Pages

mardi 28 janvier 2014

Iran : des quantités importantes d’équipements médicaux importés sont stockés et ne sont pas utilisées

                                      
Alors que les mollahs prétendent que la pénurie de médicaments et des équipements médicaux en Iran est une conséquence des sanctions internationales, Alireza Marandi, un ancien ministre de la santé, a révélé que des quantités importantes d’équipements médicaux importés de l’étranger sont stockées dans des entrepôts et ne sont pas utilisées.
Le 27 janvier, lors d’une interview avec l’agence officielle Tasnim, Marandi a critiqué la politique d’importation massive des équipements médicaux avant de confier que « beaucoup d’équipements médicaux sont importés de l’étranger sans que les besoins réels du pays soit préalablement examinés par un comité d’experts. Ces produits importés sont inutilisés et certains d’entre eux n’ont même jamais été sortis de leurs emballages. Les sommes utilisées pour l’importation de médicaments et d’équipement médicaux sont considérables et ont causé beaucoup de déficits dans le budget du pays. »

Le 15 septembre 2013, un des directeurs du Croissant Rouge iranien a révélé que le ministère de la Santé, la Banque centrale et la douane faisait des obstructions contre l’importation des médicaments.

Les lobbyistes des mollahs en Europe et aux Etats-Unis essayent de diffuser cette idée selon laquelle la pénurie des médicaments est une conséquence de l’embargo en vigueur contre le régime iranien. L’objectif de cette propagande est de stigmatiser les sanctions internationales et alléger ces dernières dans des conditions avantageuses pour les mollahs.

En juillet dernier, Reza Naderi, un responsable technique de la douane iranienne a confirmé les informations sur le blocage des quantités importantes de médicaments dans les servies douaniers. Il a précisé qu’à l’heure actuelle, 330 tonnes de médicaments sont bloqués à l’aéroport international de Téhéran.

En mai 2013, les Etats-Unis ont supprimé toutes les restrictions concernant la vente des médicaments à l’Iran. Mais les mollahs refusent d’affecter des devises à l’achat de médicaments.

L’an dernier, Marzieh Vahid-Dastgerdi, le ministre de la Santé dans le gouvernement d’Ahmadinejad avait démissionné pour protester contre un certain nombre de choses, notamment la non-affectation de devises pour l’achat de médicaments à l’étranger. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire