir irakien sur le massacre et les exécutions collectives à Achraf le 1er septembre sont les suivants et forment un dossier que Maliki et son conseiller à la sécurité nationale vont emporter à Washington pour y tromper les autorités américaines.
 
Selon ce scénario scandaleux et grotesque, le massacre et les exécutions collectives, comme le régime des mollahs l’avait conseillé au pouvoir irakien, sont présentés comme un règlement de compte interne dont les cerveaux sont les 7 otages qui ont disparus et les auteurs les 42 survivants d’Achraf. 
 
La Résistance iranienne a obtenu le document de ce scénario stupide depuis l’intérieur du régime iranien et peut le produire devant tout tribunal international et pour toute enquête indépendante et impartiale. 
 
Le juge Ted Poe, membre de la chambre des Représentant des Etats-Unis, rappelle dans le site Hill le 29 octobre les cinq attaques de l’année 2009 à aujourd’hui du gouvernement irakien contre Achraf et Liberty qui ont fait 113 tués. 
 
« Le département d’Etat a condamné cette attaque (du 1 septembre 2013) et a demandé au gouvernement irakien d’ouvrir une enquête à ce propos. Vu l’historique des attaques précédentes et des circonstances de la dernière attaque, cela revient à demander à Al Capone de diriger l’administration fiscale. »
 
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 octobre 2013 

Appel des intellectuels et personnalités françaises pour la libération des sept otages dont six femmes en Irak

    
Profitant de l'attention internationale focalisée avec raison sur le carnage en Syrie, la dictature religieuse en Iran a commis, le 1er septembre dernier, un crime terrible contre ses opposants. Les forces irakiennes, inféodées à l'Iran, ont attaqué le camp d'Achraf en Irak, massacrant 52 personnes, achevant les blessés et tuant le personnel médical au dispensaire du camp et prenant sept otages, dont six femmes. 
 Les nombreuses réactions du gouvernement iranien se réjouissant de cette attaque, notamment les communiqués des gardiens de la révolution qui s’en félicitent, confirment le rôle de Téhéran dans la préparation de ce crime contre l’humanité.
Les habitants d'Achraf et du camp Liberty en Irak, sans armes et sans défense, sont membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran, dotés du statut de personnes protégées en vertu de la 4ème convention de Genève. Les États-Unis et l’ONU, avaient pris l'engagement formel d'assurer leur sécurité.
Nous mettons en garde contre les dangers qui menacent les quelque 3000 réfugiés au camp Liberty, près de Bagdad, où se trouvent désormais tous les Achrafiens. La communauté internationale doit se montrer ferme, ne pas permettre la répétition de ces crimes et se mobiliser pour libérer les sept otages menacés d’envoi forcé vers l’Iran où leurs vies sont en danger.
La France doit prendre d'urgence la tête d'une initiative pour la sécurité des habitants en demandant :
la libération immédiate des sept otages enlevés à Achraf et qui sont détenus par les forces irakiennes
une mission d’enquête internationale et impartiale sur la tuerie du 1er septembre
la présence 24h/24 d’observateurs de l’ONU protégés par des casques bleus au camp de Liberty où ont été transférés tous les habitants d’Achraf.  
l’intervention de l'ONU, l'UE et des USA pour répondre aux demandes de sécurité des habitants, notamment avec l'installation de murs de protection à Liberty et le transfert des équipements nécessaires, notamment médicaux.
Le silence et l’inaction seraient une invitation à d’autres massacres.
Robert Badinter (ancien garde des seaux ministre de la justice), 
Elisabeth Badinter (philosophe), 
Patrick Baudouin (avocat président honoraire de FIDH), 
Pierre Bercis (président des Nouveaux droits de l’Homme), 
José Bové, 
Ingrid Betancourt, 
Yves Bonnet (préfet honoraire, auteur), 
William Bourdon (avocat), 
Edith Cresson (ancien Premier Ministre), 
Sorj Chalandon (auteur), 
François Colcombet (magistrat), 
Bernard Dartevel (avocat), 
Régine Deforges (écrivain), 
Aude de Thuin (fondatrice du Women’s Forum), 
Philippe Douste-Blazy (ancien ministre des affaires étrangères), 
Odile Favrat (co-présidente de FASTI), 
Bétoul Fekkar-Lambiotte (écrivain), 
Mgr. Jacques Gaillot
André Glucksmann (philosophe), 
Elisabeth Helfer-Aubrac (enseignantes-officier des Palmes académiques), 
Renaud Helfer-Aubrac, 
Marek Halter (écrivain), 
Françoise Héritier (professeur Honoraire au collège de France), 
Michel Joli (Sec. Gen. France Liberté), 
Bernard Kouchner (ancien ministre des affaires étrangères), 
Henri Leclerc (Président honoraire du LDH), 
Renée Le Mignot (co-présidente du MRAP), 
Andrée Michel (Sociologue), 
Gilbert Mitterrand (Prés. France Liberté),  
Gilles Perrault (écrivain), 
Emmanuel Poilâne (directeur de la fondation Danielle Mitterrand-France Liberté), 
Alain Vivien (ancien ministre),
Jean Ziegler (écrivain)

Iran: Six sénateurs américains à Barak Obama : l’attaque contre Achraf est condamnable

                                  
 Alors que le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, sera prochainement reçu à la Maison-Blanche, six membres éminents du Sénat des Etats-Unis ont écrit le 29 octobre au président américain Obama, pour qualifier l’attaque contre les habitants du camp d’Achraf de « condamnable et contraire aux engagements de l’Irak à les protéger».
 
