Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) s'est dit très préoccupé vendredi par les informations faisant état d'une hausse du nombre d'exécutions depuis le début de l'année en Iran.
« Rien qu'en sept semaines, au moins 80 personnes ont été exécutées. Des sources fiables indiquent que ce chiffre pourrait être en fait de 95 », a dit une porte-parole du HCDH, Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse à Genève.
« Rien qu'en sept semaines, au moins 80 personnes ont été exécutées. Des sources fiables indiquent que ce chiffre pourrait être en fait de 95 », a dit une porte-parole du HCDH, Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse à Genève.
« La majorité de ces exécutions ont été pour des infractions liées à la drogue, qui ne répondent pas aux critères du droit international concernant les 'crimes les plus graves' pour lesquels la peine de mort peut être appliquée. Un certain nombre de personnes ont également été exécutées en secret et au moins sept personnes ont été exécutées en public cette année », a noté la porte-parole.
Le HCDH se dit particulièrement préoccupé de l'information faisant état de l'exécution en secret de Hadi Rashedi et de Hashem Sha'bani Amouri, tous deux membres de la communauté Ahwaz Arab. Les exécutions auraient eu lieu en janvier à la suite de procédures qui n'ont pas respecté les normes internationales en matière de procès équitable.
« Nous regrettons que le nouveau gouvernement n'ait pas changé son approche concernant la peine de mort et continue d'imposer la peine de mort pour un large éventail d'infractions. Nous exhortons le gouvernement à cesser immédiatement les exécutions et à instituer un moratoire », a dit la porte-parole du HCDH.
Le HCDH se dit particulièrement préoccupé de l'information faisant état de l'exécution en secret de Hadi Rashedi et de Hashem Sha'bani Amouri, tous deux membres de la communauté Ahwaz Arab. Les exécutions auraient eu lieu en janvier à la suite de procédures qui n'ont pas respecté les normes internationales en matière de procès équitable.
« Nous regrettons que le nouveau gouvernement n'ait pas changé son approche concernant la peine de mort et continue d'imposer la peine de mort pour un large éventail d'infractions. Nous exhortons le gouvernement à cesser immédiatement les exécutions et à instituer un moratoire », a dit la porte-parole du HCDH.
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