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mercredi 29 janvier 2014

Iran : 74 exécutions en trois semaines

                             
Exécutions collectives arbitraires dans les prisons d’Evine, de Ghezel-Hessar, et des villes de Kermanchah er de Bandar-Abbas  

Une vague d’exécutions continue de balayer les villes d’Iran. Le nombre de pendaisons du 6 au 28 janvier a atteint désormais les 74.

A l’aube du 28 janvier, un détenu de 44 ans a été pendu en public à Qazvine. Les médias officiels ont largement diffusé des photos de ce crime pour attiser le climat de peur.
Le 27 janvier, sept prisonniers ont été pendus ensemble à la prison de Qezel-Hessar de la ville de Karadj, en banlieue de Téhéran. Les bourreaux ont ranimé un condamné qui s’était évanoui avant son exécution et l’ont immédiatement pendu.

Dans la soirée du 25 janvier, un détenu a été pendu à la prison d’Evine de Téhéran et quatre autres à la prison de Sanandaj dans l’ouest de l’Iran. Un autre prisonnier originaire de Sanandaj a été exécuté ces derniers jours.

Le 23 janvier, sept condamnés ont été exécutés à Kermanchah (ouest de l’Iran), les 22 et 23 janvier sept autres prisonniers ont été pendus dans le plus grand secret à la prison central de Bandar Abbas, et le 20 janvier, un jeune de 27 ans et deux autres prisonniers ont été exécutés à la prison centrale de Zahedan. Dans la troisième semaine de janvier, le régime a annoncé l’exécution de trois condamnés originaires des villages de Delfan et Malayer dans l’ouest de l’Iran.

Il faut y ajouter les 40 exécutions entre les 6 et 15 janvier.

La répression barbare et notamment la peine de mort qui ne visent qu’à contenir la colère et le mécontentement de la population opprimée, n’ont cessé de s’étendre depuis l’entrée en fonction de Rohani. En 2013, plus de 700 personnes ont été exécutées, le nombre le plus élevé de ces dix dernières années.

La Résistance iranienne appelle la communauté internationale à condamner fermement les exécutions collectives et arbitraires en Iran et à renvoyer le dossier des graves violations des droits humains du régime des mollahs devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. Le silence de la communauté internationale face à ces exécutions qui sont une honte pour l’humanité contemporaine, ne fait qu’encourager le régime criminel à poursuivre ses crimes. 

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