Cette lettre est signée par les sénateurs : 
- John McCain, membre éminent de la commission des Affaires Etrangères et de la commission des Forces Armées
- Carl Levin, président de la commission des Forces Armées 
- James M. Inhofe, vice-président de la commission des Forces Armées
- Robert Menendez, président de la commission des Affaires Etrangères
Bob Corker, vice-président de la commission des Affaires Etrangères
Lindsey Graham, membre éminent de la commission des Forces Armées et de la Commission du Budget
 
 
Les sénateurs se disent « profondément préoccupés par la détérioration de la situation en Irak », précisant que « d’après tous les indicateurs, la situation sécuritaire en Irak s’est considérablement aggravée ces deux dernières années. » 
 
« Par sa mauvaise gestion des affaires politiques en Irak, le Premier ministre Maliki contribue à la récente flambée de violence. En poursuivant une politique trop souvent sectaire et autoritaire, le Premier ministre Maliki et ses alliés ont privé les sunnites irakiens de leurs droits, ont marginalisé les Kurdes irakiens, et ont déçu les chiites irakiens qui prônent une vision démocratique, inclusive et pluraliste pour leur pays » ont affirmé les sénateurs.
 
La lettre des sénateurs américains à Obama poursuit : « Nous vous invitons à dire clairement au Premier ministre Maliki que l’ampleur de l'influence néfaste de l'Iran sur le gouvernement irakien est un grave problème dans nos relations bilatérales, en particulier pour le Congrès. Les rapports publiés montrent que le régime iranien utilise l'espace aérien irakien pour transporter ses aides militaires vers la Syrie afin de soutenir Assad et ses forces. En outre, les attaques contre les habitants du camp d'Achraf en Irak sont condamnables, en particulier parce que le gouvernement irakien a promis de protéger ces personnes. Le Premier ministre Maliki doit comprendre que ce type d’action doit cesser. Ces actions compliquent la tâche pour les amis de l'Irak aux Etats-Unis qui souhaitent obtenir le soutien de l’opinion publique et du Congrès afin de renforcer notre partenariat stratégique avec l’Irak. Par ailleurs, ces actions fragilisent la position de l'Irak en tant que membre responsable de la communauté internationale. »

mercredi 30 octobre 2013

60e jour de grève de la faim des opposants iraniens dans six pays

 Aujourd’hui, la grève de la faim des habitants du camp Liberty et des Iraniens à Genève, Berlin, Londres, Ottawa et Melbourne entre dans son 60e jour. Demain elle entamera son 3e mois. La libération des sept Achrafiens pris en otage par les forces irakiennes est leur principale revendication.  
 
Un médecin du camp Liberty, chargé de surveiller la santé des grévistes au jour le jour a écrit dans une lettre à la Haut commissaire des droits humains de l’ONU :  
 
« La plupart des hommes et des femmes en grève de la faim ont perdu 20% de leur poids (…) Ils souffrent d’insomnie, de maux de tête, de vertiges, de troubles de la vue et de l’ouïe, de perte musculaire, de douleurs osseuses et articulaires, de manque de concentration.
 
« Je peux vous mentionner divers cas (…) leur vie est sérieusement en danger. Cette question concerne plus spécialement les femmes en grève de la faim. »
 
Il a ajouté que les habitants de Liberty sont « sur le point d’être victimes d’une catastrophe humanitaire, qui se déroule sous les yeux de la communauté internationale. Il est donc nécessaire que vous preniez des actions urgentes pour empêcher cette catastrophe. »
 
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne  
Le 30 octobre 2013

Maryam Radjavi invitée par le Comité Parlementaire pour un Iran Démocratique à un colloque à l’Assemblée Nationale sur la situation en Iran

 
Le Comité parlementaire pour en Iran démocratique (CPID), composé de plusieurs dizaines de députés de tous les groupes politiques de l’Assemblée nationale, a organisé le mardi 29 octobre un colloque à la Salle Victor Hugo sur la situation en Iran, trois mois après l’investiture du nouveau président à la tête du pays, le sort des opposants iraniens du camp Liberty en Irak, dont une centaine restés à Achraf ont été la cible d’un massacre le 1er septembre dernier.
 
L’invitée d’honneur, la Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Mme Maryam Radjavi a présenté son analyse de la situation. Une délégation du Sénat menée par M. le sénateur Jean-Pierre Michel, président du Comité français pour un Iran démocratique (CFID), a pris part aux débats.
 
Mme Radjavi a déclaré : « L’objectif du pouvoir est d’alléger les sanctions internationales qui viennent aggraver sa situation, sans pour autant renoncer à la bombe. Malgré les gestes d’ouverture dans la forme, rien n’a changé dans le fond. Khamenei tente de se servir des mises en scène trompeuses de Rohani pour avancer sa stratégie. »

mardi 29 octobre 2013

Critical conditions of camp Liberty Hunger strikers on Day 54

The second month of camp Liberty hunger strike is coming to a close. US and UN still haven't broken their silence. The health conditions of hunger strikers are becoming critical at an accelerating rate, but they insist on continuing their hunger strike until their demands are met.

Amnesty International: Lives of two death row inmates from Kurdish minority at risk amid surge in executions | mojahedin.org |


Amnesty International, 28 October 2013

Two death row prisoners from Iran’s Kurdish minority are at imminent risk of being executed after the Iranian authorities carried out 20 death sentences over the weekend, Amnesty International warned today.

