Pages

vendredi 30 mai 2014

Une balle de Kalachnikov tirée sur un baraquement d’habitation du Camp Liberty

                   
Lors des visites quotidiennes des observateurs de la MANUI dans divers endroits du camp, les habitants demandent des mesures de protection et des besoins logistiques, mais rien n’est fait 

CNRI - A 20h45 le 28 mai, une rafale de Kalachnikov a été tirée depuis un point situé au nord-est du camp Liberty, et une balle a touché un baraquement d’habitation (voire la photo).
A plusieurs reprises il y a eu des tirs depuis l’extérieur en direction du camp ce qui met gravement en danger la sécurité des habitants. Le 14 mai 2014, une balle de Kalachnikov tirée depuis l’extérieur a transpercé un baraquement et touché un habitant à la tête. Le tir du 28 mai, dans la journée, témoigne à nouveau de la vulnérabilité des habitants de Liberty, de l’absence de sécurité et des menaces imminentes auxquelles ils sont confrontés.

Les observateurs de la MANUI ont pris des photos et des films et préparé un rapport sur le lieu d’impact du 28 mai. Ils avaient fait la même chose pour les balles qui avaient précédemment touché les baraquements des habitants.

La Résistance iranienne a porté à de nombreuses reprises l’attention des USA et de l’ONU, qui se sont engagés de multiples fois à assurer la sécurité des habitants sur la fourniture d’un minimum d’équipements de sécurité au camp Liberty, sur le retour en particulier des 17.500 murs en T de protection et le transfert des casques et les gilets pare-balles des habitants depuis Achraf.

Les équipes d’observateurs de la MANUI se rendent dans divers endroits du camp tous les jours visitant librement et parlant avec les habitants en privé ou en groupes. Les habitants y font part de leurs problèmes, concernant le manque de sécurité et leur vulnérabilité contre tout ce qui est tiré sur eux ou à propos du blocus inhumain, et leur demandent des solutions.

Malheureusement, aucune action n’a été entreprise vis-à-vis de ces demandes et il n’y a aucune perspective de solution (voir images).

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 mai 2014
                              
                             
                              
                            
                           
                         
                          
                  

Iran : raid violent des forces répressives dans les prisons de Bandar Abbas et Zahedan

                    
 Le28 mai, les gardes de la prison centrale de Zahedan dans le sud-est de l’Iran, ont lancé un raid dans la section 3, humiliant et insultant les prisonniers, détruisant et volant leurs affaires. Ils ont laissé les détenus plusieurs heures sous le soleil sans les laisser boire ni aller aux toilettes.
De leurs côtés, les prisonniers ont refusé, malgré les menaces des gardiens, d’assister à un discours de Babaï, le chef de l’organisation des prisons de la province du Sistan-Balouchistan. Les gardiens ont alors coupé toutes les lignes téléphoniques de la section.

Tôt dans la matinée du 25 mai, les gardes anti-émeutes de la prison centrale de Bandar-Abbas, ville portuaire sur le Golfe Persique, ont lancé un raid contre les détenus en les passant à tabac. Les forces répressives ont confisqué les téléphones portables et détruit beaucoup d’affaires. Cela fait plus d’une semaine que les prisonniers ne peuvent plus téléphoner à leurs familles.

La maison d’arrêt de Bandar Abbas est une des pires d’Iran, où les prisonniers politiques et de droit commun sont mélangés. Alors que sa capacité est de 300 à 400 personnes, environ 3800 prisonniers s’y entassent, parmi lesquels 500 condamnés à mort dont 300 ont vu leur peine confirmée par la cour suprême.

La surpopulation oblige un grand nombre de prisonniers à dormir dans les couloirs. Il n’y a pas de médicaments pour les maladies courantes et on ne donne que des psychotropes et de la méthadone aux malades. La nourriture n’a aucune qualité, est inadéquate et a un gout amer en raison d’un usage excessif de camphre. Le magasin de la prison vend trois fois plus cher qu’à l’extérieur des conserves dont la date de consommation a expiré. Cela permet aux trafiquants et aux gardiens de se remplir abondamment les poches.

L’eau est nauséabonde et a un mauvais gout. Il y a des coupures de courant, d’eau et de téléphone. L’environnement est extrêmement malsain, grouillant de vermine. Les produits d’hygiène pour le linge et le corps qui étaient distribués une fois par mois aux prisonniers, ne le sont plus depuis longtemps. La lumière est éteinte à 22h00. Les prisonniers politique ne sont pas autorisés à quitter la section ni a utiliser la bibliothèque. Il n’y a que quatre douches vétustes et sans portes pour 200 prisonniers, et deux WC. Dans le climat très chaud et lourd de Bandar Abbas, la plupart du temps il n’y a pas d’eau pour la douche. 

Un groupe de cyber-espions du régime iranien dévoilé

                         
 Un groupe de cyber-espions du régime iranien, dissimulé derrière le faux site d'information NewsOnAir.org, a piraté les comptes personnels sur les réseaux sociaux de quelque 2000 personnes a rapporté l'Agence France Presse.
Selon iSight, le site reprenait les articles et productions d'authentiques organes de presse, parmi lesquels la BBC et les agences de presse Associated Press et Reuters. Les identités de certains journalistes, notamment de Fox News et Reuters, ont également été usurpées.

Les cyber-espions utilisaient leur qualité de faux journalistes pour entrer en contact avec des personnes liées au secteur de la défense. Ils pirataient ensuite leurs comptes personnels sur Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux, récupérant au passage leurs mots de passe et identifiants.

«L'absence de sophistication (de ce groupe de cyber-espions) était compensée par l'effronterie, la créativité et la patience», écrit iSight.

«Compte tenu de la durée de l'opération (qui a débuté en 2011), nous en déduisons qu'elle a connu, au minimum, un certain succès», ajoute le rapport.

