Poursuite et exacerbation du blocus médical inhumain du camp Liberty

                   

- Obstacles à l’accès des services médicaux- Le blocus médical a causé la mort de 19 membres de l’Ompi aux camps d’Achraf et de Liberty

 Cinq jours à peine après le décès de Mohammad Babaï, membre des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) en raison du blocus médical inhumain, le pouvoir irakien continue à créer des obstacles à l’accès libre des habitants aux services médicaux et à retarder et entraver le traitement des patients.

Le 3 mai, alors que l’ambulance quittait Liberty pour emmener des malades à l’hôpital, les agents affiliés au cabinet du premier ministre ont stoppé le véhicule à la porte du camp pendant une heure et demie sous divers prétextes. De ce fait, les patients n’ont pas eu assez de temps pour effectuer leurs examens médicaux et montrer les résultats à des spécialistes et sont revenus de Bagdad sans résultats.

Il s’agissait pour l’un d’eux de Mohammad-Qoli Ehsani qui n’a pu montrer son scanner à un spécialiste. Il souffre d’une grave maladie cardiaque et se trouve dans un état critique.

Dans une autre mesure inhumaine ce jour-là, un officier irakien qui accompagnait les malades est entré dans le cabinet du médecin et a empêché l’interprète d’utiliser l’anglais pour expliquer l’état du malade. Or cet interprète ne parlait pas arabe et cela a interrompu le dialogue entre le patient et le médecin qui n’a pas pu saisir son problème.

Le 28 avril, Mohammad Babaï, membre de l’OMPI, décédait en raison de trois mois d’obstructions des forces irakiennes à son hospitalisation. Il est le 19e membre de l’Ompi à perdre la vie à cause du blocus inhumain et de la privation d’un accès libre aux hôpitaux et aux services médicaux.

La Résistance iranienne met en garde à propos de la santé des habitants de Liberty. Elle appelle le gouvernement américain et l’ONU à adopter des mesures urgentes pour mettre fin à ce siège inhumain, à transférer les équipements médicaux d’Achraf à Liberty et à assurer un accès libre des habitants aux services médicaux en Iraq à leurs propres frais.