'This surge in executions shows that behind words and promises, the Iranian authorities continue to rely on state-sponsored killing, sparking fears that Zaniar Moradi and Loghman Moradi, two Kurdish minority prisoners on death row, could be next,' said Hassiba Hadj Sahraoui, Middle East and North Africa Deputy Director at Amnesty International.

'These and all other executions must be halted immediately. While the Iranian authorities have a responsibility to bring those suspected of criminal offences to justice, the death penalty should never be used, as it is the ultimate cruel, inhuman and degrading punishment.'

Iranian prisoners are routinely sentenced to death after unfair trials, and despite allegations of torture being used to extract 'confessions' in pre-trial detention.

lundi 28 octobre 2013

La chanteuse iranienne Nosrate a perdu son frère Amir dans le massacre d'Achraf


L'Achrafienne condamne le silence du monde sur le massacre du 1er septembre
 Je chante dans la Résistance iranienne depuis plus d'une dizaine d’année. L’art rythme ma vie depuis mon enfance, et dans la Résistance, c’est avec mes chansons que je contribue à la lutte pour la liberté et la démocratie dans mon pays, l'Iran. Je suis fière d'avoir participé à tant de concerts et de cérémonies à la Cité d'Achraf, d’y avoir chanté la souffrance de mon peuple et son combat pour la liberté.

J’ai habité Achraf pendant plus de dix ans avant d’être transférée de force au camp Liberty à Bagdad avec plus de 3000 autres Achrafiens l'an dernier. Une centaine y est restée pour négocier la vente de nos biens. Mon frère, Amir Nazari, en était.

Le 1er septembre, quand j'ai appris l'attaque des forces irakiennes sur Achraf, j'ai été choquée et inquiète. Achraf est un symbole de liberté, de paix et de résistance. Peut-être est-ce pourquoi le premier ministre irakien Nouri al-Maliki et les mollahs au pouvoir en Iran ne peuvent le supporter, et ont décidé de se débarrasser des habitants sans défense restés à Achraf.

Le temps a semblé s’arrêter quand cet horrible incident a éclaté. Chaque nouvelle mise à jour à la télévision rendait la situation de plus en plus intolérable. Les forces irakiennes ont tué au total 52 personnes et en ont enlevé sept autres : six femmes et un homme. Un par un, les visages des victimes sont apparus sur les écrans, et l’une d’entre eux était celui d’Amir.

La nouvelle de sa mort m'a bouleversée. Mon cœur a sombré dans le chagrin, sachant que je ne reverrai plus jamais mon frère adoré. Mais mon cœur s’est également rempli de fureur et de rage, parce que les États-Unis et les Nations Unies avaient promis de le protéger exactement contre ce destin funeste.

Ils ont totalement échoué à remplir leurs promesses. L'image de sa mort, une balle dans la tête, tirée par derrière, menotté, restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Le jour du massacre du 1er septembre, j'ai trouvé un nouvel objectif : élever ma voix contre cette injustice et contre l'enlèvement de six de me sœurs et d’un de mes frères de combat. J'ai décidé d'entamer une grève de la faim, brandissant la douleur de la faim comme un moyen ultime de faire entendre ma voix, pour attirer l'attention sur le sort des sept otages et des habitants du camp Liberty.

La vie des otages est en grave danger. Ces 51 derniers jours, ils ont été soumis à la torture et à des interrogatoires violents par les sauvages de Maliki et du régime iranien. Maliki tente de garder cette affaire secrète, afin de les tuer ou de les déporter en Iran, où ils seront encore torturés et finalement exécutés.

Et pendant tout ce temps, les États-Unis et l'ONU – qui sont directement responsables de la vie et la sécurité de ces sept personnes – ont gardé le silence et n'ont rien fait pour les sauver. Leur inaction ne m'a pas laissé d'autre choix que d’opter pour une grève de la faim.

Enfin, j'ai juste quelques questions à poser au président Obama et à l'ONU - des questions qui me préoccupent depuis des semaines.

Le cinquième massacre des Achrafiens n’a-t-il pas suffit à vous prouver que l'intention de Maliki n'est pas de nous protéger mais de nous anéantir, afin de satisfaire le régime iranien ? Les photos de 52 innocents, menottés et abattus d'une balle dans la tête alors qu'ils avaient en poche une carte d'identité de « personne protégée », ne sont-elles pas suffisantes pour vous convaincre de ne plus croire aux mensonges flagrants de Maliki?

Messieurs le Président Obama et le Secrétaire général Ban Ki-moon, je vous demande de forcer Maliki à mettre fin à ses crimes, et à libérer les sept otages immédiatement. Leurs vies ainsi que celles des grévistes de la faim au camp Liberty et à l'étranger, sont entre vos mains.

Soyez fidèles aux promesses faites aux Achrafiens ! Ne tournez pas le dos aux principes des droits humains ! L'Histoire vous jugera par vos actes. Faites le bon choix tant qu'il est encore temps.
http://www.youtube.com/watch?v=1oVVFWd00vk

Iran : du poison dans la nourriture des prisonniers politiques pour les éliminer


 Dans une mesure inhumaine, le régime iranien a versé du poison dans la nourriture des détenus politiques de la prison de Gohardacht, en banlieue de Téhéran, pour les éliminer dans le plus grand secret.
Après le refus de manger des repas empoisonnés, le prisonnier politique Machallah Haeri, 64 ans, père de deux Moudjahidines du peuple à Liberty, a été privé des médicaments dont il besoin. Or il souffre de diverses maladies, notamment d’une grave affection cardiaque, en raison des tortures sauvages qu’il a subies et des conditions calamiteuses de détention. Il a fait jusqu’à présent deux infarctus. Il est actuellement dans un état grave, incapable de se déplacer ni même de parler.

