A Téhéran, il existe une rue dédiée aux « vendeurs de reins ».La rue « Farhang Hosseini », située à Téhéran, est connu comme la rue des « vendeurs de reins ».
Sur ses murs il y a une multitude d’annonces affichées par des personnes qui veulent vendre un rein au risque de leur santé. Sur les annonces, les gens précisent leur numéro de téléphone et leur groupe sanguin.
A cause de l’extrême pauvreté qui existe dans la société iranienne les cas de ventes de reins se sont multipliés en Iran. Les annonces ne mentionnent aucun prix, ce qui signifie que sur ce marché il n’y a pas un prix donné pour les membres du corps humain. En fonction de leur besoin en argent, les vendeurs de rein réclament une somme variant de 10 millions à 70 millions de tomans (entre 3.000 et 20.000 dollars).
En Iran, il n’y a aucun texte de loi sur la vente des membres du corps humain. L’ampleur de ce phénomène est notamment dû au vide juridique concernant ce sujet.
Le docteur Gandji, président de « l’Institut iranien de néphrologie » a déclaré : « Sur l’ensemble des greffes de reins réalisées en Iran, seulement dans 30% des cas le rein greffé provient du corps d’une personne en état de mort cérébrale. Dans 70% des cas, le rein greffé provient du corps d’une personne vivante. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire