Le dimanche 27 avril, cinq tortionnaires et agents des forces répressives armées de matraques, de Taser et de ceinturons ont lancé un raid sur la section 1 de la prison de femmes de Chahr-e-Rey près de Téhéran, où ils ont violemment tabassé les détenues.
240 détenues sont entassées dans cette section qui fait environ 190 m². Rayhaneh Jabbari, la jeune femme condamnée à mort pour avoir tué en légitime défense un agent du renseignement qui tentait de la violer, se trouve dans cette section. Les gardiens ont fermé la cour de la promenade et coupé le téléphone.
Asghar Kolivand, le chef des gardiens de la prison qui est aussi un criminel, a lui-même férocement battu les prisonnières sans défense à coups de ceinturon. Deux autres agents du nom de Mohammad Mohammad-Zadeh et Tatar se sont rués sur les détenues à coups de Taser, de matraques et de ceinturons. La chef des gardiennes de la section 1 qui s’appelle Sima Pourmand s’est aussi défoulée sur les détenues.
La Résistance iranienne appelle l’ensemble des instances internationales et des organes de défense des droits humains et des droits des femmes à condamner ce raid inhumain. Elle souligne que le silence honteux des gouvernements occidentaux sur la terrible attaque du 17 avril contre les prisonniers politiques à Evine, encourage le régime des mollahs à lancer des raids contre les détenus d’autres maisons d’arrêt en Iran.
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