Khodabakhchi, l’adjoint du procureur général, en réponse aux protestations des familles des prisonniers politiques, a rétorqué : « il n’est pas prévu qu’on les exécute tous, on en exécute certains. D’autres finissent comme Dogmetchi et d’autres encore meurent à petit feu comme ceux-là. »

Mohsen Dogmetchi, âgé alors de 53 ans, était un négociant réputé et aimé du Bazar de Téhéran, emprisonné en raison de la présence de sa fille au camp d’Achraf et de l’aide qu’il apportait aux familles des prisonniers politiques. Il avait été totalement privé de soin malgré son cancer, et au bout de neuf années de réclusion et de torture, il s’était éteint dans des douleurs intolérables en avril 2011.

Par ailleurs l’eau chaude est coupée dans la prison, bien que la saison froide ait commencée, ce qui accentue la pression sur les prisonniers et met leur santé en danger.


dimanche 27 octobre 2013

Iran : 16 pendaisons sans jugement à Zahedan


CNRI - A l'aube du 26 octobre, un groupe de seize prisonniers politiques a été pendu à la prison centrale de Zahedan. Des représailles à une attaque où14 gardes-frontière avaient été tués la veille, a annoncé un responsable judiciaire local, cité par l'agence officielle Tasnime. « Seize rebelles liés aux groupes hostiles du régime ont été pendus ce matin à la prison de Zahedan (chef lieu du Sistan-Balouchistan) en réponse à la mort des garde-frontières à Saravan », a déclaré Mohammad Marzieh, procureur général de la province, cité par l'agence Fars.

« Nous les avions prévenus que s'ils passaient aux actes, ils recevraient immanquablement une réponse, et les exécutions de ce matin en sont une», a-t-il ajouté.

Les exécutions collectives et expéditives de Zahedan ce matin ont été motivées par la vengeance et décidées sans aucun procès.

Ce crime intervient alors qu'Ali Abdollahi, un responsable du ministère de l'Intérieur, a déclaré samedi aux médias iraniens sur l'attaque du 25 octobre : "Aucun groupe n'a encore revendiqué la responsabilité de l'attaque de vendredi soir."

Ce crime des mollahs rappelle les méthodes de la Gestapo à l'encontre des résistants et de la population.

Iran : Appel de prisonniers politiques courageux en faveur les grévistes de la faim dans six pays


CNRI - Dans un acte d'un extrême courage, des prisonniers politiques iraniens ont déclaré, dans un message depuis la prison, leur soutien aux grévistes de la faim iraniens à Liberty (en Irak), à Berlin, Genève, Londres, Melbourne et Ottawa qui demandent la libération des sept otages d'Achraf. 
Le 1er septembre dernier, 52 personnes ont été tuées et sept autres prises en otage à Achraf par les forces du premier ministre irakien inféodé à l'Iran.

Dans une lettre adressée aux grévistes de la faim à Liberty, le prisonnier politique Ali Moezi écrit depuis la prison de Karadj (près de Téhéran ) : " Inspiré par votre résistance, nous les prisonniers politiques et un grand nombre de vos sympathisants en Iran, sommes amenés à resserrer les rangs, à nous rassembler, à nous raviver et à nous multiplier."

Ce message a été publié le 25 octobre sur le site des "militants des droits de l'homme et de la démocratie en Iran".

Ali Moezi a deux filles, Rorough et Hejrat, au camp Liberty. 

"Devant votre grève de la faim qui se déroule dans des conditions éprouvantes, devant votre résilience et votre volonté inébranlable, que pouvons nous faire si ce n’est nous incliner", a ajouté cet homme courageux. 

Appel de Maryam Radjavi à condamner l’exécution collective et arbitraire de 16 prisonniers politique en Iran


Selon le régime, ces exécutions sont politiques. Il s’agit d’un crime manifeste contre l’humanité

A l’aube de ce 26 octobre, seize prisonniers politiques ont été exécutés collectivement dans la prison de Zahedan sur ordre du guide suprême des mollahs dans le but de créer un climat de terreur dans la population excédée de la province du Sistan-Balouchistan. Les médias officiels ont diffusé les photos des dépouilles de ces victimes pendus sans pitié à des grues.

Les condamnés qui se trouvaient depuis quelques temps en prison, selon les déclarations de Mohammad Marzieh, procureur général de Zahedan, « ont été pendus en représailles de la mort de plusieurs pasdaran. » Il a ajouté : « Ces individus ont été exécutés en réponse à la mort des garde-frontières à Saravan. Ils étaient liés au groupuscule Jeich al-Adl, à des éléments et d’autres groupes hostiles et ce n’est qu’une des réponses à l’incident d’hier soir. » (Agence Tasnime de la Force Qods des gardiens de la révolution). Selon les médias officiels dans l’attaque la nuit dernière d’un poste des forces de sécurité dans la ville de Saravan, 17 pasdaran ont été tués.