Les cibles -- militaires, parlementaires, journalistes, diplomates... -- étaient principalement américaines et israéliennes, mais certains pays comme la Grande-Bretagne, l'Arabie Saoudite et l'Irak ont également été visés.

Selon le rapport, le faux site d'information était enregistré en Iran, tout comme l'adresse IP qui y était rattachée. D'autres éléments laissent penser à une opération iranienne, notamment l'utilisation de mots de passe en persan.

«Le réseau de personnes (impliquées) est particulièrement complexe, avec des dizaines de comptes remplis d'informations fictives, personnelles et professionnelles. La majorité de ces personnes affirmaient travailler pour NewsOnAir.org», ajoute le rapport.

Interrogée sur le sujet, la porte-parole du département d'Etat américain, Jennifer Paski, a affirmé jeudi que «l'utilisaton de fausses identités à des fins malveillantes est (une technique) bien connue du gouvernement américain».

«Nous savons que des pirates informatiques, en Iran et ailleurs, utilisent souvent les réseaux sociaux pour obtenir des informations ou pour entrer en contact avec des cibles stratégiques, du gouvernement américain ou de sociétés privées», a-t-elle ajouté.

Interdiction faites aux négociants irakiens d’entrer à Liberty pour discuter de l’achat des biens d’Achraf

               
     Ces neuf derniers mois, 71 commerçants ont été renvoyés à l’entrée de Liberty

 Le 27 mai, un homme d’affaire irakien s’est rendu au camp Liberty pour discuter de l’achat des biens d’Achraf. Après l’avoir laissé attendre longtemps au poste de contrôle à l’entrée du camp, les agents du cabinet du premier ministre irakien ont ordonné qu’il soit renvoyé. Or son identité avait été fournie à l’avance aux agents et à la MANUI.
Durant les neuf derniers mois, et après le 12 septembre 2013 quand le dernier groupe des Moudjahidine du peuple a quitté Achraf pour Liberty, 71négociants irakiens se sont rendus à Liberty pour y acheter les biens d’Achraf. Mais les forces irakiennes leur ont interdit l’entrée. D’un côté, le gouvernement irakien continue à se livrer au pillage des biens d’Achraf. De l’autre côté, contrairement à l’accord conclu, il empêche les Achrafiens de vendre leurs biens. Le sabotage de la vente est l’autre face du pillage.
Dans le plan commun entre l’ONU et l’ambassade américaine en Irak du 5 septembre 2013, qui a obtenu l’accord du pouvoir irakien, il est écrit : « le gouvernement irakien permettra aux habitants de vendre leurs biens à tout moment », et « protégera et se portera garant de tous les biens d’Achraf » et « immédiatement après la remises des listes aux représentants du gouvernement irakien en présence des observateurs de l’ONU, les habitants restants, sous le contrôle de l’ONU seront transférés d’Achraf à Liberty. »

De même, le 6 septembre, Beth Jones, sous secrétaire d’Etat américaine pour le Proche-Orient, tout en confirmant ce plan, avait écrit à Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne : « les Nations Unies contribueront à faciliter la sauvegarde des biens à Achraf par le biais d’une entreprise de sécurité locale de confiance de votre choix. »

Mais en neuf mois, le pouvoir irakien a violé toutes les dispositions de ce plan tout comme les autres accords et malgré les demandes répétées des habitants et de leurs représentants, il empêche le voyage en Irak du sénateur américain Robert Torricelli et de son équipe de juriste pour y discuter avec les autorités  irakiennes, l’ONU et les USA afin de résoudre la question des biens d’Achraf.

jeudi 29 mai 2014

Iran: children arrested and beaten in Tehran by regime police

                    Child workers in Iran
                                                 Child workers in Iran

Tehran’s Shahran Intersection witnessed the arrest of a number of children by the regime’s repressive police on Monday, May 26th.
“The police viciously arrested & beat the child workers trying to sell some goods and clean cars in the Shahran Intersection. After confiscating their very little goods they threw the children into vehicles and took them away,” an eyewitness said.
Other eyewitnesses said these measures by the mullahs’ regime are aimed at rounding up child workers from city streets in order to cover up the consequences of their own stealing and plundering of the Iran ian people’s God-given wealth.

Iran: Warning on imminent execution of political prisoner Gholamreza Khossravi

                  political prisoner Gholamreza Khossravi
                                 political prisoner Gholamreza Khossravi

Call on UN, U.S., European Union , human rights defenders to prevent execution of Gholamreza Khossravi
The Iran ian Resistance warns of the imminent execution of political prisoner and laborer Mr. Gholamreza Khossravi Savadjani that was transferred Wednesday morning, May 28, from Ward 350 of Evin Prison to the section for the implementation of sentences in this prison and calls on the international community, especially the European Union, the U.S. government, the UN Secretary-General, the High Commissioner for Human Rights, pertinent UN Rapporteurs, and all organizations and societies that defend human rights and freedom of expression, to resort to immediate and effective action to prevent the criminal execution of this political prisoner. 
Mr. Gholamreza Khossravi, 49, from the city of Abadan, father of a child and a welder, was condemned to death on the mullahs’ fabricated charge of “Moharebeh” (enmity towards God) on April 21, 2012. He is one of the political prisoners of the 1980s who was imprisoned for five years in Kazeroun prison at the age of 16 for supporting the People’s Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK). He was once again arrested in 2007 and while deprived of the least fair legal process was condemned to six years in prison. The mullahs’ judicial system, in the peak of the Iranian popular uprising and while just two years remained of his sentence, took him to court one more time and condemned him to death for his monetary contribution to the PMOI charging him of Moharebeh. The clerical regime has time and again tortured him to extract forced TV confessions. He who has been in prison for eight years has spent over 40 months in solitary confinement and in very difficult conditions.
During the savage attack of April 17 on Ward 350 of Evin Prison, Mr. Gholamreza Khossravi was severely battered and injured and was taken to the solitary confinements of Ward 240 with a blood drenched body bruised all over while his head and face wounded and bleeding with his right ear torn. According to the eye witnesses the henchmen specifically battered him with spite and brutality in this attack.
Despite his dire condition, he staged a hunger strike along with other prisoners who had been transferred to solitary confinement. This hunger strike continued till they were returned to Ward 350 after 23 days. The Evin henchmen prevented the least medical treatment to Mr. Gholamreza Khossravi despite his many sicknesses, severe injury, and dire condition. One of the head henchmen of the Intelligence Ministry with pseudonym Alavi had threatened Mr. Khossravi that he would soon carry out his death sentence. He had also threatened the relatives of this political prisoner that if they met with foreign delegations, they would be arrested and would face heavy sentences.
Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
May 28, 2014

