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samedi 5 juillet 2014

Iran : Prisonnier politique baloutche est mort sous la torture

               
Appel à renvoyer le dossier des exécutions, tortures et exactions en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU
 Lors d’un nouveau crime inhumain en Iran, le prisonnier politique Hamzeh Naroui, âgé de 23 ans, originaire du Balouchistan, est mort le 25 juin sous des tortures sauvages à la prison centrale de Zahedan (sud-est de l’Iran). Cinq mois auparavant, son frère Ali Naroui avait aussi été tué sous la torture à la prison d’Oroumieh (nord-ouest)
Il y a sept mois, Hamzeh avait été arrêté à Zahedan en raison de son lien familial avec Ali et avait été incarcéré en isolement durant trois mois dans les cachots des services de renseignement. Il avait ensuite été transféré toujours en isolement à la prison centrale de Zahedan où il était resté 4 mois dans des conditions inhumaines. Ayant protesté contre ces conditions, il a été renvoyé sous la torture sur ordre du chef des bourreaux Sargol-Zaï, adjoint de Mohammad Marzieh procureur criminel de la province du Sistan-Balouchistan. Ces supplices lui ont ôté la vie.

Le 20 juin également, Habib Abbassi, 30 ans, prisonnier politique à la maison d’arrêt d’Oroumieh, est mort de manière suspecte dans sa cellule d’isolement. Cinq jours plus tôt, il avait eu un accrochage verbal avec un des tortionnaires et avait été jeté au cachot où il avait été violemment torturé. Pour empêcher toute fuite d’information, les gardiens avaient fermé la section ce jour-là et interdit tout déplacement des prisonniers. Ensuite ils avaient évacué le corps de la victime.

Dans un autre crime, Jaber Sakhravi, 30 ans, prisonnier politique à Ahwaz (sud-ouest) est resté paralysé des jambes sous la violence de la torture et sa vue a dramatiquement baissé. Or cet homme est atteint d’une tumeur au cerveau et a déjà fait un arrêt cardiaque.

Il ne s’agit là que d’une partie des horreurs qui se déroulent tous les jours dans les prisons des mollahs, les caches et les salles de tortures en Iran.

La montée de la répression, des sévices et des exécutions après l’arrivée à la présidence de Rohani, a balayé toute allégation de modération dans cette dictature religieuse.

La Résistance iranienne appelle une fois de plus à renvoyer le dossier des crimes effroyables du régime des mollahs devant le Conseil de sécurité de l’ONU et la Cour pénal internationale. Elle souligne que toute relation économique avec le fascisme religieux doit être subordonnée à l’arrêt des tortures et des exécutions et à l’amélioration de la situation des droits humains en Iran.

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