Or, quelques heures auparavant, des responsables du régime avaient annoncé que personne n’avait encore revendiqué l’attaque. Hedayatollah Mir-Moradzadeh a déclaré au parlement du régime à l’agence Tasnime que l’on ne savait pas « à quel groupe appartiennent les auteurs, il n’y a pas encore de renseignements précis sur cet incident et aucun groupe ne l’a encore revendiqué. »  Quelques heures après, il a ajouté : « le gouverneur de Saravan a annoncé que le groupe Jeich al-Adl est responsable de cet incident mais que jusqu’à présent, cette nouvelle n’a pas été confirmée. » (Agence Tasnime du 26 octobre) 

Ali Abdollahi, responsable de la sécurité au ministère de l’Intérieur, a lui aussi noté que « jusqu’à présent aucun groupe n’a revendiqué l’incident et nous faisons une évaluation de la situation. Le conseil suprême de la sécurité du pays se réunira dimanche pour étudier ce problème. » Agence Isna, 26 octobre)

Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, appelle la communauté internationale à condamner fermement ces exécutions arbitraires et collectives de ce matin qui sont, selon les dirigeants politiques et juridiques du régime, politiquement motivées et en guise représailles contre la population de la province et en vue de créer un climat de terreur. Ces exécutions sont un exemple manifeste de crime contre l’humanité. 

Elle a ajouté que le silence et l’inaction devant la multiplication des exécutions en Iran qui se montent depuis la présidentielle des mollahs à 270, est une aide à ce régime barbare pour qu’ils poursuivent et accentue ces crimes contre l’humanité. Elle a demandé la saisine du Conseil de sécurité de l’ONU afin de faire traduire en justice les dirigeants du régime pour crimes contre l’humanité.

Mme Radjavi a appelé la population en Iran, en particulier les jeunes et les habitants du Sistan-Balouchistan, à faire preuve de solidarité et de compassion avec les familles des exécutés.

Le dernier rapport de l’ONU paru le 23 octobre sur les violations des droits humains en Iran souligne que 724 exécutions ont eu lieu entre janvier 2012 et juin 2013. Il ajoute que la situation en Iran reste préoccupante et qu’il n’y a pas de signe d’amélioration.  A la suite de la publication de ce rapport, la faction de Rohani a mis de côté son slogan de « modération » et d’ « engagement » pour fustiger le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Rohani a affirmé que « désigner un rapporteur spécial des droits de l’Homme pour l’Iran est une insulte à la grande nation iranienne (lire la dictature religieuse) » et que le régime « ne lui accorde pas de reconnaissance officielle (...) Le mécanisme de désignation d’un rapporteur est totalement politique et le résultat d’un processus sélectionné par des pays particuliers au Conseil des droits de l’homme. Par conséquent, le rapport est politiquement motivé et aborde la situation des droits de l’homme en Iran de manière tout à fait déloyale. » 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 octobre 2013

samedi 26 octobre 2013

Iran: Kurdish political prisoner hanged


NCRI - The Iranian regime's henchmen hanged a Kurdish political prisoner at midnight on Friday in a prison in the western city of Orumieh.
Mr Habibollah Golparipour, 29, had been transferred to an unknown location since Friday morning.
Golparipour had been arrested in 2009 in the city of Mahabad. He had been accused of membership in a Kurdish group and "acting against the national security" of the Iranian regime.
The number of those executed since the beginning of 2013 has reached to over 490. Over 250 including at least 13 women, executed after regime’s sham presidential election and Hassan Rouhani taking office.

Iran hangs 16 "rebels" after border clash

                                          

AAP - IRANIAN authorities have hanged 16 "rebels" following overnight clashes in which 14 border guards were killed on the frontier with Pakistan, a judicial official says.
"Sixteen rebels linked to groups hostile to the regime were hanged this morning in the prison of Zahedan in response to the death of border guards in Saravan," Mohammad Marzieh, the attorney general of Sistan-Baluchestan province, was quoted as saying by Fars news agency on Saturday.
Iran's official news agency IRNA said authorities were trying to determine whether the attackers were drug smugglers or armed opposition groups, both of which have occasionally ambushed Iranian troops.
The clashes took place on Friday night in a mountainous region outside Saravan, a town in southeast Iran on the border with Pakistan.
IRNA said five other Iranian guards were wounded in the attack.
Iran lies on a major drug route between Afghanistan and Europe, as well as the Persian Gulf states.
Ethnic Baluch armed groups also operate in the area.

Iran: 17 border guards killed in clashes near Pakistan: Report


 Seventeen members of the Iranian regime's border guards were killed in clashes with "armed bandits" on the country's southeastern boundary with Pakistan overnight, state-run news agency IRNA reported.
The reports gave no more detail on the identity of the armed group.
IRNA quoted an unnamed official saying the fighting took place in Saravan, located in the southeast Sistan-Baluchistan province and the exact number of dead had not been confirmed.
One unnamed source identified the gunmen as “bandits or rebels opposed to the Islamic republic”.

Obstacle à l’hospitalisation de malades de Liberty pour le sixième jour consécutif

                               
Appel aux USA et à l’ONU pour mettre fin au blocus médical de Liberty et pour expulser les assassins de Liberty

CNRI - Le blocage d’hospitalisation de malades de Liberty à Bagdad entre dans sa 6e journée. Cela s’inscrit dans la montée des pressions et des mesures répressives contre les habitants de Liberty ordonnée par Maliki après le massacre, les exécutions collectives et les enlèvements qui ont eu lieu à Achraf le 1er septembre.   Les obstacles sont le fait du commandant Ahmad Khozair, un criminel affilié au comité chargé de la répression des Achrafiens dans les services du premier ministre. Alors que tous les arrangements pour le transport à l’hôpital avaient été faits par la clinique du camp et que le rendez-vous avec les médecins avaient été pris, ce criminel a empêché les ambulances de quitter le camp.

