WSJ - L’administration Obama signale qu’elle veut un nouveau gouvernement en Irak sans le Premier ministre Nouri al-Maliki, étant convaincue que ce leader chiite est incapable de se réconcilier avec la minorité sunnite du pays et mettre fin à l’actuelle instabilité politique en Irak, a rapporté le Wall Street Journal.
Le gouvernement américain souhaite que les partis politiques irakiens forment un nouveau gouvernement sans M. Maliki et essaie de favoriser l’arrivée au pouvoir d’une coalition issue des élections d’avril dernier, ont affirmé des officiels américains.
Le gouvernement américain souhaite que le prochain gouvernement d’Irak inclue les communautés sunnites et kurdes du pays et œuvre pour stopper le soutien des sunnites à « l’Etat islamique de l’Irak et de la Syrie » (ISIS), un groupe lié à Al-Qaïda qui a pris le contrôle de plusieurs villes en Irak au cours des deux dernières semaines. Les responsables américains estiment que la formation d’un gouvernement de coalitions incluant les sunnites et les Kurdes, aiderait l’unification de l’Irak et éviterait le glissement de ce pays vers des divisions interethniques et interconfessionnelles.
Un nombre croissant de parlementaires américains et les alliés arabes des Etats-Unis, notamment l’Arabie Saoudite et les Emirats-Arabes-Unis, font pression sur la Maison Blanche pour que ce dernier retire son soutien à M. Maliki. Certains disent qu’en échange, ils fourniraient de l’aide pour la stabilisation de l’Irak, ont indiqué des diplomates américains et arabes.
La présidente de la Commission des Renseignements du Sénat américain, Madame Dianne Feinstein (élue démocrate de la Californie) a déclaré le mercredi 18 juin lors d’une audition au Congrès : « Le gouvernement de Maliki doit quitter le pouvoir en Irak, si vous voulez rendre possible une réconciliation politique dans ce pays. »
Ces derniers temps, les officiels américains de haut-rang ont été de plus en plus critiques à l’égard de Maliki et ont mis en cause l’engagement de ce dernier pour établir des liens avec les sunnites.
[Traduit de l’anglais]
Le gouvernement américain souhaite que le prochain gouvernement d’Irak inclue les communautés sunnites et kurdes du pays et œuvre pour stopper le soutien des sunnites à « l’Etat islamique de l’Irak et de la Syrie » (ISIS), un groupe lié à Al-Qaïda qui a pris le contrôle de plusieurs villes en Irak au cours des deux dernières semaines. Les responsables américains estiment que la formation d’un gouvernement de coalitions incluant les sunnites et les Kurdes, aiderait l’unification de l’Irak et éviterait le glissement de ce pays vers des divisions interethniques et interconfessionnelles.
Un nombre croissant de parlementaires américains et les alliés arabes des Etats-Unis, notamment l’Arabie Saoudite et les Emirats-Arabes-Unis, font pression sur la Maison Blanche pour que ce dernier retire son soutien à M. Maliki. Certains disent qu’en échange, ils fourniraient de l’aide pour la stabilisation de l’Irak, ont indiqué des diplomates américains et arabes.
La présidente de la Commission des Renseignements du Sénat américain, Madame Dianne Feinstein (élue démocrate de la Californie) a déclaré le mercredi 18 juin lors d’une audition au Congrès : « Le gouvernement de Maliki doit quitter le pouvoir en Irak, si vous voulez rendre possible une réconciliation politique dans ce pays. »
Ces derniers temps, les officiels américains de haut-rang ont été de plus en plus critiques à l’égard de Maliki et ont mis en cause l’engagement de ce dernier pour établir des liens avec les sunnites.
[Traduit de l’anglais]
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