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vendredi 22 novembre 2013

Amnesty International : nouvelles informations sur le rapt des exilés iraniens par les autorités irakiennes

                                         
Amnesty International vient de publier une action urgente sur les 7 otages d’Achraf, affirmant qu’ils sont toujours à Bagdad. Dans son appel Amnesty précise que « les exilés iraniens enlevés sont détenus par les autorités irakiennes ».
L’ONG poursuit en rappelant que « les sept exilés iraniens enlevés le 1er septembre sont maintenant détenus par les forces de sécurité irakiennes dans un centre de détention non officiel dans le centre de Bagdad. Ils courent le risque d’être torturés et de subir de mauvais traitements, et ils pourraient être renvoyés de force en Iran ».
Amnesty ajoute que « selon des sources fiables, à la fin du mois de septembre, ces sept personnes ont été transférées sous haute sécurité dans un centre de détention non officiel, dans l’enceinte de l'ancien aéroport al-Muthanna situé dans le centre de Bagdad. Ces sept personnes subissent des interrogatoires. Il y a six femmes, Fatemeh Tahoori, Vajihe Karbalaey (Vajihe Karbalaey Fatah), Mahnaz Azizi (Mahbobeh Lashkari ), Lila Nabahat, Zahra Ramezani (Sedegh Ebrahimpour ), Fatema Sakhie ; et un homme, Mohammad Ratebi (Mohsen Nicknamei). Ils sont tous membres du groupe d'opposition iranien, l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) ».
Amnesty rappelle que « ces sept exilés iraniens ont été enlevés le 1er septembre 2013 au camp d'Achraf, situé à environ 60 km au nord-est de Bagdad dans le gouvernorat de Diyala, lorsque des hommes armés ont attaqué le camp et ont tué 52 résidents. Des séquences vidéo et des photographies ont montré que la plupart de ces 52 personnes tuées avaient reçu une balle dans la tête, alors que certains étaient menottés. Des témoins oculaires au camp ont dit avoir vu les sept personnes, menottes aux poignets, être battues, jetées à terre, puis emmenées dans un minibus blanc ».
« Le gouvernement irakien a nié toute responsabilité dans l’attaque, bien que les forces irakiennes ont été responsables des attaques antérieures contre le camp causant la mort de plusieurs dizaines de résidents. Le 1er septembre, le Premier ministre de l’Irak a ordonné la mis en place d'un comité pour enquêter sur ce massacre. Cependant, il n'a pas donné de détails sur les références du comité et sa composition. Les résultats de l'enquête n'ont pas été publiés. »

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