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jeudi 5 juin 2014

Iran: le MAE des mollahs demande l’extradition d’Irak de l’Ompi après l’exécution de Khosravi

                

Appel aux USA et à l’ONU à condamner cette demande et à agir de toute urgence pour protéger les habitants de Liberty


Le 3 juin, deux jours après l’exécution de Gholam-Reza Khosravi de l’Ompi, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères des mollahs Marzieh Afkham a une fois de plus déclaré : « Nous avons toujours demandé au gouvernement irakien de livrer à l’Iran les membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple (Ompi).

Cette question fait aussi l’objet d’un suivi dans les instances internationales pour rassembler les conditions de leur extradition en Iran (...) au ministère des Affaires étrangères, ce dossier est suivi avec la collaboration des départements responsables. »

Cette porte-parole a également déclaré à propos de l’exécution de Gholam-Reza Khosravi : « Cet individu a été puni pour appartenir à des groupes terroristes, avoir participé à des actes terroristes et avoir tué des innocents. » Elle a oublié que le procureur dans son communiqué officiel a marqué qu’il était accusé « d’efforts actifs pour faire avancer les objectifs de l’Ompi » et d’ « aide financière » et connexion « de personnes à l’Ompi ».

Les demandes répétées du chef du judiciaire, du ministre de la Justice et du ministère des Affaires étrangères du régime des mollahs d’extradition de réfugiés bénéficiant de « protection internationale », traduisent avant tout la crainte croissante du régime de la colère et du mécontentement populaires, et du potentiel et de la place de la résistance organisée dans le pays comme à l’étranger.

Sadegh Laridjani, le chef du système judiciaire, dans une rencontre le 18 mai avec le président du Conseil judiciaire suprême irakien a demandé l’exatrdition de l’Ompi, tout comme l’avait fait en mars Pour-Mohammadi, le ministre de la justice des mollahs qui est aussi un des responsables du massacre de 30.000 prisonniers politiques, à son homologue irakien. Un régime qui ces cinq dernières années dans des attaques répétées terrestres et au mortier sur Achraf et Liberty, avec l’aide de son gouvernement fantoche en Irak, a tué 116 membres de l’Ompi, fait 1375 blessés, 7 otages (un homme et six femmes) et qui par un blocus médical a tué à petit feu vingt malades.

Le 6 mai, le HCR dans un communiqué écrivait « qu’une fois de plus le HCR souligne que les habitants du camp Liberty bénéficie de protection contre l’expulsion ou le renvoi forcé vers tout lieu où leur vie et leur liberté seraient en danger. Le protocole d’accord passé entre le gouvernement irakien et l’ONU dit clairement que les habitants bénéficient officiellement du principe de non-refoulement. »

La demande d’extradition de réfugiés iraniens par un régime qui a exécuté 120.000 prisonniers politiques, qui a massacré 30.000 prisonniers politiques en 1988 uniquement pour leur fidélité à l’OMPI et qui en raison de ses terribles violations des droits humains a été 60 fois condamné à l’ONU, ne fait que suscité la colère et le dégout de l’opinion publique.

La résistance iranienne appelle le gouvernement américain et l’ONU qui se sont à maintes reprises engagés par écrit à assurer la sécurité des habitants de Liberty à condamner fermement ces requêtes et à agir de toute urgence pour les protéger. Le silence et l’inaction face à ces déclarations, encouragent le régime et ses affidés en Irak à prendre des mesures illégales et inhumaines.

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