Quelques semaines avant le massacre du 1er septembre à Achraf, Ahmad Khozair et Haydar Azab impliqués dans les précédents massacres, s’étaient rendus à Achraf pour préparer le terrain à la tuerie du 1er septembre. Ils sont depuis revenus à Liberty pour intensifier les pressions.  

Ce blocus médical inhumain vient de prendre de nouvelles dimensions. Ces cinq dernières années, une quinzaine d’habitants d’Achraf et de Liberty sont décédés en raison de l’absence de soins. Depuis le début 2009 et le transfert de la protection d’Achraf au gouvernement irakien, le comité chargé de la répression d’Achraf dans les services du premier ministre, procède à des sabotages systématiques de l’accès des habitants aux soins médicaux ou cause délibérément des retards dans ces soins.  

En soulignant qu’il s’agit là d’un exemple manifeste de crimes contre l’humanité, la Résistance iranienne met en garde contre les conséquences de ce blocus médical et contre la présence de criminels comme Ahmad Khozair à Liberty qui préparent le terrain à un autre massacre. Elle appelle le gouvernement américain et l’ONU à agir immédiatement pour mettre fin à ce siège inhumain et à la présence de ces criminels à Liberty. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 26 octobre 2013 

56e jour de grève de la faim des opposants iraniens dans six pays

                                
CNRI - La grève de la faim des opposants iraniens au camp Liberty en Irak en est à son 56e jour. Les manifestants réclament la libération des sept Achrafiens pris en otage.
La grève de la faim a commencé le 1er septembre, après le massacre perpétré au camp d'Achraf au cours duquel les forces irakiennes, sous le commandement de Nouri al –Maliki, ont tué 52 membres des Moudjahidines du Peuple d'Iran (OMPI) et ont pris sept habitants en otage.
Les grévistes de la faim du camp Liberty, qui ont perdu en moyenne 14 kg, rencontrent de graves problèmes de santé tels que la baisse sévère de la vue et de l'ouïe, des troubles digestifs et du sommeil.
Ils exigent une action internationale pour libérer les sept habitants du camp d'Achraf pris en otage par les forces irakiennes.
Parmi les grévistes de la faim se trouvent de nombreux membres des familles des otages et des victimes du massacre du 1er septembre.
Simultanément à la grève de la faim au camp Liberty, des mouvements similaires ont lieu à Berlin, Genève, Ottawa et Melbourne. Les manifestants réclament également une enquête indépendante sur le massacre commis au camp d'Achraf.

Rapport sur les violations des droits humains en Iran et l’affrontement de Rohani avec l’ONU

                           
Le MAE des mollahs : Désigner un rapporteur est une insulte au régime et ce rapporteur n’est pas impartial

CNRI - A la suite de la publication du Rapport du rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains en Iran qui révèle une partie infime des crimes du fascisme religieux, la faction de Rohani a mis de côté son slogan de « modération » et d’ « engagement » pour fustiger le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE) de Rohani a affirmé que « désigner un rapporteur spécial des droits de l’Homme pour l’Iran est une insulte à la grande nation iranienne (lire la dictature religieuse) » et que le régime « ne lui accorde pas de reconnaissance officielle (...) Le mécanisme de désignation d’un rapporteur est totalement politique et le résultat d’un processus sélectionné par des pays particuliers au Conseil des droits de l’homme. Par conséquent, le rapport est politiquement motivé et aborde la situation des droits de l’homme en Iran de manière tout à fait déloyale. » Or nul n’ignore que les plus graves violateurs des droits humains ont essayé au Conseil des droits de l’homme d’empêcher la nomination d’un rapporteur spécial pour l’Iran. Toutefois l’ampleur des crimes est telle que les efforts du régime et de ses acolytes n’ont pu aboutir.

La porte-parole du régime n’a pas hésité à dire que « des groupes terroristes et partisans de la violence dont les mains sont trempées dans le sang des innocents servent en général de source à ce rapport et c’est pourquoi il n’a aucune crédibilité ni justification juridique ». Or, malgré les demandes répétées de la communauté internationale, la dictature religieuse ne donne pas à M. Ahmed Shaheed ni aux rapporteurs dans le domaine des droits humains de l’ONU l’autorisation d’entrée en Iran.

Le dernier rapport d’Ahmed Shaheed au 3e comité de l’Assemblée générale de l’ONU, publié le 23 octobre met en avant 724 exécutions de janvier 2012 à juin 2013 en Iran. Il précise que la situation des droits humains y demeure préoccupante et il n’y a pas de signe d’amélioration. Il fait aussi référence à la vague d’exécutions, aux discriminations sexuelles, aux violations constantes des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple iranien, pour beaucoup du fait de la loi.

La poursuite et la montée des exécutions et des exactions dont le rapport de l’ONU ne dévoile qu’une partie, comme le montre l’attitude du ministère des Affaires étrangères des mollahs, sont le dénominateur commun de toutes les factions du régime et nécessaires à sa survie.  Il faut renvoyer le dossier des crimes de ce régime devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour faire juger ses dirigeants pour crimes contre l’humanité. Tant que les mollahs seront au pouvoir, les violations des droits humains se poursuivront en Iran. Faire de la propagande pour la modération dans le fascisme religieux, ne vise qu’à tromper la communauté internationale ou à justifier les marchandages et la complaisance avec ce régime barbare.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 octobre 2013 

vendredi 25 octobre 2013

URGENT: 150 eurodéputés appellent à la libération des otages iraniens d’Achraf

                           
CNRI – 150 membres du Parlement européens viennent d’appeler dans une déclaration la baronne Ashton, au président Barroso, au Président van Rompuy et aux États membres de l'UE de prendre des mesures immédiates pour obtenir la libération des sept otages d’Achraf : Libérez les sept otages du Camp Achraf!