Authorities storm into prison in southern Iran

                 Bandar Abbas Central Prison
                                         Bandar Abbas Central Prison

The Iran ian regime’s anti-riot guard stormed into various wards of Bandar Abbas Central Prison at 6 am on Tuesday, May 27th, severely beating the prisoners and inspecting their belongings. These henchmen were armed with weapons and batons, attacking the wards and seriously beating each prisoner. They confiscated the prisoners’ headphones in this attack, also breaking many of the residents’ belongings.
It has been over a week that telephone connections between the prisoners and the outside world has been cut off by the prison authorities and the prisoners’ families are not informed of their loved ones status.

Iran: PMOI supporting Pol prisoner on verge of execution

                    Political prisoner Gholamreza Khosravi Savadjani and his son
                     Political prisoner Gholamreza Khosravi Savadjani and his son

Evin Prison authorities in Tehran transferred political prisoner Gholamreza Khosravi Savadjani at 11 am on Wednesday, May 28th, from ward 350 to the location where court orders are carried out. This political prisoner is a supporter of the People’s Mojahedin Organization of Iran .
It is said that after the vicious April 17th raid into ward 350 an individual by the name of Alavi, the leading Ministry of Intelligence interrogator in Evin Prison, had threatened to send Khosravi to the gallows.

Bloody clashes in Iranian city of Lordegan leaves 3 people dead

                    Iran has been witnessing more and more such bloody clashes
                    Iran has been witnessing more and more such bloody clashes

According to reports received from inside Iranbloody attacks erupted between the people of Lordegan in southern Iran and criminal state police. These battles led to three people and one police agent being killed.
These attacks, taking place on Monday, May 26th, followed the police meddling in people’s private lives in this area. In response, angry residents attacked a police station and clashed with repressive agents. Unfortunately, three Iranians were killed by the repressive police in these bloody battles. 

Woman hanged by her mother-in-law in Iranian prison

                           
A woman who allegedly had killed her husband has been hanged by the man's mother on Wednesday at a prison in Iran at the presence of judicial authoritieswho described the execution as legal.
The prisoner, named only as S.T., was being held in the city of Amol for killing her husband during a family fight.
The 28-year-old fled after being attacked by her husband with a knife in a street, but after he caught her again, she killed him in the ensuing struggle, according to reports.
The city's prosecutor Ali Talebi was quoted by the state-run Fars News Agency as saying the mother-in-law of the prisoner carried out the death sentence. He added: "This execution was done with full legal process."
On April 19, Hassan Rouhani, the regime's president described the anti-human and anti-Islamic executions in Iran as “God’s commandments” or “laws of the people”.
Speaking to commanders of the Iranian regime's State Security Forces, he said: “when someone is condemned to death and he comes to the gallows according to the law, then we have no right to insult him as he is being taken to the gallows… in any case, the law has condemned him and he is punished... It is either the commandment of God or a law approved by the parliament that belongs to the people and we only execute it "
More than 700 have been executed in Iran during 2013, 2/3 of which occurred during Rouhani's tenure.

Iran: Prison guards raid two more prisons

                  
 The suppressive prison guards at the main prison in the city of Zahedan raided the prison's Section 3 (Ward 3). They humiliated and insulted prisoners, while destroying and stealing their belongings. Suppressive agents held prisoners under direct hot sunlight without allowing them to drink water or using toilet.
The prison guards cut phone lines in this section of prison and threatened prisoners refused to force them to attend a lecture by Babaee, the head of State Prisons Organization in Sistan & Baluchestan province, but they refused to participate.
The prison guards at Bandar Abbas central prison attacked the prisoners and brutally beat them at the dawn on Sunday May 25. Suppressive forces confiscated prisoners mobile phones during the raid. They also destroyed a lot of prisoners’ belongings. It has been more than a week that prisoners have not been able to contacts their families.
Bandar Abbas prison is one of the most dreadful prisons in Iran where political political are being held in the same section that other prisoners are being held. While the capacity of this prison is 300-400 people, currently approximately 3800 prisoners are jammed in of whom 500 have death sentence and 300 of those sentences have been approved by the mullahs’ Supreme Court.
A high number of prisoners have to rest in the hallways due to excessive density. There is no medication for simple illnesses and only psychotropic and methadone pills are given to patients. Food has no quality, is inadequate and tastes bitter due to excessive use of camphor. The prison store sells expired canned food three times the price it is sold outside. This store is a mega income site for brokers and henchmen of this prison.
Water smells and tastes bad, and with power outage, water and phones are also disconnected. Environment is extremely unhealthy and full of vermin. Toiletries and personal health care products that used to be given to prisoners once every month have not been given for a long time. Light is only available until 10 P.M. Political prisoners are not allowed to leave the ward or to use the library. For 200 prisoners of this ward, only four outdated showers without doors and two toilets are available and in humid and very hot weather of Bandar Abbas, most days there is no water for showers.

