CNRI - Mettre fin à l’ingérence iranienne en Irak est la condition indispensable pour que l’Irak retrouve la paix affirme Afchine Alavi, membre de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne, à France Info.
Dans une interview accordée le 22 août, il déclare qu’il faut mettre un arrêt à l’hégémonie du régime iranien en Irak.
Alavi précise que l’ensemble de l’appareil militaire et les milices chiites irakiennes sont noyautés par les gardiens de la révolution iraniens. Ces forces se consacrent à la répression de la population sunnite (et non à combattre l’Etat islamique).
Selon Afchine Alavi : « la force Qods et les forces d’officiers de gardiens de la révolution se sont introduits dans l’ensemble de l’appareil militaire et sécuritaire de l’Irak. Ces gens se sont installés même à l’intérieur de la capitale Bagdad. Actuellement, des bombardements avec notamment des pilotes iraniens et des attaques de milices continuent à se faire dans des zones et les villes à population sunnite. Il faut que ce gouvernement (irakien) mette fin à cette ingérence du régime iranien en Irak, et prenne ses distances avec Téhéran. »
Le massacre le jour même perpétré par les milices chiites commandées par l’Iran dans une mosquée sunnite dans la province de Diyala au nord est de Bagdad, tuant 73 personnes, viennent confirmer l’alerte donnée par Afchine Alavi, sur les méfaits de l’ingérence iranienne en Irak. Laisser la main libre à l’Iran et à ses milices ou l’associer à une solution en Irak ne fera pas reculer l’Etat islamique, au contraire lui rendra service. Les méthodes de la République islamique attisent le conflit et font obstruction à une solution politique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire