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lundi 28 juillet 2014

Un prisonnier politique demande à l’ONU d’examiner le procès qui a abouti à sa condamnation à mort

               
CNRI - Arjang Davoudi, un prisonnier politique accusé d’« être en guerre contre le Dieu » et condamné à mort par l’appareil judiciaire du régime des mollahs, a écrit une lettre au Secrétaire Général des Nations Unies dans laquelle il a demandé à l’ONU d’examiner son dossier et le procès judiciaire qui a abouti à sa condamnation à mort.
M. Davoudi, âgé de 61 an et originaire de la ville d’Abadan, est un ingénieur diplômé de l’Université du Texas. Il a été arrêté en novembre 2003.
L’appareil judiciaire des mollahs l’a condamné à 11 ans de prison, à 74 coups de fouet et à cinq ans de privation des droits civiques. Ce prisonnier d’opinion a été condamné pour les motifs suivants : fondation du « Mouvement pour la liberté des Iraniens » et de la « Confédération des étudiants iraniens », écriture d’un « manifeste contre le système de la République islamique » et « outrages contre les dirigeants du régime ».
Les hommes de main du régime des mollahs qui sont furieux à cause des positions fermes de ce prisonnier politique contre le régime, l’ont jugés pour la troisième fois par contumace dans le tribunal révolutionnaire de la ville de Karaj (ouest de Téhéran) et l’ont condamné à mort.
M. Davoudi a écrit dans sa lettre : « Le procès judiciaires qui a abouti à cette sentence injuste est en contradiction avec la Charte des Nations Unies et également avec la Constitution du régime. C’est pourquoi je voudrais que les juristes internationaux impartiaux examinent mon dossier et constatent encore une fois que les paroles des mollahs au pouvoir à Téhéran sont en contradiction  avec leurs actions. »

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