Iran : lettre ouverte de 46 prisonniers politiques

                  
Dans une lettre ouverte depuis la prison Rajaï-Chahr de Karaj (près de Téhéran), 46 prisonniers politiques et d'opinion ont remis en cause les fondements légaux de leur détention et ont appelé à un jugement conforme à l'équité et à la justice.
La lettre de 5000 mots, adressé " au peuple d'Iran", développe un argumentaire juridique fouillé pour dénoncer les motifs de détention, qu'ils jugent illégaux. L'agence de presse dissidente Kordpa qui l'a publié, précise que la lettre a été approuvée par deux juristes internationaux, Abdolfatah Soltani et Mohamad Siqzadeh. En voici un résumé:

Chers compatriotes,
Le pouvoir iranien a toujours prétendu que nous (la République islamique) n'avons pas de prisonniers politiques, mais ce sont plutôt des individus ayant commis des délits sécuritaires, des apostats, des terroristes, des monaféghine (Moudjahidine), des séditieux etc…

Premièrement, en vertu des articles 156,168 et 172 de la constitution, les délits sont définis comme étant soit des délits de droit commun, soit des délits politiques, de presse ou militaires. Par conséquent un délit avec l'épithète sécuritaire n'a pas de fondement juridique selon la constitution et une telle inculpation s'avère illégale.

Deuxièmement, en vertu des articles 186, 498,4 199,5 100,508 et 610 du code pénal de la République islamique, l'ensemble des prisonniers politiques et d'opinion ont été jugés et condamnés par des instances illégales et selon une procédure inique. Par conséquent il importe de relever les points suivants:

-  (…) En vertu de l'article 26 de la Constitution et l'article 20 de la Déclaration universelle des droits de l'homme , ainsi que l'article 22 de la Convention internationale des droits civils et politiques, le droit d'association est un droit indélébile de la population et ne nécessite pas une demande d'autorisation d'aucune autorité.

-  En vertu de l'article 27 de la Constitution et l'article 20 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et l'article 21 de la Convention internationale des droits civils et politiques, le droit au rassemblement constitue un droit inaltérable de la personne, du groupe et du peuple et ne nécessite pas une demande d'autorisation d'aucune autorité. Nous savons cependant que de tout temps et partout en Iran, le pouvoir de la République islamique a répondu aux droits de rassemblement et de grève par la répression, la prison et la tuerie de milliers de personnes. Par exemple ils ont qualifié les rassemblements et les manifestations de 2009 comme de la sédition pour justifier la répression.

- Concernant les prisonniers d'opinion: si les prisonniers d'opinion sont également des prisonniers politiques, il faut cependant relever que ces derniers ont été emprisonnés seulement pour avoir exprimé leur opinion, ce qui n'est pas un délit selon la loi. Parmi cette catégorie de prisonniers, il faut citer les compatriotes de confession Bahaï, les nouveaux chrétiens, les soufis, les derviches (…) qui ont été poursuivis, emprisonnés, torturés et exécutés sous le chef  de sédition en vertu de l'article 220 du code pénal islamique qui se réfère au Fegh'h (charia). Alors que l'article 36 de la Constitution précise que les questions pénales ne peuvent pas se référer au Feq'h et ne peuvent émaner que d'instances juridiques. Cette dérogation dangereuse doit être corriger.

- L'instruction et la procédure pénale: les accusés sont poursuivis, condamnés et châtiés par des instances illégales, au cours de procédures iniques et en l'absence totale du droit légitime à la défense. Les accusés politiques et d'opinion ont été complètement privés de leurs droits à une procédure équitable, même ceux qui devraient leur être reconnus dans le cadre des propres lois de la République islamique. Les prisonniers politiques et d'opinion ont été privés de leurs droits de choisir leur avocat et de bénéficier du droit légitime à la défense et à un procès équitable et impartial, ainsi qu'au droit au pourvoi d'appel.

- Les procès sont généralement organisés à Téhéran, dans la 3ème chambre du Tribunal de la révolution, dont les juges sont à 100 % subordonnés au pouvoir et n'ont jamais été impartiaux. Ce que l'on nomme un tribunal dans la république islamique est en réalité la forme aboutie de despotisme. Dans ces prétendus tribunaux, l'accusé se trouve solitaire et isolé, sans aucune défense ni de soutient, encerclée d'ennemis jurés, tous des affidés du pouvoir. Le prisonnier se voit ainsi assailli par: le président du tribunal, généralement inféodé au ministère des renseignements, le représentant du procureur, les interrogateurs du ministère des Renseignements ou des Pasdaran, le greffier du tribunal, parfois un avocat imposé etc.

- Alors que le prisonnier est soumis à une pression énorme pour lui arracher des aveux avec une rapidité déconcertante, celui-ci et son avocat n'ont même pas le droit d'accéder au dossier pour se préparer au procès. Le prisonnier doit se présenter devant le tribunal sans être renseigné du contenu de son dossier fabriqué, et s'il a la chance de pouvoir se défendre, il n'aura que deux à cinq minutes pour sa plaidoirie. Par ailleurs, nous savons que les jugements sont déterminés d'avance et avant même d'avoir entendu la plaidoirie du prisonnier (…) Le dossier est ensuite envoyé à la chambre 36 ou 54 de la cour d'appel, où les jugements sont généralement confirmés tels quels. La plupart du temps ils ne sont même pas communiqués au prisonnier (…)

Nous les prisonniers politiques et d'opinion déclarons avec certitude:

Nous n'avons commis aucune faute ou délit. Si le pouvoir de la République islamique prétend avoir respecté les normes juridiques et légales dans les procédures nous concernant, pour le prouver, nous lui demandons de diffuser sur sa chaîne de télévision ne serait-ce qu'un exemple des procès auxquels nous avons été soumis, pour que l'opinion publique nationale et internationale puisse porter son propre jugement et identifier le vrai coupable. Pour que les responsables de toutes ces violations de droits et de justice puissent être poursuivis et condamnés, et que puissent être réhabilités les prisonniers politiques et d'opinion.

