Le ministre du travail du gouvernement d’Hassan Rohani, Ali Rabii, s’est opposé à la tenue du défilé du 1er mai (la fête internationale des travailleurs).
Selon l’agence de presse gouvernementale ILNA, Rabii a déclaré : « Puisque ce jour le président de la République va prononcer un discours public, ce n’est pas possible d’avoir en même temps un défilé. »
Ces dernières années, le régime des mollahs a toujours utilisé différentes prétextes pour annuler le défilé du 1er mai pour les ouvriers.
Le mouvement de protestation des ouvriers se développe de plus en plus en Iran. Les ouvriers iraniens se plaignent des contrats de travail précaires, du manque de sécurité professionnel, du niveau très bas des salaires et des retards dans le paiement des salaires.
Les ouvriers iraniens ont des revendications très basiques : ils réclament que leurs salaires soient payés régulièrement à la fin de chaque mois, ils s’opposent aux licenciements collectifs et ils souhaitent pouvoir bénéficier d’une assurance maladie. Selon les statistiques officielles du régime iranien, la majorité des ouvriers en Iran vivent sous le seuil de pauvreté.
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