
Reuters - L’ancien Premier ministre irakien, Iyad Allawi, a appelé mardi l’actuel Premier ministre Nouri Al-Maliki à renoncer à briguer un troisième mandat. Il a ajouté que si Maliki ne quitte pas le pouvoir, l’Irak risque d’être démembré.
Maliki a rejeté vendredi les appels en chœur pour qu’il renonce au pouvoir. Ce type d’appels se sont multipliés depuis que les militants d’un groupe nommé « l’État islamique en Irak et en Syrie » ont pris le contrôle de plusieurs régions en Irak et ont déclaré un califat de style médiéval dans les territoires qu’ils contrôlent en Irak et en Syrie voisine.
Allawi a affirmé : « A mon avis, il est temps que M. Maliki quitte la scène. S’il s’accroche au pouvoir, il y aura dans le pays d’importants problèmes et beaucoup de troubles qui peuvent aboutir au démembrement de l’Irak. Dans ce cas là, il y aura davantage de violence et la situation sécuritaire se détériorera. »
Iyad Allawi est un chiite laïque. Il dirige une formation politique qui lors des dernières élections législatives en Irak a obtenu 21 sièges au Parlement irakien. Au cours de sa carrière politique, M. Allawi a obtenu le soutien fort des sunnites mécontents d’avoir été écartés du pouvoir sous le règne de M. Maliki.
Les déclarations datées de vendredi dernier de M. Maliki vont compliquer les efforts pour former un nouveau gouvernement ayant pour objectif la réunification d’un pays ethniquement et religieusement divisé. Les discussions qui ont eu lieu cette semaine au Parlement irakien n’ont pas permis la formation d’un gouvernement d’unité nationale.
L’Irak se trouve dans une impasse politique très dangereuse, d’autant plus que l’intégrité territoriale du pays est maintenant menacée.
Allawi a précisé : « L’Irak a besoin d’une feuille de route donnant la priorité à la réconciliation nationale et la consolidation des institutions. Cela est plus important que la question de savoir qui sera le prochain Premier ministre. »
Il a ajouté : « Ce n’est pas une question de personne. Il s’agit de se mettre d’accord sur une feuille de route pour que l’Irak ait un avenir meilleur. Je pense que cette feuille de route devrait répondre à deux questions primordiales. Premièrement, la question de réconciliation nationale. Deuxièmement la question de consolidation des institutions étatiques. Les dirigeants des différentes formations politiques ont besoin de créer un gouvernement d’unité nationale qui se consacre à la mis en œuvre d’une telle feuille de route. »
Allawi – qui a rencontré les responsables turcs lors de sa visite – a également appelé à l’organisation d’un rencontre entre les pays voisins de l’Irak dans le but de préserver l’unité territoriale de ce pays et empêcher une propagation du conflit vers les pays voisins.
Par ailleurs, il a critiqué l’attitude de l’actuel gouvernement d’Irak envers l’insurrection en cours dans ce pays. Il a dit que l’accent devrait être mis sur les travaux de renseignements et de coopération politique entre les différentes communautés. Selon lui, l’activité militaire devrait être limitée à « des attaques chirurgicales » effectuées par les forces spéciales.
Allawi a déclaré : « L’utilisation de l’armée et des avions militaires pour frapper les provinces du pays sans faire la distinction entre des groupes civils, des groupes militaires ou des terroristes est très dangereux et aura d’importantes conséquences politiques. »
« Je crois qu’il y a encore de l’espoir pour que l’Irak survive en tant qu’Etat unifié. Ce n’est pas encore trop tard. Je crois que nous devrions renverser la situation, sinon le pays ira à la dérive et sera démembré, d’une façon ou d’une autre », a-t-il conclut.
Allawi a affirmé : « A mon avis, il est temps que M. Maliki quitte la scène. S’il s’accroche au pouvoir, il y aura dans le pays d’importants problèmes et beaucoup de troubles qui peuvent aboutir au démembrement de l’Irak. Dans ce cas là, il y aura davantage de violence et la situation sécuritaire se détériorera. »
Iyad Allawi est un chiite laïque. Il dirige une formation politique qui lors des dernières élections législatives en Irak a obtenu 21 sièges au Parlement irakien. Au cours de sa carrière politique, M. Allawi a obtenu le soutien fort des sunnites mécontents d’avoir été écartés du pouvoir sous le règne de M. Maliki.
Les déclarations datées de vendredi dernier de M. Maliki vont compliquer les efforts pour former un nouveau gouvernement ayant pour objectif la réunification d’un pays ethniquement et religieusement divisé. Les discussions qui ont eu lieu cette semaine au Parlement irakien n’ont pas permis la formation d’un gouvernement d’unité nationale.
L’Irak se trouve dans une impasse politique très dangereuse, d’autant plus que l’intégrité territoriale du pays est maintenant menacée.
Allawi a précisé : « L’Irak a besoin d’une feuille de route donnant la priorité à la réconciliation nationale et la consolidation des institutions. Cela est plus important que la question de savoir qui sera le prochain Premier ministre. »
Il a ajouté : « Ce n’est pas une question de personne. Il s’agit de se mettre d’accord sur une feuille de route pour que l’Irak ait un avenir meilleur. Je pense que cette feuille de route devrait répondre à deux questions primordiales. Premièrement, la question de réconciliation nationale. Deuxièmement la question de consolidation des institutions étatiques. Les dirigeants des différentes formations politiques ont besoin de créer un gouvernement d’unité nationale qui se consacre à la mis en œuvre d’une telle feuille de route. »
Allawi – qui a rencontré les responsables turcs lors de sa visite – a également appelé à l’organisation d’un rencontre entre les pays voisins de l’Irak dans le but de préserver l’unité territoriale de ce pays et empêcher une propagation du conflit vers les pays voisins.
Par ailleurs, il a critiqué l’attitude de l’actuel gouvernement d’Irak envers l’insurrection en cours dans ce pays. Il a dit que l’accent devrait être mis sur les travaux de renseignements et de coopération politique entre les différentes communautés. Selon lui, l’activité militaire devrait être limitée à « des attaques chirurgicales » effectuées par les forces spéciales.
Allawi a déclaré : « L’utilisation de l’armée et des avions militaires pour frapper les provinces du pays sans faire la distinction entre des groupes civils, des groupes militaires ou des terroristes est très dangereux et aura d’importantes conséquences politiques. »
« Je crois qu’il y a encore de l’espoir pour que l’Irak survive en tant qu’Etat unifié. Ce n’est pas encore trop tard. Je crois que nous devrions renverser la situation, sinon le pays ira à la dérive et sera démembré, d’une façon ou d’une autre », a-t-il conclut.
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