Une partie des signatures de 46 prisonniers politiques  de la prison Rajaï-Chahr:
Hassan Ashtiani - Jamaleddin Khanjani - Mohammad Amirkhizi - Foad Khanjani - Davood Izadi - Keyvan Rahimian - Rasoul Badaghi - Saed Rezai - Hamid reza Borhani - Shahrokh Zamani- Aref Pishevarz - Koroush Ziari - Vahid Tizfahm -  Ramin Zibaii - Farahmand Snaii -Riyazollah Sahabi - Iraj Hatami - Mohammad Seyfzadeh - Mashallah Hayeri - Syamak Sadri - Khaled Hardani- Farhad Sedghi- Afshin Heyratian - Shahroukh Taef  - Heshmatollah Tabarzadi - Saed Abedini - Mohammad Mehdi Abyat  - Naseh Yousefi  - Shahin Neghari - Afif Naimi - Adel Naimi  - Shamim Naimi - Riyaollah Sobhani  - Behroz Azizi Tavakoli - Farhad Farahmand - Foad Fahdezh - Kamal Kashani  - Saleh K. - Mohammad ali Mansouri - Mohmmad Nazari  - Shahram Chinian

Iran : raid violent des forces répressives dans les prisons de Bandar Abbas et Zahedan

                         
 Le28 mai, les gardes de la prison centrale de Zahedan dans le sud-est de l’Iran, ont lancé un raid dans la section 3, humiliant et insultant les prisonniers, détruisant et volant leurs affaires. Ils ont laissé les détenus plusieurs heures sous le soleil sans les laisser boire ni aller aux toilettes.
De leurs côtés, les prisonniers ont refusé, malgré les menaces des gardiens, d’assister à un discours de Babaï, le chef de l’organisation des prisons de la province du Sistan-Balouchistan. Les gardiens ont alors coupé toutes les lignes téléphoniques de la section.

Tôt dans la matinée du 25 mai, les gardes anti-émeutes de la prison centrale de Bandar-Abbas, ville portuaire sur le Golfe Persique, ont lancé un raid contre les détenus en les passant à tabac. Les forces répressives ont confisqué les téléphones portables et détruit beaucoup d’affaires. Cela fait plus d’une semaine que les prisonniers ne peuvent plus téléphoner à leurs familles.

La maison d’arrêt de Bandar Abbas est une des pires d’Iran, où les prisonniers politiques et de droit commun sont mélangés. Alors que sa capacité est de 300 à 400 personnes, environ 3800 prisonniers s’y entassent, parmi lesquels 500 condamnés à mort dont 300 ont vu leur peine confirmée par la cour suprême.

La surpopulation oblige un grand nombre de prisonniers à dormir dans les couloirs. Il n’y a pas de médicaments pour les maladies courantes et on ne donne que des psychotropes et de la méthadone aux malades. La nourriture n’a aucune qualité, est inadéquate et a un gout amer en raison d’un usage excessif de camphre. Le magasin de la prison vend trois fois plus cher qu’à l’extérieur des conserves dont la date de consommation a expiré. Cela permet aux trafiquants et aux gardiens de se remplir abondamment les poches.

L’eau est nauséabonde et a un mauvais gout. Il y a des coupures de courant, d’eau et de téléphone. L’environnement est extrêmement malsain, grouillant de vermine. Les produits d’hygiène pour le linge et le corps qui étaient distribués une fois par mois aux prisonniers, ne le sont plus depuis longtemps. La lumière est éteinte à 22h00. Les prisonniers politique ne sont pas autorisés à quitter la section ni a utiliser la bibliothèque. Il n’y a que quatre douches vétustes et sans portes pour 200 prisonniers, et deux WC. Dans le climat très chaud et lourd de Bandar Abbas, la plupart du temps il n’y a pas d’eau pour la douche. 

