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mercredi 26 février 2014

Maryam Radjavi à Oslo pour une conférence sur les droits humains en Iran

                     

Conférence des comités des Amis d'un Iran libre (FOFI) en Scandinavie à l'Institut Nobel d’Oslo
Appel à une position de fermeté et à des décisions contraignantes contre les violations des droits humains en Iran et à des mesures d'urgence pour assurer la sécurité des habitants de Liberty et assurer leur transfert vers l'Europe et les États-Unis

Le 24 février, dans une conférence intitulée « Iran – Droits humains – La politique occidentale – Une action urgente pour les habitants de Liberty », les participants ont appelé à une position de fermeté  et des décisions contraignantes contre les violations systématiques et flagrantes des droits humains en Iran et à des mesures urgentes pour assurer la sécurité des habitants du camp Liberty.

Cette conférence s’est tenue sur l'invitation des comités des Amis d'un Iran libre (FOFI) en Scandinavie à l'Institut Nobel d’Oslo. Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, Geir Haarde, ancien Premier ministre islandais, Patrick Kennedy ancien parlementaire américain 1995-2011), et des parlementaires et des politiciens norvégiens, suédois, finlandais et danois ont participé et pris la parole à cette conférence.

Les intervenants ont condamné les exécutions collectives en Iran, le blocus et la répression des membres de l'OMPI à Achraf et Liberty, ainsi que l'ingérence du régime iranien dans la région, en particulier son bellicisme en Syrie qui a pris une ampleur sans précédent depuis l’entrée en fonction d’Hassan Rohani, le nouveau président des mollahs. Ils ont souligné que huit mois après l’arrivée de Rohani, tout indique une fois de plus que ce régime n'a pas la capacité de se réformer ni de changer de l'intérieur parce que chaque pas vers un véritable changement le conduit vers son effondrement et sa désintégration.

Pour les intervenants, ignorer les violations des droits humains en Iran, le massacre des habitants d'Achraf et Liberty, et l'ingérence du régime dans la région sous prétexte de négociations nucléaires est le message le plus destructeur qui puisse être transmis au régime. Ce message pour le régime iranien reflète un manque de sérieux de la communauté internationale qui l’encourage même à défier le dernier accord nucléaire passé en novembre à Genève.

Mme Radjavi a déclaré que Rohani n’est pas un modéré, et que le régime actuel n’a pas la capacité de se réformer. « Je l'ai dit dès le premier jour où le nouveau président du régime a pris ses fonctions , spéculer sur un changement sans respecter un minimum comme la liberté des partis politiques, la liberté de réunion, la liberté de presse, la fin de l'ingérence terroriste et intégriste hors d'Iran en particulier en Syrie et en Irak, et la fin du programme d'armes nucléaires, est un mirage. » Or dans la plupart de ces domaines, la situation s'est détériorée. Les exécutions sommaires et arbitraires ont considérablement augmenté et leur nombre a dépassé la centaine en 2014 et 600 sous la présidence de Rohani, ce qui est sans précédent.

Mme Radjavi a ajouté : « Il est incontestable que dans les négociations sur le nucléaire, le régime des mollahs a reculé d’un pas sous la pression et accepté l'accord de Genève. Le régime redoutait que la montée du mécontentement populaire, de paire avec la situation économique désastreuse et les sanctions internationales puissent conduire à un soulèvement de la population. Mais la réduction des sanctions et les concessions aux mollahs leur donnent le temps de contenir la crise économique et de réprimer davantage l'opposition générale tout en faisant progresser leurs projets d'armes nucléaires. » Maryam Radjavi a souligné que les résolutions du Conseil de sécurité concernant les projets nucléaires du régime doivent être entièrement appliquées. L’enrichissement et le projet d'eau lourde d'Arak doivent être complètement arrêtés et l'Iran doit accepter le protocole additionnel et il faut des inspections inopinées.

Alors que 116 habitants d'Achraf ont été tués dans les attaques des forces de sécurité irakiennes, a-t-elle ajouté, 1375 ont été blessées, sept personnes ont été enlevées et 18 autres sont mortes en raison du blocus médical, l'ONU et des gouvernements se sont contentés d’une simple condamnation superficielle. Pendant ce temps aucune mesure n’a été prise pour identifier et traduire en justice les auteurs. Plus important encore, rien n’a été fait pour assurer la sécurité des habitants et empêcher des tragédies similaires. Ils n'ont même pas ouvert d’enquête indépendante.

Les Amis d’un Iran Libre en Scandinavie
Le 24 février 2014 

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