Plus de 50 jours se sont écoulés depuis l'attaque criminelle, perpétrée le 1er septembre contre le camp Achraf en Irak, au cours de laquelle 52 réfugiés iraniens sans défense ont été brutalement exécutés par l'armée irakienne et sept autres, dont six femmes, ont été pris en otage.

Le 10 octobre, le Parlement européen a adopté à l'unanimité une résolution sur la situation en Irak qui fait explicitement référence à cette tragédie et appelle à la " libération immédiate et inconditionnelle " des sept otages.

Dans six différents pays, des partisans et des proches des résidents d'Achraf ont entamé une grève de la faim depuis l'attaque. Ces personnes se trouvent à Londres, Genève, Berlin, Ottawa, Melbourne et dans le camp Liberty. Beaucoup d'entre eux sont maintenant entrés dans une phase critique après 8 semaines de refus de s’alimenter. Leur demande est la même que la résolution du Parlement européen : que les otages soient immédiatement libérés et rendus sains et saufs à leurs familles.

Nous demandons à la baronne Ashton, au président Barroso, au Président van Rompuy et aux États membres de l'UE de prendre des mesures immédiates pour obtenir de l’Irak d’honorer cette demande ; toute perte de vie supplémentaire est inacceptable. Nous réitérons également notre appel pour qu’une enquête complète et indépendante soit menée à propos du massacre du 1er septembre et pour que les résultats soient immédiatement rendus publics. L’ONU devrait également envoyer des Casques Bleus pour protéger les 3000 autres habitants, se trouvant au camp Liberty, de toutes nouvelles attaques par les forces irakiennes.

jeudi 24 octobre 2013

L’ONU ne voit pas d’amélioration de la situation des droits humains en Iran

                             
 Dans le rapport qu’il a présenté à l’Assemblée générale, Ahmed Shaheed, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains en Iran, met en avant que « la situation des droits de l’homme en Iran reste préoccupante et ne montre aucun signe d’amélioration ».

Ahmed Shaheed présente son rapport en sept parties sur les exactions de la dictature religieuse.

Il indique notamment que le pouvoir en Iran a accusé 600 journalistes de faire partie d’un réseau opposé au régime et qu’il exerce sur eux et leurs familles des pressions.  Le rapport fait aussi mention de la fermeture de 67 cafés-nets en juillet 2013 et de la fermeture d’environ 5 millions de sites internet.

Le rapport parle de 40 journalistes et de 29 blogueurs actuellement derrière les barreaux.  L’incarcération d’environ 39 secouristes lors d’un séisme en Azerbaïdjan durant l’été de l’an dernier, vient illustrer un autre cas de violations en Iran. 
A propos de l’ampleur des exécutions, il avance le chiffre de 724 pendaisons de janvier 2012 à juin 2013, et s’inquiète en particulier des exécutions clandestines dans la prison de Vakil Abad à Machad dans le nord-est de l’Iran, et celles de centaines de ressortissants afghans. 
La répression et les discriminations contre les minorités religieuses sont aussi au nombre des cas signalés dans son rapport.  Il évoque l’arrestation d’au moins 109 adeptes de la foi Bahaï depuis le mois de mai 2013. 
De même au moins 20 chrétiens ont été emprisonnés en juillet 2013 et des centres religieux des derviches Nemat-Ellahi (une minorité chiite) ont été la cible d’agressions et de destruction. 

54e jour de grève de la faim des opposants iraniens dans six pays

                                 
La grève de la faim des opposants iraniens au camp Liberty en Irak en est à son 54e jour. Les manifestants réclament la libération des sept Achrafiens pris en otage.
La grève de la faim a commencé le 1er septembre, après le massacre perpétré au camp d'Achraf au cours duquel les forces irakiennes, sous le commandement de Nouri al –Maliki, ont tué 52 membres des Moudjahidines du Peuple d'Iran (OMPI) et ont pris sept habitants en otage.
Les grévistes de la faim du camp Liberty, qui ont perdu en moyenne 14 kg, rencontrent de graves problèmes de santé tels que la baisse sévère de la vue et de l'ouïe, des troubles digestifs et du sommeil.
Ils exigent une action internationale pour libérer les sept habitants du camp d'Achraf pris en otage par les forces irakiennes.
Parmi les grévistes de la faim se trouvent de nombreux membres des familles des otages et des victimes du massacre du 1er septembre.
Simultanément à la grève de la faim au camp Liberty, des mouvements similaires ont lieu à Berlin, Genève, Ottawa et Melbourne. Les manifestants réclament également une enquête indépendante sur le massacre commis au camp d'Achraf.