Un demandeur d’asile iranien battu à mort

                    
The Australien : Un employé de l’Armée du Salut, ressortissant de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), a dirigé un « brutal passage à tabac » qui a tué un demandeur d’asile iranien, Reza Barati, pendant les émeutes sur l’île de Manus (appartenant à PNG), selon un rapport indépendant.
M. Barati, âgé de 23 ans, est mort après avoir été frappé à coups de pied par les agents d’un centre de détention et après avoir reçu une grosse pierre sur la tête, précise le rapport.
Le ministre de l’Immigration, Scott Morrison, a publié aujourd’hui un rapport indépendant sur les émeutes de février dernier à Papouasie-Nouvelle-Guinée au cours desquelles au moins 69 personnes ont été blessées.
M. Morrison dit que l’objectif de ce rapport, écrit par l’ancien fonctionnaire Robert Cornall, est de révéler ce qui s’est passé pendant ces « quelques jours terribles » au sein d’un centre de traitement des demandes d’asile.
En se basant sur ce rapport, il a affirmé que les émeutes du 16 au 18 février ont été consécutives à la montée des tensions, de la colère et des frustrations parmi les détenus.
Le rapport précise que M. Barati a subi un grave traumatisme crânien « provoqué par des coups brutaux portés par plusieurs assaillants. »
Le rédacteur de ce rapport a interviewé un témoin oculaire de l’attaque.
« Ce témoin dit que l’attaque a été menée par un ressortissant de PNG, travaillant pour l’Armée du Salut. Il a donné les noms de plusieurs autres témoins qui, selon lui, peuvent confirmer ses affirmations. »
Le rapport comprend des déclarations de témoins qui ont vu M. Barati être frappé par un citoyen de PNG avant d’être agressé par d’autres gardes.
« Lorsqu’il est tombé, plus de dix policiers ont passé à côté de lui et chacun d’eux, lui ont donné des coups de pied à la tête », a déclaré un des témoins (Monsieur « T3 »).
« Quand il est tombé, tous les gardes qui sont passé lui ont donné des coups de bottes sur sa tête, et le dernier, un ressortissant de PNG, lui a lancé une très grosse pierre sur sa tête. »
« Selon le médecin, la tête de M. Barati a été brisée par une fracture sur le côté gauche du crâne », dit le rapport.
M. Morrison a dit qu’un procès judiciaire est maintenant en cours pour juger les actes criminels commis  pendant les émeutes.
Les noms des auteurs présumés de ces faits criminels ont été retirés du rapport, alors que la police mène des enquêtes pour inculper les personnes concernées.
Le rapport fait 13 recommandations qui ont toutes été mises en œuvre ou sont en cours d’être mise en œuvre.
Le rapport a révélé qu’il n’y avait pas de facteur particulier provocant ces violences.
« On n’a pas pu identifier un facteur précis jouant un rôle déterminant dans l’ampleur des blessures et des dommages ou permettant de désigner les responsables de ces incidents », précise le rapport.
Le rapport ajoute que la frustration et l’anxiété provoquée par un manque d’information sur les politiques de réinstallation a été un facteur clé de tensions.
Les tensions ont également été aggravées par « l’antagonisme qui s’est développé entre certains détenus et les ressortissants de PNG. Certains détenus ont traités les ressortissants PNG travaillant au centre d’une manière irrespectueuse et raciste. »
M. Morrison a affirmé : « Les décès et les blessures n’auraient pas eu lieu si les détenus n’avaient pas organisé une série de protestations, mais les protestations ne pourraient en aucun cas justifier ce qui a suivi. »
Le rapport dit qu’il a été très difficile de rétablir la confiance entre les opérateurs et les détenus du centre et que des poursuites judiciaires contre les responsables de ces exactions « jouera un rôle déterminant dans le rétablissement de la confiance. »
Le rapport note qu’au cours des deux jours d’émeutes, au moins 69 personnes ont été blessées et que d’autres ont eu des troubles de stress post-traumatique dans les semaines qui ont suivi ces émeutes.
En plus des blessures graves de M. Barati qui ont provoqué sa mort, plusieurs autres détenus ont été gravement blessés, en particulier un détenu a perdu son œil droit, une autre a reçu une balle dans les fesses et un autre a eu une large plaie béante sur la gorge.

mercredi 28 mai 2014

Iran: Call to save political prisoner in Bandar Abbas prison

                   
 The physical condition of political prisoner Hassan Javani, a supporter of the People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK), who has been on hunger strike for past 15 day in Bandar Abbas prison, has deteriorated. He suffers from headache, dizziness, nausea and severe drop in blood pressure.
Javani, 59, father of a child, after resisting mass extortion by Bahram Keshtkar, the corrupt and ruthless head of prison intelligence, had been transferred to Ward 2 of Bandar Abbas prison, where most inmates are drug addicts. He began his hunger strike on May 12 to protest his transfer.
Previously, Mr. Javani had been arrested in 1981 on charges of supporting the PMOI (MEK) and had spent 10 years in prison.
Last time, he was arrested on December 16, 2012 on charges of "acting against national security" and supporting the PMOI (MEK) and sentenced to 10 years prison and sent to exile to Bandar Abbas prison.
Due to horrible prison conditions and suffering cruel torture including lashing with cable, Javani is maimed and suffers various illnesses including heart disease. Despite his condition, the henchmen have deprived him from getting medical services and now he is held in overcrowded section of the prison and he is forced to rest in hallway.
The Iranian resistance calls on all international organizations, Special Rapporteurs on Arbitrary Detention and Torture and the Special Rapporteur on the situation of human rights in Iran for an effective and urgent measure to save political prisoners specially Hassan Javani who currently is in critical condition.

Iran: 4 usagers de Facebook arrêtés et son patron convoqué

                           
 Le régime continue de sévir contre les réseaux sociaux en Iran. Les autorités ont arrêté la semaine dernière quatre utilisateurs de Facebook pour "insulte et propagande contre l'État".
Bahman Tafazoli-nasab, Afchine Zamanati, Reza Tojareh et Davoud Afrouz ont été arrêtés par les services du Renseignement des gardiens de la révolution (Pasdaran). Selon le site les Défenseurs des droits de l'homme, HRNA, ces derniers ont été arrêtés pour leurs activités sur le réseau social Facebook, avec chacun des dossiers séparés. Les quatre blogueurs sont détenus à Gatchsarane dans la province de Kohguiloyeh-Boyerahmad.
Par ailleurs, le juge d'un tribunal de la province de Fars, dans le sud de l'Iran, a convoqué le PDG-fondateur de Facebook Mark Zuckerberg pour qu'il s'explique sur des accusations d'atteintes à la vie privée, ont rapporté mardi des médias iraniens.
Le jeune américain fait l'objet d'une supposée plainte pour "violation de la vie privée" par les applications Instagram et WhatsApp, désormais filiales de Facebook, a expliqué l'agence de presse Isna.
Le juge a ordonné que le "patron sioniste de Facebook (en raison des origines juives de M. Zuckerberg) se présente au bureau du procureur pour se défendre et verse un dédommagement", a affirmé Rouhollah Momen-Nasab, un haut responsables de la sécurité d'internet en Iran cité par l'agence.

Les autorités iraniennes bloquent régulièrement l'accès aux réseaux sociaux, en particulier Twitter et Facebook, ainsi qu'à d'autres sites considérés comme préjudiciables pour le régime.

D'autre part, la 28e chambre du tribunal de Téhéran a condamné huit autres blogueurs à des peines de prison totalisant les 128 ans.

