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samedi 26 octobre 2013

Rapport sur les violations des droits humains en Iran et l’affrontement de Rohani avec l’ONU

                           
Le MAE des mollahs : Désigner un rapporteur est une insulte au régime et ce rapporteur n’est pas impartial

CNRI - A la suite de la publication du Rapport du rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains en Iran qui révèle une partie infime des crimes du fascisme religieux, la faction de Rohani a mis de côté son slogan de « modération » et d’ « engagement » pour fustiger le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE) de Rohani a affirmé que « désigner un rapporteur spécial des droits de l’Homme pour l’Iran est une insulte à la grande nation iranienne (lire la dictature religieuse) » et que le régime « ne lui accorde pas de reconnaissance officielle (...) Le mécanisme de désignation d’un rapporteur est totalement politique et le résultat d’un processus sélectionné par des pays particuliers au Conseil des droits de l’homme. Par conséquent, le rapport est politiquement motivé et aborde la situation des droits de l’homme en Iran de manière tout à fait déloyale. » Or nul n’ignore que les plus graves violateurs des droits humains ont essayé au Conseil des droits de l’homme d’empêcher la nomination d’un rapporteur spécial pour l’Iran. Toutefois l’ampleur des crimes est telle que les efforts du régime et de ses acolytes n’ont pu aboutir.

La porte-parole du régime n’a pas hésité à dire que « des groupes terroristes et partisans de la violence dont les mains sont trempées dans le sang des innocents servent en général de source à ce rapport et c’est pourquoi il n’a aucune crédibilité ni justification juridique ». Or, malgré les demandes répétées de la communauté internationale, la dictature religieuse ne donne pas à M. Ahmed Shaheed ni aux rapporteurs dans le domaine des droits humains de l’ONU l’autorisation d’entrée en Iran.

Le dernier rapport d’Ahmed Shaheed au 3e comité de l’Assemblée générale de l’ONU, publié le 23 octobre met en avant 724 exécutions de janvier 2012 à juin 2013 en Iran. Il précise que la situation des droits humains y demeure préoccupante et il n’y a pas de signe d’amélioration. Il fait aussi référence à la vague d’exécutions, aux discriminations sexuelles, aux violations constantes des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple iranien, pour beaucoup du fait de la loi.

La poursuite et la montée des exécutions et des exactions dont le rapport de l’ONU ne dévoile qu’une partie, comme le montre l’attitude du ministère des Affaires étrangères des mollahs, sont le dénominateur commun de toutes les factions du régime et nécessaires à sa survie.  Il faut renvoyer le dossier des crimes de ce régime devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour faire juger ses dirigeants pour crimes contre l’humanité. Tant que les mollahs seront au pouvoir, les violations des droits humains se poursuivront en Iran. Faire de la propagande pour la modération dans le fascisme religieux, ne vise qu’à tromper la communauté internationale ou à justifier les marchandages et la complaisance avec ce régime barbare.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 octobre 2013 

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