Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme ont publié un communiqué commun dans lequel ils appellent à l’annulation des verdicts de condamnation à mort prononcés en Iran contre 33 kurdes iraniens de confession sunnite.
Ce communiqué, publié le jeudi 12 juin, est notamment signé par : Amnesty International, la Fondation Abdorrahman Boroumand, le Centre de lutte contre le racisme et les discriminions contre à les arabes iraniens.
Le communiqué précise que la plupart de ces condamnés à mort ont été arrêtés en 2009 et 2010 au Kurdistan iranien. Avant leur procès, ils ont été placés en isolement durant plusieurs mois, n’ont pas eu accès à des avocats et ont été maltraités et torturés.
Selon le communiqué, ces kurdes iraniens ont été condamnés pour des motifs tels que « action contre la sécurité de l’Etat », « propagande contre le régime », « appartenance à des groupes salafistes », « propagation de la corruption sur la surface de la terre » et « moharebeh » (être en guerre contre le Dieu). En Iran, les personnes accusées de ces deux dernières délits sont passibles de la peine de mort.
Les organisations humanitaires signataires du communiqué affirment que selon les informations dont elles disposent, tous ces condamnés à mort ont nié d’avoir participé à des actions armées. Ils disent qu’ils ont été emprisonnés à cause de leurs convictions religieuses, de leur participation à des réunions de confréries sunnites ou de distribution des publications de ces confréries.
Les musulmans sunnites constituent une minorité religieuse importante en Iran. La plupart des Iraniens de confession sunnite vivent dans les provinces de Kurdistan et de Kermânchâh (ouest de l’Iran) ou dans la province de Sistan et Baloutchistan (sud-est de l’Iran).
Selon Amnesty International, après la Chine, l’Iran est le deuxième pays ayant le taux le plus élevé au monde d’exécution par tête d’habitant.
Le communiqué précise que la plupart de ces condamnés à mort ont été arrêtés en 2009 et 2010 au Kurdistan iranien. Avant leur procès, ils ont été placés en isolement durant plusieurs mois, n’ont pas eu accès à des avocats et ont été maltraités et torturés.
Selon le communiqué, ces kurdes iraniens ont été condamnés pour des motifs tels que « action contre la sécurité de l’Etat », « propagande contre le régime », « appartenance à des groupes salafistes », « propagation de la corruption sur la surface de la terre » et « moharebeh » (être en guerre contre le Dieu). En Iran, les personnes accusées de ces deux dernières délits sont passibles de la peine de mort.
Les organisations humanitaires signataires du communiqué affirment que selon les informations dont elles disposent, tous ces condamnés à mort ont nié d’avoir participé à des actions armées. Ils disent qu’ils ont été emprisonnés à cause de leurs convictions religieuses, de leur participation à des réunions de confréries sunnites ou de distribution des publications de ces confréries.
Les musulmans sunnites constituent une minorité religieuse importante en Iran. La plupart des Iraniens de confession sunnite vivent dans les provinces de Kurdistan et de Kermânchâh (ouest de l’Iran) ou dans la province de Sistan et Baloutchistan (sud-est de l’Iran).
Selon Amnesty International, après la Chine, l’Iran est le deuxième pays ayant le taux le plus élevé au monde d’exécution par tête d’habitant.
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