Iran: Gold retailers strike, protest rallies continue in Tehran, Isfahan, Saveh and Jiroft

                    Scenes of Isfahan bazaar in Iran

In conditions where more and more cases of plundering and looting by senior Iranian regime officials are revealed on a daily basis due to increasing internal disputes amongst the regime’s factions, the mullahs’ regime refuses to provide the most basic necessities of people from all walks of life, especially laborers and the poor. This is increasing daily pressures, poverty and unemployment on most of the Iranian people and has led to a spike in their protest rallies:
- For the ninth consecutive day Tabriz gold retailers went on strike on Sunday, May 25th, protesting the regime’s tax extortion. In Isfahan gold retailers of the ‘Honar’ and ‘Majlesi’ bazaars – being two of the largest gold bazaars in Isfahan – are continuing their strike. Gold and jewelry retailers in Isfahan, Najaf AbadUrumieh and Tabriz went on strike starting May 17th following tax extortions and the method used to calculate taxes on added values in this sector of the bazaar. Gold retailers viewed this measure as a recession and a reduction for the gold bazaar, along with gold losing its value as an asset.
In Tehran a number of metal stores in the Shah Abad bazaar went on strike on Sunday, May 25th, protesting increasing taxes. They refused to open their stores.
The day before a number of Tehran’s chocolate bazaar merchants protested State Security Forces’ repressive measures, tax collection methods and the police rounding up their goods. In response they closed their stores and went on strike, going on to hold a protest gathering in the bazaar.
Storeowners in Tehran’s Aladdin passage went on strike on May 21st protesting an increase in the price of monthly rents for their stores. According to one of the protesters, in just one month their rent prices increased 50 million rials (around $2,000) and currently the rent for a store at ground level in this passage has reached 350 million rials (around $14,315) each month. This is while there is a serious recession in this bazaar.
In Jiroft, workers of stone breaking factories rallied for the second consecutive day on Sunday, May 25th outside the regime’s governor office in this city. Workers protested their low wages and pensions، and the lack of any insurance.
In Isfahan on May 23rd hundreds of people rallied at the dried Zayande River and held a protest gathering. Anti-riot units of the regime attacked the protesters with batons and pepper gas. In this vicious raid a number of people were severely beaten and injured. Many of them were arrested with injured bodies.
In the city of Sove, located southwest of Tehran, workers of metal factories went on strike for not receiving their wages for the past 5 months. The striking workers said: “New Year bonuses have not been paid (after more than two months).” Around 200 workers of the Sove metal factory held a protest gathering representing more than 1,200 other workers of this production unit. They also said the workers’ wages have been decreased by 50% and regime authorities do not pay the workers that work on holidays.

The threat of imminent execution of Gholam-Reza Khosrawi, a political prisoner, and supporter of the MEK

                  Gholam-Reza Khosrawi and his son
                                     Gholam-Reza Khosrawi and his son 

The notorious Evin Prison henchmen on 11 o’clock Wednesday, May 28 transferred Gholam-Reza Khosrawi, a political prisoner and supporter of thePMOI/MEK from ward 350 of the notorious Evin Prison to the solitary to carry out an execution sentence. 
Reports indicates that on 17 April 2014 when the Evin prison guards attacked and injured dozens of political prisoners in Ward 350 of the Evin prison, Alawi, the head interrogator of the prison told Khosrawi that his execution would come soon

                                    
                                            Gholam-Reza Khosrawi 

Iran: transfer of 4 inmates to solitary confinement for execution

                      Gohardasht Prison in Karaj, west of Tehran
                                     Gohardasht Prison in Karaj, west of Tehran

According to reports received from inside Iran , four inmates in Gohardasht Prison of Karaj, west of Tehran, were transferred to solitary confinement in preparation for their executions. Jalal Ostadi and Jalal Azarmehr are the names of two of these inmates that were transferred from ward 1 of this prison to solitary confinement.
Alireza Ramezani and Ali Jabbar are the names of two other inmates transferred from ward 2.
Based on the reports, the number of inmates transferred to solitary confinement actually being higher is very possible.

Iran: jail sentences for 8 blogger youths on charges of ‘propaganda against system’

                     8 youths sentenced to jail for blogging against Iranian regime
                    8 youths sentenced to jail for blogging against Iranian regime

The Iran ian regime has sentenced 8 blogger youths to jail terms under charges of ‘association and collusion, propaganda against the system, insulting Khamenei and Khomeini, insulting the heads of three branches, insulting sacred matters of the system.”
The regime’s so-called court, led by Moghise, eight youths who expressed their views and opinions in social media have been sentenced to a total of 128 years behind bars.

Iran court convicts editor, author of banned daily

                    So-called Iranian court convicts editor & author of banned daily
                  So-called Iranian court convicts editor & author of banned daily

An Iran ian court convicted on Sunday the editor and a contributor of a banned newspaper over a series of charges, including lying about Islam and spreading anti-regime propaganda,AFP cited reports on May 25th.
The media watchdog banned Bahar daily in October 2013 after it published an article the authorities deemed as an insult to Shiite Islam for questioning one of its core beliefs.
The editor-in-chief of the named daily, , who was detained and released on bail following the closure, was on Sunday convicted of “propaganda against the establishment and spreading lies and rumors.'
The court also ruled the newspaper was guilty of spreading “propaganda against the establishment and insulting Islam and its sanctities.”
President Hassan Rouhani , a self-declared moderate who has pledged to implement more freedom, has said the closure of newspapers must be taken as “a last resort”.
Three other dailies have so far been banned by the press watchdog since he took office in August.

mardi 27 mai 2014

Iraqi forces block entry of air conditioning units to Iranian refugee Camp as hot season begins

                   Camp Liberty
                                                        Camp Liberty