mercredi 23 octobre 2013

Nous devons obtenir la libération des otages d’Achraf - Michèle Alliot-Marie

                                                 
« Chère, courageuse et talentueuse Maryam Radjavi. Trop souvent nous voyons à travers le monde de grandes et belles déclarations, de nobles regrets, de profondes condamnations, et puis rien ne se passe. Est-ce pour cela que le monde peut tomber dans des crises et devient de plus en plus dangereux », s’est interrogée Michèle Alliot-Marie dans une conférence internationale à Paris le 19 octobre.
L’ancien ministre se tenait aux côtés de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, et d’anciens hauts responsables américains et internationaux, venus réclamer la libération des 7 otages d’Achraf, une protection pour les réfugiés iraniens du camp Liberty et une enquête internationale sur le massacre d’Achraf le 1er septembre. Ils ont aussi tous rejeté la mascarade de modération du mollah Rohani en Iran.
 Voici les moments forts de l’intervention de Mme Alliot-Marie :
« Il est temps que les mauvaises expériences du passé empêchent non pas de rechercher des solutions, non pas de rechercher une amélioration de la situation, non pas de rechercher ce qui peut aller vers la paix, mais qu'elles nous servent à éviter d'être les dupes d’un discours qui une fois de plus ne chercherait à donner au gouvernement iranien qu'un répit supplémentaire qui lui servirait simplement à poursuivre son action.
Il ne s'agit pas que des discussions diplomatiques donnent un répit à un régime assez par des sanctions économiques pour lui permettre une fois de plus de renforcer ses positions pendant des discussions.
Sur le nucléaire, depuis quelques mois le nouveau gouvernement iranien dit accepter de discuter. Et certains y voient une formidable avancée. Je me pose la question de savoir si ça n'est pas simplement parce que ce qu'il désire le plus c’est de se désengager des responsabilités, c’est finalement de tourner le dos à une situation qui n'est pas très confortable. Moi je pense, que nous devons être très prudents, nous ne devons pas relâcher la pression avant l'obtention de réponses concrètes, durables, réelles, vérifiées, contrôlées.
N’oublions pas chers amis, 2003 et 2004 ; je m'en souviens, j'étais ministre de la Défense de la République française à l'époque, le régime a fait semblant d'assouplir sa position alors même qu'il a profité de cette période pour compléter le cycle qui lui permettait d'avancer dans l'enrichissement à des fins militaires.
Ayons bien conscience que sans les sanctions qui contribuent à la situation actuelle, le régime de bougerait pas aujourd'hui en Iran. Ne confondons pas des avancées et le simple respect des obligations internationales. Et notre prudence et ce qui doit être notre exigence en matière nucléaire sont d'autant plus de mise, que dans le domaine de la démocratie, nous ne voyons aucune avancée en Iran.
Vous avez rappelé tout à l'heure des exécutions, les emprisonnements, les pressions qui existent dans ce pays. Nous ne pouvons pas, nous Occidentaux, nous qui négocions, l'ignorer. Nous ne pouvons pas ignorer ce qui se passe en Iran. Nous ne pouvons pas ignorer ce qui se passe dans toute la région. Ce qui s'est passé Achraf et à Liberty le 1er septembre dernier doit être montré comme quelque chose d'intolérable, d'insoutenable pour l'ensemble de la communauté internationale. Comment pouvons-nous regarder dans une glace quand nous voyons sans réagir la violation de toutes les règles humanitaires internationales, quand nous voyons un régime qui aujourd'hui bénéficie de l'aide internationale, de l'aide américaine dans une large partie,  et qui agit comme a agi le gouvernement irakien ?
L'ONU et les pays membres se doivent de réagir fortement, de réagir réellement. On ne peut se contenter de paroles face aux images que nous savons vues. On ne peut se contenter de paroles quand c'est la vie, la liberté et la démocratie qui sont ainsi en jeu. Il faut agir et on peut agir concrètement. C'est pour nous tous, pour la France comme pour les États-Unis, comme pour tous les pays membres de l'Union européenne et de l’ONU, un élément essentiel de dignité et de crédibilité. C'est une question de légitimité, c'est une question d'honneur pour chacune et pour chacun. Il est malheureusement trop tard pour les victimes. Nous leur devons au moins par respect pour leur sacrifice de traduire devant la justice internationale tous ceux, quel que soit leur niveau, qui ont laissé faire, qui ont contribué, qui ont permis ce massacre. C'est la moindre des choses.
Et pour les otages il est encore temps d'agir. Alors oui, c’est aussi notre devoir. La communauté internationale se déconsidère si elle ne m'est pas une pression maximale sur le gouvernement irakien. Nous en avons les moyens puisque nous soutenons ce gouvernement et il sait très bien qu’il n’ira pas très loin, mais sur le plan économique, sur le plan social, ni sur le plan politique si effectivement il est lâché par ceux qui le soutiennent. Nous devons obtenir la libération des otages. Nous ne pouvons pas accepter les mensonges. Nous ne devons pas accepter les fuites de responsabilité. Là aussi, il y a une justice internationale et je peux vous dire, y compris comme ancien ministre des Affaires étrangères, que ceux qui sont à la tête des Etats redoutent ce qui peut se passer quand on met en œuvre la justice internationale. Alors, que cela soit dit et que cela soit fait, s'il ne répond pas à la demande.
Vous le savez mieux que quiconque, quand on a la volonté les moyens ne manquent pas, et quand on obtient ce que l'on veut. Alors après trop de discours diplomatique creux, après trop de dramaturgie non suivie d'effet, il est temps que des actes concrets, réels, de la part de la France, de la part États-Unis, de la part de chacun des pays de l'Union européenne, de la part de chacun des pays du Conseil de sécurité de l'ONU, rappelle au gouvernement iranien et au gouvernement irakien que le droit et les principes généraux des droits de l'homme et citoyen doivent être respectés sous peine de sanctions lourdes. Parce que la sanction, c'est aussi un moyen de prévention. Notre action doit être un message à tous.
La sécurité du camp Liberty et des 3000 personnes qui y vivent n'est prise à la légère par aucun d'entre nous. Nos actions doivent être un signal à tous ceux qui voudraient y porter atteinte, quel qu'il soit. L'ONU, l'Union européenne, les grands pays ont besoin de retrouver leur crédibilité aux yeux des peuples. »