Les medias du régime iranien (radios, télévisions, journaux et sites Internet gouvernementaux) ont diffusé la nouvelle du rencontre entre les dirigeants de l’opposition iranienne et syrienne et ont largement commenté cet événement.
Ahmad Jarba, le chef de l’opposition syrienne, et Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne, se sont rencontrés le samedi 24 mai à Paris. Les deux parties ont souligné la solidarité profonde qui existe entre les peuples syrien et iranien contre la dictature des mollahs et la dictature de Bachar El-Assad.
« Chabakeh Khabar » (la chaîne d’informations du régime) a diffusé la nouvelle de cet rencontre avec le commentaire suivant : « Ahmad Jarba a rencontré Maryam Radjavi, le chef du groupuscule terroriste des Monafeghine et a dit qu’il considère les opposants iraniens comme les frères des opposants syriens. »
Amir Abdollahian, le vice-ministre des Affaires étrangères des mollahs, a affirmé lors d’une interview avec Mehr (une agence de presse gouvernementale) : « Monsieur Ahmad Jarba a une personnalité très faible. Il n’a pas de discernement politique et ne sait pas avec qui il doit établir des contacts au niveau international. Une personne comme lui n’est certainement pas un élément convenable pour l’avenir de la Syrie… La rencontre qui vient d’avoir lieu marque la fin politique de Monsieur Jarba. Il a commis une faute très grave. Et les Monafeghine ne doivent pas considérer cette rencontre comme une nouvelle opportunité pour eux-mêmes. »
L’agence de presse Fars (liée aux pasdaran) a rapporté les propos suivants, tenus par Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, lors d’une interview avec Al-Manar (la chaîne du Hezbollah) : « Les opposants syriens sont apparemment trop désespérés, à tel point qu’ils rencontrent des ennemis échoués tels que les Moudjahidine du peuple. » Le chef du Hezbollah libanais a souligné que son groupe restera toujours aux cotés de Bachar El-Assad.
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