Iran Focus: L'opposition iranienne a appelé les organisations de défense des droits humains à entreprendre des actions urgentes pour sauver la vie des prisonniers politiques en grève de la faim dans cinq prisons iraniennes.
Ils protestent contre les conditions abominables dans les centres de tortures du régime et la vague croissante d’exécutions arbitraires, et ils se trouvent dans un état critique.
A la prison de Qezel-Hessar, six détenus politiques kurdes suivent une grève de la faim depuis le 4 novembre, pour protester contre leurs peines de mort ainsi que leur transfert dans la section des droits communs. Dès le départ, au lieu d’examiner les demandes des grévistes, les gardiens les ont battus et les ont envoyés en isolement. Au bout de 41 jours de grève de la faim, ils sont atteints de convulsions, de chute de tension et leur état de santé s’est gravement détérioré. Quatre d’entre eux ont eu des saignements du système digestif et sont atteints d’une infection rénale. Ils souffrent aussi de problèmes aigus de la vision et de l’ouïe, de douleurs musculaires et d’insomnie. Ils sont nombreux à s’être évanouis à plusieurs reprises et sont à peine capables de bouger. Les gardiens ont coupé tout contact entre les grévistes et les autres détenus.
Ils ont déclaré qu’ils continueront jusqu’à ce que leur peine de mort soit annulée Nassiripour, le juge supervisant les prisons, les a menacés d’une exécution plus rapide s’ils continuaient.
Dans cette prison, depuis le 25 novembre, un millier de prisonniers environ, la plupart dans le couloir de la mort, se sont mis en grève de la faim contre les exécutions collectives. Cette grève a rapidement pris de l’ampleur, pour atteindre les 3000 et a duré 10 jours.
De même, dans divers secteurs d’Evine, au moins quatre détenus politiques sont en grève illimitée de la faim pour protester contre les peines tyranniques du tribunal de la révolution, l’absence de soins médicaux et les conditions inhumaines.
A la prison de Maragheh, 50 prisonniers se sont mis en grève de la faim le 3 décembre. Ces détenus qui sont dans le quartier des jeunes protestent contre les conditions intolérables de détention, y compris l’absence de chauffage.
Un prisonnier politique, transféré dans le quartier des détenus de droit commun à la prison de Bandar-Abbas (sud) est en grève de la faim depuis le 10 novembre. Ce prisonnier qui est sous le contrôle des services de renseignement et dont les contacts avec les autres détenus ont été coupés, a été maintes fois menacé de mort par Hassan Morsalpour, le chef de cette maison d’arrêt. Morsalpour est un parent de Qassem Soleimani, le commandant en chef de la Force terroriste Qods. Un autre prisonnier politique, à la prison de Borazjan est aussi en grève de la faim depuis le 8 décembre.
La Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a souligné que négocier avec le fascisme religieux au pouvoir en Iran sur la question nucléaire, les yeux rivés sur les intérêts économiques, tout en ignorant les violations brutales des droits humains et les exécutions collectives, ne fait qu’encourager ce régime à multiplier ses crimes.
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