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dimanche 24 novembre 2013

Maryam Radjavi : Le régime des mollahs a été contraint de reculer d’un pas dans la fabrication de la bombe atomique suite aux sanctions

                                     

Si la communauté internationale ne va pas dans le sens de l’application des résolutions du conseil de sécurité
Khamenei (le guide suprême) aura recours à la duperie pour aller à nouveau vers la fabrication de la bombe 

Pour Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, le recul « imposé » à la dictature religieuse en Iran en matière de la fabrication de la bombe atomique aux négociations de Genève, est le résultat immédiat des sanctions internationales et de la vaste opposition du peuple iranien à la politique antipatriotique du régime du guide suprême. Un régime qui considère l’accès à la bombe atomique comme le garant stratégique de sa survie et dont les projets connus et cachés n’ont causé qu’une misère accrue au peuple iranien et la ruine de l’économie du pays.
Maryam Radjavi s’est réjouie du fait que la dictature religieuse ait été forcée de faire un pas en arrière, sous le coup de l’isolation intérieure, l’exclusion et les sanctions internationales, les révélations et la politique menées par la Résistance iranienne dans le domaine nucléaire ces trente dernières années. Alors que les crises incurables dans le pays ont énormément affaibli le pouvoir, si au-delà les considérations économiques et politiques, les puissances internationales avaient agi avec fermeté, elles auraient pu dans ce même round de négociations mettre un point final à l’ensemble du projet de fabrication de la bombe du régime. Par conséquent, dorénavant comme par le passé, le degré de recul de ce régime, de son abandon de l’arme nucléaire et de son respect des obligations internationales, dépend précisément du degré de fermeté et de résistance de la communauté internationale face à ses intentions funestes et aux tromperies propres à sa nature.

Mme Radjavi a de nouveau lancé une mise en garde : L’application complète des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, en particulier l’arrêt complet de l’enrichissement d’uranium, l’acception du protocole additionnel et l’accès libre des inspecteurs de l’AIEA aux installations et centres suspects de ce régime, est une nécessité pour lui faire abandonner la bombe atomique. Par conséquent, on peut considérer ce premier pas comme le début du processus de « l’absorption du poison » de ce régime en matière nucléaire. Toute faiblesse, tout retard et toute concession de la communauté internationale fera que Khamenei retournera par la ruse à la production de l’arme nucléaire. Jamais le régime des mollahs n’a fait volontairement de rapport à l’AIEA sur ses activités nucléaires et c’est la Résistance iranienne qui la première a révélé ses installations clandestines et secrètes conformément au TNP. A ce propos, Mme Radjavi a insisté sur la nécessité pour l’AIEA de mener des inspections immédiates des installations que la Résistance iranienne vient de révéler pour que le régime ne puisse comme par le passé, y apporter des modifications.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 novembre 2013 

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