45 députés irakiens ont critiqué l'inaction des Nations unies et appelé à garantir la sécurité et la sûreté des opposants iraniens au camp Liberty en Irak et la levée du blocus contre les membres de l'opposition iranienne dans ce camp.
Le site Sot-al-Irak, le 26 avril, a publié la lettre des députés au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon.
Le premier ministre irakien, Nouri Al-Maleki, inféodées à l'Iran, a transformé le camp Liberty en une prison et ses habitants sont interdits de recevoir les visites de leurs familles et de leurs avocats, et sont visés par des restrictions imposées à l'accès aux soins médicaux.
Les 45 parlementaires irakiens ont écrit :" de concert avec nos milliers de collègues parlementaires à travers le monde et pour répondre à notre conscience et obligation éthique et humanitaire, et afin d'empêcher que l'image de l'Irak sont davantage ternie sur la scène internationale, nous appelons à la fin des violations des droits des réfugiés au camp Liberty et exhortons pour votre intervention immédiate afin de réparer la situation qui prévaut dans ce camp."
Les députés irakiens ont ajouté: "Alors que la situation sécuritaire de l'Irak est au bord de l'implosion, ces réfugiés qui sont les membres de la principale force d'opposition au régime iranien, sont plus que jamais la cible d'attaques meurtrières planifiées par Téhéran et la Force terroriste Qods des Pasdaran".
Rappelant que dans la dernière attaque à la roquette contre le camp, le 26 décembre 2013, quatre habitants ont été tués et des dizaines d'autres blessés, les parlementaires irakiens ont exigé l'envoi d'une délégation internationale pour enquêter sur le massacre du 1er septembre 2013 au camp d'Achraf.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire