A Kardaj, Kermanchah, Machad, Zahedan, Zabol et Semnan
Pour le 1er mai, Journée internationale des travailleurs, le régime inhumain des mollahs a pendu trois condamnés qui s’appelaient Mostafa Nazi-Tchalvi, Amir Rouzedar et Babak Vavni à la prison de Bandar-Abbas, dans le sud de l’Iran. Ainsi, le nombre des exécutions en onze jours, du 21 avril au 1er mai (qui correspondent au onze premiers jours du mois iranien Ordibehecht) s’élève à 34. Au moins cinq de ces exécutés avaient entre 20 et 23 ans.
• A Karadj, en banlieue de Téhéran les 21 et 22 avril, onze prisonniers ont été pendus en deux groupes à la prison de Ghezel-Hessar et à celle de Gohardacht. Un des condamnés de Ghezel-Hessar avait 20 ans et s’appelait Rassoul Talebi.
• A Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran, le 27 avril, au moins sept détenus ont été exécutés à la centrale de Dieselabad. Il s’agissait pour deux d’entre eux de Fariborz Siabani et Fatahi.
• A Machad, dans le nord-est de l’Iran, les 21, 28 et 29 avril, il y a eu six pendaisons, dont celle d’un jeune de 20 ans.
• A Zahedan, dans le sud-est, les 22 et 24 avril trois détenus ont été exécutés à la maison d’arrêt centrale.
• A Zabol, dans l’est, trois prisonniers politiques de la minorité baloutche sunnite, qui avaient entre 20 et 23 ans, ont été pendus en public le 26 avril.
• A Semnan, toujours le 26 avril, un condamné a été lui aussi été pendu en public.
• A Machad, dans le nord-est de l’Iran, les 21, 28 et 29 avril, il y a eu six pendaisons, dont celle d’un jeune de 20 ans.
• A Zahedan, dans le sud-est, les 22 et 24 avril trois détenus ont été exécutés à la maison d’arrêt centrale.
• A Zabol, dans l’est, trois prisonniers politiques de la minorité baloutche sunnite, qui avaient entre 20 et 23 ans, ont été pendus en public le 26 avril.
• A Semnan, toujours le 26 avril, un condamné a été lui aussi été pendu en public.
Les pendaisons publiques à travers le pays, en particulier dans les provinces comme le Sistan-Baloutchistan (sud-est), trahissent la peur du régime moribond des mollahs de voir éclater une révolte générale, en particulier dans les régions défavorisées qui souffrent doublement de la répression, du pillage et de la discrimination.
Ces exécutions qui ont pris sous Rohani une ampleur sans précédent, balayent les illusions de modération au sein du fascisme religieux qui a besoin d’attiser la répression pour rester en place.
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