Iran '> NCRI - For the past two weeks, Iraqi forces stationed at Camp Liberty have been blocking the entry of fans and air conditioning units for residents who live in containerized housing units that can reach up to 60C inside in hot summer weather. The residents has purchased the items at their own expense.
The Iraqi forces affiliated to the country’s prime minister’s office have officially told the Iranian refugees in the camp, located near Baghdad International Airport, that the entry of fans and evaporative coolers is prohibited. Iraqi forces also forbade residents to transfer their coolers from Camp Ashraf when they were forcibly transferred to Camp Liberty.
Preventing the entry of air conditioning units for use in over-heated housing trailers made of metal sheets serves no purpose other than the physical and psychological torture of the residents, and is therefore for a crime that merits prosecution.
In addition, the Iraqi forces also prevent the entry of carpets for covering the housing trailer floors, and spare parts for a limited number of vehicles that the residents have brought with them from Camp Ashraf to Camp Liberty.
When the residents were transferred from Camp Ashraf, the Iraqi government did not allow them to transfer more than 95% their vehicles, and now by preventing the entry of the spare parts it plans to put their limited number vehicles at Camp Liberty out of service.
In yet another criminal act - and despite a prior agreement - the Iraqi forces have also barred the entry of 50,000 sand bags purchased by the residents to be used to complete the building of bunkers to reduce the casualties in case of another rocket attack.
Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
May 23, 2014
Background:
Camp Liberty in Iraq houses some 2,900 Iranian opposition members affiliated with the People’s Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) who were forcibly transferred from their 26 year-old home in Camp Ashraf.
The UN Working Group on Arbitrary Detention on 23 November 2012 described conditions at Camp Liberty as synonymous with that of a detention center and in violation of the Universal Declaration of Human Rights and the International Covenant on Civil and Political Rights. This was the second opinion adopted by the Working Group detailing abuses at the camp. Another opinion issued on 17 July 2012 found similar abuses taking place.

Protests continue in cities across Iran

         

Road & construction workers hold protest gathering in Tehran

A group of workers of the Stratif Road & Construction Company in Tehran rallied on Saturday, May 24th, outside the company’s central office protesting not receiving their paychecks for the past 6 months.
The Stratif Road & Construction Co. is involved in projects buildings dams and road construction between Iran and Iraq, and is backed by the Revolutionary Guards.

Bakeries on strike in Iranian city of Lordegan

Some of the bakeries of theIran ian city of Lordegan in Chahar Mahal & Bakhtiari Province protested increasing prices of various goods such as flour and bread, staging a strike on Sunday, May 25th and closing their bakeries.

3,000 storeowners on strike in Tehran’s metal bazaar
Nearly 3,000 storeowners went on strike on Monday, May 26th, in Shad Abad bazaar west of Tehran, closing their stores and protesting the regime’s tax extortions.
Metal storeowners said the regime is plundering their pockets and we will not give in and will continue our strikes until our demands are fulfilled.

Protesting metal bazaar workers SW of Tehran march towards regime governor office

Metal bazaar workers in city of ‘Sove’ (southwest of Tehran) continued their strike and after receiving no response from the authorities, they decided to march towards the city governor office.
Following this decision around 400 striking workers continued their demonstration despite efforts by the regime’s police to disperse the crowd.
The regime authorities are refusing to pay the workers’ paychecks that have been delayed for the past 7 months, raising serious anger amongst the workers.
Workers of the Safa pipe factory threatened to go on strike if their delayed paychecks are not provided until Tuesday.
The Open Labor Union of Iran said taking the workers’ paychecks “hostage” is a flagrant theft and a violation of the rights of the workers and their families. This entity completely supported the workers’ demands. 

                Metal bazaar workers in city of ‘Sove’

Iran: Gold merchant strike continues, protests in Tehran, Isfahan, Saveh and Jiroft

                  
NCRI - Iranian gold merchants in northwestern city of Tabriz continued their strike for the 9th day on Sunday, May 25, protesting tax increase.
In city of Isfahan gold merchants in ‘Honar’ and ‘Majlesi’ bazaars, two of the largest gold bazaars in the city, continue their strike.
Gold merchants and jewelry sellers in cities of Isfahan, Najaf Abad, Urumieh and Tabriz went on strike on May 17 in anger at tax increase and the method used by the regime agents to calculate Value Added Tax.
The strikers believe the measure not only will reduce gold sales, but also would make gold lose its function as a capital asset
Meanwhile, rising unemployment, poverty, high prices and the economic policies of the regime have triggered demonstration in cities across the country.
A number of metal dealers in Tehran's Shah Abad bazaar went on strike on Sunday, May 25, protesting tax increase. They refused to open their shops.
Chocolate merchants in Tehran's bazaar protested State Security Forces’ repressive measures, tax collection methods and the police rounding up their goods on Saturday. In response they closed their shops and went on strike, going on to hold a protest gathering in the bazaar.
Store owners in Tehran’s Aladdin shopping center went on strike on May 21 protesting an increase in the price of monthly rents for their stores.
According to one of the protesters, in just one month their rent prices increased 50 million rials (around $2,000) and currently the rent for a store at ground level in this center has reached 350 million rials (around $14,315) each month. This is while there is a serious recession in this bazaar.
In city of Jiroft, workers at stone breaking factories rallied for the second consecutive day on Sunday outside the regime’s governor office in the city. Workers protested low wages and pensions, and the lack of any insurance.
Hundreds of Isfahan residents rallied at the riverbed of dried Zayande River and held a protest gathering. Anti-riot units of the regime attacked the protesters with batons and pepper gas. In this vicious raid a number of people were severely beaten and injured. Many of them were arrested including some injured protesters.
In the city of Soveh, southwest of Tehran, metal factory worker went on strike for non-payment of wages for the past 5 months. The striking workers said: “New Year bonuses have not been paid (after more than two months).” Around 200 workers of the Soveh metal factory held a protest gathering representing more than 1,200 other workers of this production unit. They also said the workers’ wages have been decreased by 50% and regime authorities do not pay the workers that work on holidays.
Secretariat of the National Council of Resistance of Iran
26 May 2014