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mardi 12 novembre 2013

Les inondations et le débordement des égouts rendent tout déplacement impossible à Liberty

                      
 Deux mois et demi après le massacre d’Achraf
Le gouvernement irakien empêche le retour des murs en T et le minimum de sécurité et de mesures humanitaires à Liberty
Les inondations et le débordement des égouts rendent tout déplacement impossible à Liberty
Deux mois et demi après le massacre et les exécutions collectives à Achraf et le rapt de 7 Achrafiens par les forces de sécurité irakiennes, les forces aux ordres de Maliki font obstacle à la mise en place d’un minimum de sécurité à Liberty, alors que le plan de la MANUI et de l’ambassade américaine à Bagdad du 5 septembre, approuvé par le gouvernement irakien, prévoit que « le gouvernement irakien garantit la sécurité et la santé des habitants du camp Liberty » et « prendra toutes les mesures de sécurité nécessaires pour empêcher toute attaque à la roquette ou des menaces sur la sécurité du camp Liberty (...) Le gouvernement irakien accepte d’installer des murs de protections en T et de permettre l’entrée d’autres sacs de sable pour protéger les habitants du camp Liberty à la suite des recommandations de sécurité de l’ONU. »
Mais au lieu de réinstaller les 17.500 murs en T qui protégeaient les baraquements, le gouvernement irakien n’en a réinstallé que 192 au mois de septembre, soit près de 1%, et s’y est opposé dès la fin septembre.

Ces murs sont la seule manière de réduire la vulnérabilité des habitants lors des tirs de roquettes et de mortiers. Par ailleurs le gouvernement irakien a l’intention, sur l’ordre des mollahs, de multiplier les caméras de surveillance à Liberty pour augmenter le nombre de pertes humaines lors de la prochaine attaque. En même temps, il veut faire passer ces caméras aux yeux des USA et de l’ONU pour des mesures de sécurité et de protection des habitants.
Malgré des milliers de rencontres, de requêtes, de lettres et d’appels des habitants et de leurs représentants à Liberty, Washington, New York et Genève, le gouvernement irakien s’oppose depuis un an et demi à tout minimum humanitaire et de sécurité à Liberty comme la construction de route, la construction de bâtiment, un système de drainage des eaux. Ainsi avec les pluies qui se sont abattues, la situation est devenue critique à Liberty (voir les photos).
L’inondation a rendu les déplacements des voitures et des habitants sur les chemins boueux, spécialement pour les malades et les blessés. Les efforts répétés des habitants pour engager à leurs frais une entreprise pour asphalter les routes et réparer les canaux de drainage, se sont heurtés aux obstructions du gouvernement irakien. De plus, la saison des pluies et les inondations qui en découlent propagent des maladies infectieuses à travers le camp.
Beaucoup de baraquements sont délabrés ou ont été endommagés par des éclats de roquettes en février et en juin 2013, laissant passer l’eau de pluie et les rendant inutilisables. Il y a plusieurs mois, les habitants ont acheté de la colle de silicone et d’autres équipements pour imperméabiliser les toits. Mais les forces irakiennes en ont empêché l’entrée dans le camp. Et les demandes répétées des habitants à la MANUI et à l’ambassade américaine pour résoudre ce problème sont restées vaines.
Par le biais de mensonges et de tromperies, Martin Kobler, l’ex représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Irak, avait faussement prétendu que le camp Liberty était un lieu de transit temporaire (LTT) pourvu d’un minimum de normes humanitaires, pour forcer les habitants à partir d’Achraf et se réinstaller à Liberty. 21 mois plus tard, malgré 20 millions de $ de frais pour améliorer le camp, Liberty est loin de répondre aux normes humanitaires de bases. Du reste un LTT est désigné pour quelques semaines ou quelques mois, ce qui n’est pas le cas de Liberty.
Etant donné les assurances répétées et écrites du gouvernement américain et de l’ONU sur la sécurité et la santé des habitants de Liberty, la Résistance iranienne demande l’intervention immédiate du président Obama, du secrétaire d’Etat Kerry et du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de fournir un minimum de sécurité et de répondre aux besoins humanitaires à Liberty jusqu’à ce que les habitants soient réinstallés dans des pays tiers.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 novembre 2013
                                         

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