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mardi 17 juin 2014

Déclaration du sénateur John McCain sur l'implication de l'Iran en Irak

                                 
Communiqué de presse: Washington, DC - Le sénateur américain John McCain (R-AZ) a publié aujourd'hui la déclaration suivante sur l'implication de l'Iran en Irak:
« Ce serait le comble de la folie de croire que le régime iranien pourrait être notre partenaire pour gérer la situation sécuritaire de plus en plus dégradée en Irak. L'oublions pas qu'il s'agit du même régime iranien qui a entraîné et armé les groupes extrémistes chiites les plus dangereux, qui a toujours exhorté le premier ministre Maliki à poursuivre un agenda sectaire des plus étriqué, au détriment de la réconciliation nationale, qui a fourni les roquettes qui sont tirées sur l'ambassade des États-Unis à Bagdad, qui a parrainé les actes de terrorisme dans le Moyen-Orient et dans le monde, et qui continue à utiliser le territoire et l'espace aérien de l'Irak pour envoyer des armes et des combattants afin soutenir Bachar al-Assad en Syrie.

« La réalité est que les intérêts et les objectifs américains et iraniens ne convergent pas en Irak, et une plus grande ingérence iranienne ne fera qu'empirer la situation. Cela ne fera qu'attiser les tensions sectaires, renforcer l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), conduire plus de sunnites dans les rangs de l'EIIL, conforter les éléments chiites les plus radicaux, approfondir la dépendance du gouvernement irakien envers l'Iran, aliéner les partenaires des États-Unis dans la région, et faire reculer la perspective d'une réconciliation nationale en Irak.

« Pour toutes ces raisons, et plus encore, les États-Unis devraient plutôt chercher à réduire une plus grande implication de l'Iran en Irak, pas l'encourager. Cela signifie, une action rapide et décisive des États-Unis pour contrecarrer l'EIIL et stopper son offensive en Irak. Et cela signifie encore qu'il faut augmenter considérablement l'aide militaire des États-Unis et le soutien aux forces de l'opposition modérée en Syrie qui combattent à la fois l'EIIL et le régime de Bachar Assad.

« Plus nous attendons pour agir, plus nos partenaires irakiens seront dépendants du régime iranien. Cela n'est ni dans notre intérêt, ni compatible avec les valeurs que nous défendons ».

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