Le régime iranien a adopté une ligne plus dure dans ses négociations nucléaires avec les puissances mondiales en qualifiant de « ridicule » toute modification des activités du réacteur à eau lourde d’Arak, a rapporté Reuters.
Le sort du réacteur à eau lourde à Arak, dont la construction n’a pas encore été achevée, est l’une des sujets de discordes dans les négociations en cours entre le régime iranien et les puissances mondiales. L’objectif de ces négociations est de parvenir à un accord définitif sur le programme nucléaire de Téhéran avant la date butoir du 20 juillet 2014.
« Ça serait ridicule de réduire la puissance du réacteur d’Arak de 40 mégawatts à 10 mégawatts », a affirmé Abbas Araghtchi, le négociateur nucléaire de l’Iran dont les propos ont été rapportés par l’IRNA, l’agence de presse officielle du régime iranien.
L’usine d’Arak (situé à 250 km au sud-ouest de Téhéran) pourrait produire du plutonium. Le plutonium et l’uranium hautement enrichi sont les deux matières qui peuvent être utilisées pour fabriquer une bombe atomique.
« Si l’usine d’Arak fonctionne de façon optimale, elle pourrait produire en un an environ neuf kilogrammes de plutonium, une quantité suffisante pour fabriquer deux bombes atomiques », a affirmé l’Institut américain pour la science et la sécurité internationale.
Araghtchi n’a pas précisé si la réduction de la puissance du réacteur d’Arak (de 40 mégawatts à 10 mégawatts) a été une idée officiellement proposée par le groupe 5+1 lors des dernières négociations nucléaires qui ont eu lieu la semaine dernière à Vienne.
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