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vendredi 25 avril 2014

AH condamne le raid violent lancé contre les détenus politiques à la prison d’Evine en Iran

Le 17 avril au matin, des agents du ministère du Renseignement, accompagnés d'environ 100 gardiens vêtus d'uniformes anti-émeutes seraient entrés dans la section 350 de la prison d'Evine, probablement pour mener une perquisition. Durant ces troubles, des prisonniers auraient été blessés, certains ayant eu des côtes cassées.  Au moins 32 personnes de la section 350 auraient été transférées en cellule d'isolement dans la section 240 de la prison.

Selon des témoins, les symapthisants des Moudjahidine du Peuple ont été particulièrement brutalisés et « battus à mort ».

La violence exercée contre les prisonniers politiques sans défense est une autre illustration de la détérioration des droits humains en Iran sous la présidence d'Hassan Rohani.

Nous condamnons le raid violent lancé le jeudi 17 avril contre les détenus politiques à la prison d’Evine et nous appelons   également  les États-Unis, l'Union européenne, le Conseil de sécurité, le Secrétaire général des Nations unies, le Haut-commissaire pour les droits humains, le Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme en Iran, ainsi que toutes les organisations de défense des droits humains, à condamner vigoureusement le raid sauvage sur les prisonniers politiques à Evine et exiger précisément la réalisation des revendications suivantes:

1- Une enquête internationale sur le raid d'Evine, le 17 avril 2014, par le Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l'homme et le Dr Ahmed Shaheed, Rapporteur spécial sur les droits de l'homme en Iran.
2- Le retour de tous les prisonniers envoyés en isolement, afin de pouvoir recevoir des soins appropriés dans les centres hospitaliers acceptés par les prisonniers et leurs familles.

3- Une inspection régulière des prisons iraniennes par le Comité international de la Croix rouge (CICR).

4 - Le renvois au Conseil de sécurité du dossier inquiétant des violations en Iran, alors que déjà plus de 60 résolutions ont été adoptées par l'Assemblée générale et d'autres instances onusiennes.

5- Subordonner les relations politiques et économiques avec l'Iran par les États-Unis et l'UE, à l'arrêt des exécutions et la torture dans ce pays, et l'application par ce dernier des résolution onusiennes sur les violations en Iran.

Association Humanitaire
pour les droits de l'homme et la démocratie en Iran
Luxembourg
25 Avril 2014

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